Document de Référence 2005 (pdf - 2,4 Mo - Total.com
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Erika<br />
À la suite du sinistre en décembre 1999 du pétrolier Erika qui<br />
transportait <strong>de</strong>s produits appartenant à une société du Groupe, les<br />
opérations <strong>de</strong> nettoyage d’une partie <strong>de</strong>s côtes, le pompage <strong>de</strong><br />
la cargaison dans les épaves du navire, et le traitement <strong>de</strong> plus <strong>de</strong><br />
200 000 tonnes <strong>de</strong> déchets ont été réalisés entre 2000 et 2003,<br />
ainsi que la Société s’y était engagée.<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> l’instruction pénale, le juge d’instruction a<br />
ordonné, le 1 er février 2006, le renvoi <strong>de</strong> quinze personnes dont<br />
quatre sociétés <strong>de</strong>vant le Tribunal Correctionnel <strong>de</strong> Paris.<br />
TOTAL S.A. et <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ses filiales chargées du transport maritime<br />
sont renvoyées pour pollution maritime et <strong>com</strong>plicité <strong>de</strong> mise en<br />
danger <strong>de</strong> la vie d’autrui. Un salarié responsable à la direction<br />
<strong>de</strong>s transports maritimes est renvoyé pour les mêmes chefs et<br />
également pour abstention <strong>de</strong> <strong>com</strong>battre un sinistre.<br />
TOTAL estime que les infractions qui lui sont imputées ainsi qu’à<br />
son salarié sont non fondées en fait <strong>com</strong>me en droit.<br />
Buncefield<br />
Le 11 décembre <strong>2005</strong>, plusieurs explosions, suivies d’un important<br />
incendie, sont survenues à Buncefield au nord <strong>de</strong> Londres, dans un<br />
dépôt pétrolier exploité par HOSL, société détenue à 60 % par la<br />
filiale britannique <strong>de</strong> TOTAL et à 40 % par un autre groupe pétrolier.<br />
L’explosion a fait une quarantaine <strong>de</strong> blessés dont la gran<strong>de</strong><br />
majorité a subi <strong>de</strong>s blessures légères, et a causé <strong>de</strong>s dommages<br />
matériels considérables au dépôt, à <strong>de</strong>s bâtiments et <strong>de</strong>s<br />
rési<strong>de</strong>nces situés à proximité du dépôt. Les causes <strong>de</strong> l’explosion<br />
ne sont pas encore connues et les responsabilités ne sont pas<br />
établies.<br />
Le Groupe est assuré pour les dommages à ses installations, les<br />
pertes d’exploitation et les réclamations <strong>de</strong>s tiers dans le cadre<br />
<strong>de</strong> sa responsabilité civile, et considère que, dans l’état actuel <strong>de</strong>s<br />
informations à sa disposition, cet acci<strong>de</strong>nt ne <strong>de</strong>vrait pas avoir<br />
d’impact significatif sur la situation financière, les flux <strong>de</strong> trésorerie<br />
ou sur les résultats.<br />
Myanmar<br />
TOTAL - <strong>Document</strong> <strong>de</strong> référence <strong>2005</strong><br />
4<br />
Une plainte avait été déposée en Belgique le 25 avril 2002 contre la<br />
Société, son Prési<strong>de</strong>nt et l’ancien dirigeant <strong>de</strong> sa filiale au Myanmar<br />
sous l’emprise <strong>de</strong>s lois belges du 16 juin 1993 et du 10 février 1999<br />
couramment appelées lois <strong>de</strong> “<strong>com</strong>pétence universelle”. Ces<br />
lois ont été abrogées par la loi belge du 5 août 2003 relative<br />
“aux violations graves du droit international humanitaire” qui a<br />
notamment prévu une procédure visant à <strong>de</strong>ssaisir la justice belge<br />
<strong>de</strong> certaines instructions en cours. Dans ce cadre, la Cour <strong>de</strong><br />
Cassation <strong>de</strong> Belgique a, par arrêt du 29 juin <strong>2005</strong>, <strong>de</strong>ssaisi la<br />
juridiction belge du dossier TOTAL.<br />
Selon une plainte déposée en France, huit citoyens birmans<br />
prétendaient avoir été contraints par l’armée birmane à du travail<br />
obligatoire, en relation avec la construction d’un gazoduc au<br />
Myanmar par une filiale <strong>de</strong> TOTAL.<br />
TOTAL a toujours maintenu que les accusations portées contre<br />
la Société et ses dirigeants du fait <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> sa filiale au<br />
Myanmar sont non fondées en fait <strong>com</strong>me en droit.<br />
Toutefois, TOTAL et l’association représentant les huit citoyens<br />
birmans ont conclu un accord transactionnel mettant un terme<br />
définitif à la procédure engagée. Au terme <strong>de</strong> cet accord, TOTAL<br />
constitue un fonds <strong>de</strong> solidarité doté <strong>de</strong> 5,2 millions d’euros à<br />
vocation humanitaire. D’une part, ce fonds est <strong>de</strong>stiné à offrir une<br />
<strong>com</strong>pensation aux huit plaignants, ainsi qu’à toute personne qui<br />
pourrait justifier s’être trouvé dans une situation semblable à ces<br />
plaignants dans la région proche du chantier <strong>de</strong> construction du<br />
gazoduc. D’autre part, la plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la dotation sera<br />
consacrée au financement d’actions humanitaires au profit <strong>de</strong><br />
réfugiés birmans <strong>de</strong> la région.<br />
Afrique du Sud<br />
Facteurs <strong>de</strong> risques<br />
Risques juridiques<br />
Des citoyens sud-africains alléguant avoir été victimes <strong>de</strong> violations<br />
<strong>de</strong>s droits humanitaires pendant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’apartheid,<br />
perpétrées par l’armée, la police ou <strong>de</strong>s milices, mettent en cause<br />
une centaine <strong>de</strong> sociétés multinationales, dont TOTAL, dans une<br />
menace <strong>de</strong> class action aux États-Unis. Ils considèrent que les<br />
entreprises poursuivies étaient <strong>com</strong>plices <strong>de</strong>s autorités<br />
sud-africaines <strong>de</strong> l’époque.<br />
À ce jour, l’action, qui n’a pas été officiellement engagée contre<br />
TOTAL, a été déclarée irrecevable à l’égard <strong>de</strong>s sociétés<br />
défen<strong>de</strong>resses impliquées par le juge fédéral <strong>de</strong> New York.<br />
Les plaignants ont fait appel.<br />
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