Téléchargez le procès-verbal - Caluire-et-Cuire

Ce tract, je ne l'ai pas eu le 20, c'est pourquoi ce qui m'ennuie un peu dans votre affaire est que j'ai
l'impression que l'enquête n'a pas commencé dès que vous avez reçu ce tract, enfin je ne sais pas si vous
l'avez reçu. Je l'ai reçu, comme Pierre FERRARO, et j'étais le seul dans mon voisinage à l’avoir. D'abord, je l'ai
reçu le matin très tôt puisque cela a été déposé, j'ai indiqué derrière mon exemplaire la date de réception, le
matin avant 7 heures. Donc cela a été délivré le mercredi 19 juin 2013. Voyant ce tract, je l’ai mis sous
protection, comme cela, en principe, il n’y a que mes empreintes digitales puisqu'il doit y avoir normalement
celles de celui qui l'a déposé, et j'ai scellé l'enveloppe. Cela, simplement pour qu’il y ait une enquête qui
puisse démarrer et qu'on puisse localiser les personnes, auteurs de ce tract. C'est pour cela qu'il faudrait que
l'enquête aboutisse. Il faudrait donc que chacun d'entre nous puisse donner les éléments qu'il a. Ce sont mes
éléments, par contre j'aurais aimé apprendre quelle était l'intensité de la diffusion. En principe, à partir de
l'examen que vous pouvez faire de ce document-là, vous pouvez savoir comment cela a été imprimé. Nous
vous soutiendrons dans votre plainte auprès de la police en communiquant tous les éléments, mais par contre,
nous ne nous associons pas au vœu que vous souhaitez. Je pense, personnellement, que c’est donner un
éclat trop important à ces sinistres personnages, on leur fait un écho. Avec Pierre FERRARO, sans nous
consulter, nous n'en avons pas parlé, nous sommes venus en parler lors de la réunion de préparation du
conseil. C'est à ce moment que nous l'avons annoncé à Monsieur TOLLET, mais nous savions par le journal
que vous aviez porté plainte. Cela voulait dire que les choses étaient claires. C'est pour cela que nous nous
sommes tenus prêts, mais par contre pas pour signer le vœu qui, à notre avis, ne relève pas du Conseil
Municipal et donne un éclat trop important à ce genre de personnages.
M. TOLLET : Simplement une petite rectification. Je vous ai donné le vœu lors de notre réunion de préparation
du Conseil Municipal de chefs de groupes. C'est à partir de là que vous n'avez pas réagi particulièrement par
rapport à cette proposition qu'on vous faisait de présenter ce vœu au Conseil Municipal.
M. FERRARO : Monsieur TOLLET, nous avons largement l'habitude de nous rencontrer pour la préparation du
Conseil Municipal. Imaginez quand même, je ne vais pas me mettre à pleurer, le choc que cela nous a fait
quand vous nous avez dit : « On va présenter ce vœu. ». Il faut quand même y réfléchir. Je n'ai pas pu
personnellement vous répondre dans les 30 secondes. Vous l'avez présenté, d'ailleurs j'ai même fait un mail à
Madame PAQUIEN VOISIN en disant que nous interviendrions bien sûr là-dessus. D’ailleurs, on vous l'avait dit.
Je me mets à la place de ceux qui sont victimes de cela, je suis d’accord, mais le problème est qu’ensuite la
réflexion que nous avons faite ensemble était de savoir ce que cela allait apporter. La difficulté qui est la nôtre
dans cette affaire, je le reprends et je vous l'ai dit, c’est que si on amplifie, si on en fait un spectacle, si on en
fait une publicité, j’ai peur que les déséquilibrés du coin ne commencent à s'amuser : « On va envoyer des
billes, comme ça on va passer en Conseil Municipal ! » Je pense et vous l'avez dit, je crois Monsieur le Maire
que vous êtes d'accord avec moi, que l’on a autre chose à faire que de régler ce type de problème, d'autant
plus, il faut quand même le dire et le reconnaître, que nous n'avons pas les moyens juridiques. Par contre, je
suis d’accord pour vous dire que tout ce que l'on peut faire c’est de le dénoncer publiquement. L'assemblée ici
est majeure, elle votera comme elle voudra, mais je pense très sincèrement, si on a une discussion là-dessus,
honnêtement Monsieur TOLLET, je vous le dis franchement, j'aurais préféré qu'on se revoit là-dessus, on ne va
pas refaire le monde ce soir, parce que c'est important pour Monsieur le Maire de Caluire. Pourquoi ? Parce
que si nous rentrons dans ce système, il y aura toujours des déséquilibrés ou des gens qui veulent se mettre
en avant et qui feront après un peu tout et n'importe quoi. On ne veut pas donner de la publicité à cette
démarche et c'est exactement sur ce point de vue, c'est tout. Le reste, je comprends. Je suis scandalisé pour
ma part de cette démarche, de ceux qui ont fait ce tract, quand on voit en plus les écrits de la première partie
puis le final.
M. LE DEPUTE-MAIRE
: J'entends bien ce que vous dites. Je vous en prie, Monsieur MOUROT.
M. MOUROT : Pour ma part, je l’ai vu parce que Pierre FERRARO nous l'a fait passer, nous avons vu son
spécimen. Est-ce que dans cette assemblée tout le monde a vu ce faux tract ?
M. LE DEPUTE-MAIRE
: Un certain nombre de gens l'ont vu. Je crois, tout d'abord dans l'approche qu'il y a,
que c'est pour couper court à un certain nombre de pratiques que certains voudraient mettre en place dans le
secteur.
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