L'ABC du droit d'auteur - Unesco
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Protection internationale <strong>du</strong> <strong>droit</strong> d’auteur et des <strong>droit</strong>s voisins<br />
obstacle » à divers actes spécifiés. Cette distinction était destinée à permettre à certains pays, principalement<br />
de common law, de continuer à protéger les artistes-interprètes ou exécutants sur des bases juridiques différentes.<br />
La Convention garantit une <strong>du</strong>rée minimale de protection de 20 ans à compter de la fin de l’année de<br />
l’année de l’exécution, de la fixation ou de l’émission, selon le cas. Il est permis aux Etats parties de prévoir<br />
certaines exceptions à des fins telles que l’utilisation privée ou le compte ren<strong>du</strong> d’événements d’actualité.<br />
La Convention de Rome sur la protection des artistes-interprètes ou exécutants,<br />
des pro<strong>du</strong>cteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion<br />
(1961)<br />
• Administrée conjointement par l’OMPI, l’UNESCO et l’OIT<br />
• Premier instrument international à traiter des <strong>droit</strong>s voisins<br />
Quelles sont les incidences de l’Accord sur les ADPIC ?<br />
L’Accord sur les aspects des <strong>droit</strong>s de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) a été signé<br />
à Marrakech (Maroc) le 15 avril 1994. Résultant <strong>du</strong> Cycle de l’Uruguay de négociations commerciales multilatérales,<br />
il fait partie des obligations juridiques de l’Organisation mondiale <strong>du</strong> commerce (OMC), qui a succédé<br />
à l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) de 1947.<br />
L’Accord sur les ADPIC relie donc la protection de la propriété intellectuelle aux questions commerciales,<br />
notamment en permettant d’utiliser le processus de règlement des différends de l’OMC, qui peut imposer des<br />
sanctions commerciales aux membres qui violent l’accord.<br />
En ce qui concerne le <strong>droit</strong> d’auteur, l’Accord sur les ADPIC impose aux membres de l’OMC de se confor-<br />
mer aux dispositions de fond (à l’exception des obligations relatives aux <strong>droit</strong>s moraux) de la Convention de<br />
Berne, qu’il a complétées sur plusieurs points. Il a plus particulièrement éten<strong>du</strong> la protection aux programmes<br />
d’ordinateur et aux compilations de données et intro<strong>du</strong>it un <strong>droit</strong> exclusif d’autoriser ou d’interdire la location<br />
commerciale de programmes d’ordinateur et d’œuvres cinématographiques.<br />
Dans le domaine des <strong>droit</strong>s voisins, l’Accord sur les ADPIC a institué ses propres dispositions relatives aux<br />
<strong>droit</strong>s des artistes-interprètes ou exécutants, aux pro<strong>du</strong>cteurs de phonogrammes (enregistrements sonores)<br />
et aux organismes de radiodiffusion. Par rapport à la Convention de Rome, il a intro<strong>du</strong>it un <strong>droit</strong> exclusif de<br />
location en faveur des artistes-interprètes ou exécutants et des pro<strong>du</strong>cteurs de phonogrammes sous certai-<br />
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