Document de Référence 2005 (pdf - 2,4 Mo - Total.com
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Annexe 1 – Comptes consolidés<br />
Annexe aux <strong>com</strong>ptes consolidés<br />
30) Autres risques et engagements<br />
À la connaissance <strong>de</strong> TOTAL, il n’existe pas <strong>de</strong> faits exceptionnels,<br />
litiges, risques ou engagements hors bilan, susceptibles <strong>de</strong> mettre en<br />
cause la situation financière, le patrimoine, le résultat ou les activités<br />
du Groupe.<br />
Enquêtes sur la concurrence<br />
1) À la suite <strong>de</strong>s enquêtes relatives à certaines pratiques<br />
<strong>com</strong>merciales dans l’industrie chimique aux États-Unis, Arkema<br />
et d’autres filiales chimiques du Groupe font l’objet <strong>de</strong> plusieurs<br />
litiges en responsabilité civile aux États-Unis et au Canada pour<br />
manquement à la législation sur la concurrence. TOTAL S.A.<br />
a été mise en cause à ce titre, en tant que société mère.<br />
En Europe, les enquêtes ont été lancées par la Commission<br />
Européenne en 2000, 2003 et 2004 relatives à <strong>de</strong>s pratiques<br />
<strong>com</strong>merciales alléguées concernant plusieurs lignes <strong>de</strong> produits<br />
<strong>com</strong>mercialisés par Arkema ou ses filiales. Une d’entre elles<br />
a donné lieu à une condamnation d’Arkema France et d’Elf<br />
Aquitaine par la Commission Européenne en janvier <strong>2005</strong> à une<br />
amen<strong>de</strong> se dé<strong>com</strong>posant en un montant <strong>de</strong> 45 millions d’euros<br />
infligé solidairement à Arkema France et à Elf Aquitaine et en un<br />
montant <strong>de</strong> 13,5 millions d’euros infligé à Arkema France seule,<br />
pour laquelle les sociétés concernées ont interjeté appel <strong>de</strong>vant<br />
le Tribunal <strong>de</strong> Première Instance <strong>de</strong>s Communautés Européennes.<br />
Deux autres lignes <strong>de</strong> produits ont donné lieu, respectivement<br />
en janvier et en août <strong>2005</strong>, à <strong>de</strong>s <strong>com</strong>munications <strong>de</strong> griefs<br />
notifiées par la Commission à Arkema France, à TOTAL S.A. et à<br />
Elf Aquitaine. Arkema France a coopéré avec les autorités dans<br />
ces procédures et enquêtes. Aucune preuve <strong>de</strong> l’implication<br />
<strong>de</strong> TOTAL S.A. ou d’Elf Aquitaine dans ces pratiques n’a pu<br />
être établie.<br />
2) Par ailleurs, les investigations lancées en octobre 2002 par la<br />
Commission Européenne dans <strong>de</strong>s filiales Raffinage-Marketing du<br />
Groupe ont donné lieu en octobre 2004 à une <strong>com</strong>munication<br />
<strong>de</strong> griefs adressée à <strong>Total</strong> Ne<strong>de</strong>rland N.V. Cette <strong>com</strong>munication<br />
<strong>de</strong> griefs a également été adressée à TOTAL S.A. sans<br />
qu’aucune preuve <strong>de</strong> l’implication <strong>de</strong> celle-ci dans les pratiques<br />
anticoncurrentielles en cause n’ait pu être établie.<br />
3) Compte tenu du caractère discrétionnaire du pouvoir reconnu à<br />
la Commission Européenne dans le processus <strong>de</strong> détermination<br />
<strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>s, il est impossible <strong>de</strong> déterminer avec précision<br />
le risque encouru à ce titre par le Groupe. En <strong>2005</strong>, <strong>de</strong>vant la<br />
volonté clairement affirmée <strong>de</strong> la Commission <strong>de</strong> sanctionner<br />
plus sévèrement les pratiques anticoncurrentielles et sur la base<br />
<strong>de</strong> la pratique décisionnelle <strong>de</strong> celle-ci, le montant <strong>de</strong>s provisions<br />
a été réévalué dans les <strong>com</strong>ptes consolidés du Groupe à la fin<br />
<strong>de</strong> l’année <strong>2005</strong>.<br />
Pour couvrir les risques mentionnés au paragraphe 1) ci-<strong>de</strong>ssus,<br />
