Rapport annuel 1992.pdf - IBR

circonstances de fait amènent à faire un certain nombre de considérations
supplémentaires: «Considérant qu'il ressort des ( ) faits que le
reviseur en cause a participé à un déjeuner de presse (...);
Qu'il ressort de ceci qu'il avait l'intention de rencontrer des journalistes
dans le but de se faire interviewer pour susciter leur intérêt ou un
article qui paraîtrait dans la presse;
Considérant que le reviseur en cause a admis que les journalistes
avaient posé des questions très serrées, ce qui aurait dû provoquer sa
prudence pendant l'entretien, tenant compte des règles déontologiques
qu'il est tenu de respecter;
Qu'il aurait dû s'assurer dès cet instant que la teneur de ce qui serait
communiqué au public était conforme aux exigence de la déontologie;
Considérant que l'on peut déduire du compte rendu de l'interview tel
que publié par le journaliste (...) dans son journal, que les réponses du
reviseur devaient avoir été aussi nettes que les questions et que l'intéressé
s'est laissé aller à une comparaison entre le groupe dont il faisait
partie «et un revisorat pour la forme, tel que l'on en rencontre habituellement
dans les grandes entreprises et les grands groupes»,
Que cette comparaison a débouché sur la conclusion que le recours à
des services d'un revisorat pour la forme finit toujours par se retourner
contre celui qui y a recours;
Considérant que le reviseur concerné s'est fait le complice de la diffusion
d'informations» dans le but manifeste de promouvoir le service du
reviseur tel que pratiqué par (...) auprès du public qui s'attache ses services
(...);
(...)
Que ce mode de comparaison, utilisé dans l'interview, témoigne d'un
manque de loyauté, de réserve et discrétion quant à la manière dont
travaillent certains collègues reviseurs d'entreprises dans les plus grandes
entreprises du Royaume et des groupes, cette manière amenant aujourd'hui
à la conclusion que le recours aux services de ce revisorat «pro
forma» se retourne tôt ou tard contre celui qui y a recours;
(...)>>. (traduction)
La Commission d'Appel prononce la peine de l'avertissement.
IRE - RAPPORT ANNUEL 1992 157