22.06.2013 Views

REPERTOIRE COMMENTE DES MEDICAMENTS 2013 - CBIP

REPERTOIRE COMMENTE DES MEDICAMENTS 2013 - CBIP

REPERTOIRE COMMENTE DES MEDICAMENTS 2013 - CBIP

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

292 SYSTÈME NERVEUX<br />

• Certaines données indiquent que les ISRS augmentent aussi le risque d’idées<br />

suicidaires chez les adultes dépressifs, surtout lors de l’instauration du traitement,<br />

et ce risque ne peut probablement être exclu pour aucun antidépresseur.<br />

D’autre part, les tendances suicidaires dans le cadre d’une dépression chez<br />

les adultes et les personnes âgées sont une indication pour l’usage d’antidépresseurs.<br />

En outre, des études observationnelles de plus longue durée indiquent<br />

qu’à long terme les antidépresseurs ont un effet favorable sur les idées suicidaires.<br />

• Avec l’agomélatine, il existe très peu de données concernant son efficacité<br />

et son innocuité, et son rapport bénéfices-risques n’est pas clair.<br />

• Le millepertuis (Hypericum perforatum) est utilisé dans les formes de dépression<br />

légère à modérément sévère, mais les données concernant son efficacité ne<br />

sont pas univoques.<br />

• Les inhibiteurs des monoamine oxydases peuvent avoir une place comme<br />

antidépresseur de deuxième choix chez certains patients en cas de réponse<br />

insuffisante aux ATC et apparentés ou aux ISRS.<br />

− Autres domaines d’utilisation éventuelle (pas toujours mentionnés dans le<br />

RCP)<br />

• Dans les troubles du sommeil sans dépression avérée, l’utilisation d’antidépresseurs<br />

n’est pas étayée.<br />

• Dans le stress post-traumatique, la place des antidépresseurs n’est pas claire:<br />

dans cette indication, une approche psychothérapeutique est mieux étudiée.<br />

• Dans les troubles obsessionnels compulsifs, les ISRS et la clomipramine<br />

s’avèrent efficaces.<br />

• Dans le trouble de panique et l’anxiété généralisée, l’efficacité tant des ATC<br />

et apparentés que des ISRS et de la venlafaxine a été démontrée. Ces médicaments<br />

ont une place dans les troubles anxieux sévères lorsqu’une prise en<br />

charge non médicamenteuse s’avère insuffisante ou irréalisable [voir la Fiche<br />

de transparence «Prise en charge des troubles anxieux»].<br />

• Dans le syndrome prémenstruel sévère et les plaintes liées à la ménopause,<br />

les ISRS pourraient avoir un effet favorable.<br />

• Dans l’énurésie nocturne, l’imipramine, l’amitriptyline et leurs dérivés sont<br />

encore exceptionnellement utilisés, mais seulement après échec des autres<br />

mesures [voir Folia de mai 2005].<br />

• Dans les douleurs neuropathiques et autres douleurs chroniques, on utilise<br />

surtout les ATC (amitriptyline) et la duloxétine; dans cette indication, l’effet se<br />

manifeste plus rapidement que dans la dépression [voir Folia d’avril 2006 et la<br />

Fiche de transparence «Prise en charge des douleurs neurogènes»].<br />

• Pour faciliter l’arrêt du tabagisme, on utilise la bupropione (syn. amfébutamone)<br />

et la nortriptyline (voir 10.5.2. et la Fiche de transparence «Prise en<br />

charge du sevrage tabagique»).<br />

• Dans l’incontinence d’effort chez la femme, on utilise parfois la duloxétine<br />

(voir 7.1.).<br />

• Dans les troubles bipolaires: voir 10.3.6.<br />

Effets indésirables<br />

Les effets indésirables suivants sont décrits avec tous les antidépresseurs.<br />

− Troubles sexuels fréquents (troubles de l’éjaculation et de l’érection, problèmes<br />

de libido et d’orgasme), surtout avec les ISRS et la venlafaxine.<br />

− Tremblements et sudation exagérée.<br />

− En cas d’arrêt brutal ou de diminution trop rapide de la dose, des manifestations<br />

de sevrage avec p. ex. des symptomes grippaux, des troubles gastro-intestinaux,<br />

des troubles de l’équilibre, des troubles extrapyramidaux, des symptomes<br />

psychiques et des troubles du sommeil. De tels symptomes surviennent plus<br />

fréquemment avec des doses élevées, en cas d’utilisation prolongée et avec des<br />

substances ayant une courte demi-vie telles que la paroxétine et la venlafaxine.<br />

Ces manifestations peuvent survenir alors que les antidépresseurs ne provoquent<br />

pas de dépendance.<br />

− Abaissement du seuil convulsif, surtout avec les ATC et la bupropione, avec<br />

risque de convulsions, surtout à dose élevée, en cas d’antécédents d’épilepsie<br />

et lors de l’association à d’autres médicaments pouvant provoquer des convulsions<br />

(voir Intro.6.2.8.).<br />

− Déclenchement d’un épisode maniaque chez les patients atteints d’un trouble<br />

bipolaire, surtout avec les ATC.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!