le montant <strong>de</strong>s provisions <strong>com</strong>ptabilisées dans les <strong>com</strong>ptes<br />
consolidés du Groupe au 31 décembre <strong>2005</strong> a été porté à<br />
482 millions d’euros, ce qui représente une augmentation <strong>de</strong><br />
292 millions d’euros par rapport aux montants <strong>com</strong>ptabilisés<br />
au 31 décembre 2004 (voir la note 19 <strong>de</strong> l’annexe aux <strong>com</strong>ptes<br />
consolidés “Provisions non courantes”).<br />
222 TOTAL - <strong>Document</strong> <strong>de</strong> référence <strong>2005</strong><br />
4)<br />
TOTAL S.A. et Elf Aquitaine contestent la mise en cause <strong>de</strong> leur<br />
responsabilité et le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> détermination <strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>s. Quelle<br />
que soit l’évolution <strong>de</strong> ces procédures, le Groupe considère que<br />
leur issue ne <strong>de</strong>vrait pas avoir d’impact significatif sur sa situation<br />
financière et sur ses résultats.<br />
Buncefield<br />
Le 11 décembre <strong>2005</strong>, plusieurs explosions, suivies d’un important<br />
incendie, sont survenues à Buncefield au Nord <strong>de</strong> Londres, dans un<br />
dépôt pétrolier exploité par HOSL, société détenue à 60 % par la<br />
filiale britannique <strong>de</strong> TOTAL et par un autre groupe pétrolier à 40 %.<br />
L’explosion a fait une quarantaine <strong>de</strong> blessés dont la gran<strong>de</strong> majorité<br />
a subi <strong>de</strong>s blessures légères, et a causé <strong>de</strong>s dommages matériels<br />
considérables au dépôt et à <strong>de</strong>s bâtiments et <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces situés<br />
à proximité du dépôt. Les causes <strong>de</strong> l’explosion ne sont pas encore<br />
connues et les responsabilités ne sont pas établies.<br />
Le Groupe est assuré pour les dommages à ses installations, les<br />
pertes d’exploitation et les réclamations <strong>de</strong>s tiers dans le cadre<br />
<strong>de</strong> sa responsabilité civile, et considère que, dans l’état actuel <strong>de</strong>s<br />
informations à sa disposition, cet acci<strong>de</strong>nt ne <strong>de</strong>vrait pas avoir<br />
d’impact significatif sur la situation financière, les flux <strong>de</strong> trésorerie<br />
ou sur les résultats.<br />
Venezuela<br />
Le Groupe a été informé par le gouvernement vénézuelien <strong>de</strong> la<br />
remise en cause <strong>de</strong> la détermination <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances. Le Groupe a<br />
également reçu au titre <strong>de</strong> l’impôt sur les sociétés <strong>de</strong>s années 2001-<br />
2004 une notification <strong>de</strong> redressement fiscal.<br />
Le Groupe considère qu’il a respecté les dispositions fiscales et<br />
légales applicables. Le Groupe s’est acquitté d’un montant <strong>de</strong><br />
re<strong>de</strong>vances majoré tout en émettant <strong>de</strong>s réserves. La notification <strong>de</strong><br />
redressement est en cours d’examen.<br />
Par ailleurs, à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du gouvernement vénézuelien auprès<br />
<strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>com</strong>pagnies opérant ce type <strong>de</strong> contrat, <strong>de</strong>s<br />
discussions ont lieu pour une révision du contrat actuel sur Jusepin.<br />
Bolivie<br />
À la suite du vote en mai <strong>2005</strong> d’une nouvelle loi changeant le<br />
cadre fiscal et réglementaire <strong>de</strong>s activités pétrolières et gazières en<br />
Bolivie, TOTAL a sollicité <strong>de</strong>s autorités boliviennes l’ouverture <strong>de</strong><br />
négociations dans le cadre du traité franco-bolivien <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s<br />
investissements afin <strong>de</strong> conserver <strong>de</strong>s conditions économiques et un<br />
cadre réglementaire satisfaisant pour les <strong>de</strong>ux parties.