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Le Grand Lyon a délibéré, le 13 février 2012, sur son Plan Climat du Grand Lyon. Cela regroupe trois actions :
diminuer de 20 % les émissions de gaz à effet de serre, réduire de 20 % la consommation d’énergie et
atteindre la part de 20 % d’énergie renouvelable dans la consommation totale d’énergie. Cette démarche est
concrétisée par la mise en place de la Conférence Energie Climat qui rassemble les acteurs clés de cinq
domaines : l’industrie et la production d’énergie, le tertiaire (habitat, bâtiments, transports), la société civile, les
laboratoires de recherche privés et publics et les institutions. Pour sa part, la Ville de Caluire et Cuire a d’ores et
déjà identifié plusieurs actions en concordance avec celles du Plan Climat du Grand Lyon, des actions en
interne relatives à l’exemplarité de la commune. C’est sûr qu’il se fait globalement beaucoup de choses et cela
nous permettra de le structurer, de le mettre en forme et de participer à cet effort global et structuré, en accord
avec le Grand Lyon. Voilà à peu près ce que je peux dire, Monsieur le Maire, sur ce sujet. S’il y a des
questions, on peut compléter.
M. LE DEPUTE-MAIRE
: Très bien, Monsieur PATUREL. Je crois qu’il y a une intervention de Monsieur BOURSEY.
M. BOURSEY : Merci, Monsieur le Maire. Il est normal de saluer une bonne décision, d’ailleurs nous avons voté
tout à l’heure les plans de rénovation de deux bâtiments importants de notre commune. Nous avons approuvé
cette adhésion en commission, mais il convient quand même d’en rappeler quelques étapes plutôt difficiles,
c’est ce qu’on appelle l’expérience.
Cette démarche intervient en juillet 2013, alors que le Plan Climat du Grand Lyon a été lancé en 2005, à
l’unanimité de l’assemblée de l’époque. Cela fait huit ans pour se décider, ce qui est quand même loin pour
rejoindre un objectif d’intérêt général, c’est donc du bénéfice perdu. Une autre remarque : le diagnostic
thermique des bâtiments municipaux, prélude à un Plan Climat, était inscrit dans la précédente mandature
puisqu’il avait été mis en place en 2007 par votre prédécesseur. Ensuite, il s’est assoupi au cours des diverses
années. Voilà ce que nous avions à dire sur cette situation.
M. PATUREL : Sept ans, mais la dernière délibération date du 13 février 2012 par le Grand Lyon et je crois que
Monsieur FERRARO la connaissait bien. Sur les actions faites par le Grand Lyon, nous ne sommes pas si en
retard à ce niveau-là. Voilà ce que je peux dire sur cette question.
M. BOURSEY : Les choses ont démarré en 2005, c’est la date officielle. C’est donc quand même intéressant de
voir se mettre en place des instances de mutualisation qui permettent à chacun d’amener ses compétences et
de bénéficier de celles des autres. C’est un peu pour cela que je dis que ce sont des bénéfices perdus parce
que l’on n’a pas bénéficié de cette mutualisation qui est importante sur un projet d’intérêt général qui nous
dépasse, au plan politique.
M. PATUREL : Oui, mais je n’ai pas l’impression que, même au niveau du Grand Lyon, les éléments bénéfiques
pour les communes aient bien été démontrés. Je ne le pense pas. D’après ce que j’ai pu voir, à mon avis, je
ne pense pas que l’on soit en retard.
M. BOURSEY : Non, on n’est pas en retard, mais par exemple, le Pédibus a été créé à Villeurbanne et ensuite a
été adopté à Caluire.
M. PATUREL
P
: Oui.
M. LE DEPUTE-MAIRE
: Avec une différence c’est que le Pédibus, aujourd’hui, est le premier en nombre de
lignes à Caluire et ce n’est plus le cas à Villeurbanne. C’est une réalité, Monsieur BOURSEY. Deuxièmement, il y
a quand même également Les Hauts de Saint Clair. Sur Les Hauts de Saint Clair, c’est une première nationale
qui est en train de se faire à Caluire et Cuire. Aujourd’hui, dans l’approche qu’il y a, notamment sur un délibéré
du 13 février 2012 adopté en juin 2013, j’eus aimé qu’il y ait d’autres décisions qui soient appliquées aussi
rapidement par les autres collectivités. On veut bien recevoir toutes les leçons du monde, il n’y a pas de
problème par rapport à ceci. Je pense qu’à Caluire et Cuire, notamment sur l’aspect de la protection du climat
et sur le travail qui est fait, le problème est que l’on fait de la prose sans le savoir et on ne le « vend » pas, on
ne communique peut-être pas suffisamment.
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