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L'ABC du droit d'auteur - Unesco

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L’ABC <strong>du</strong> <strong>droit</strong> d’auteur<br />

de différentes façons selon l’identité spécifique et la politique nationale de chaque Etat contractant.<br />

Comme l’a dit l’éminent juriste français André Kerever, l’UCC a créé une structure juridique qui pouvait conve-<br />

nir aux Etats-Unis, à l’URSS, aux pays in<strong>du</strong>strialisés et aux pays en développement. Elle a aussi influencé la<br />

convention qui l’avait précédée, à savoir la Convention de Berne. Une coopération fructueuse a con<strong>du</strong>it à un<br />

alignement plus étroit des deux conventions, révisées l’une comme l’autre en 1971. Cette révision a donné une<br />

forme concrète au double mouvement initié en 1952 par l’UCC : promotion des <strong>droit</strong>s légaux des créateurs et<br />

reconnaissance des besoins spécifiques des pays en développement.<br />

La Convention universelle sur le <strong>droit</strong> d’auteur (1952)<br />

• Révisée en 1971 (Acte de Paris)<br />

• Conçue pour servir de «passerelle» vers l’Union de Berne<br />

Quelles dispositions trouve-t-on dans la Convention de Rome ?<br />

Les questions concernant la protection internationale des <strong>droit</strong>s voisins ont été abordées officiellement pour<br />

la première fois à la Conférence de Rome de 1928 organisée pour la révision de la Convention de Berne. En<br />

1949, trois organisations internationales – les Bureaux internationaux unis pour la protection de la propriété<br />

intellectuelle (prédécesseurs de l’OMPI, plus connus sous leur sigle français BIRPI), l’UNESCO et l’Organisation<br />

internationale <strong>du</strong> travail (OIT) – ont décidé de s’occuper de ce sujet. Leurs efforts communs ont con<strong>du</strong>it<br />

à l’adoption de la Convention internationale sur la protection des artistes-interprètes ou exécutants, des pro<strong>du</strong>cteurs<br />

de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion à la Conférence diplomatique de Rome en<br />

1961 (ordinairement appelée la « Convention de Rome »). Le traité a été signé par 40 Etats et est entré en<br />

vigueur en 1964.<br />

La Convention de Rome a trait à la protection des artistes interprètes (« artistes-interprètes ou exécutants »),<br />

des pro<strong>du</strong>cteurs d’enregistrements (« pro<strong>du</strong>cteurs de phonogrammes ») et des organismes de radiodiffusion.<br />

Elle prévoit une version limitée <strong>du</strong> traitement national qui ne s’applique qu’aux <strong>droit</strong>s spécifiquement accordés<br />

dans le traité. Alors qu’elle accorde aux pro<strong>du</strong>cteurs de phonogrammes et aux organismes de radiodiffusion<br />

des <strong>droit</strong>s exclusifs concernant la repro<strong>du</strong>ction, la distribution et la communication au public sur le modèle<br />

des <strong>droit</strong>s des auteurs, les artistes-interprètes ou exécutants ne disposent que de la possibilité de « mettre<br />

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