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Amélioration du module d'élasticité du bois de Mélèze hybride (Larix ...

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4-162 Chapitre 4<br />

Le facteur "traitement" n'apparaît pas non plus significatif pour<br />

l'infra<strong>de</strong>nsité. Les <strong>de</strong>ux traitements fournissent en fait <strong>de</strong>s résultats<br />

pratiquement égaux : 412 kg/m³ pour les plants tuteurés et 410 kg/m³ pour les<br />

plants sans tuteur. Le soutien <strong>de</strong>s tiges ne semble donc pas limiter<br />

suffisamment la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> <strong>bois</strong> <strong>de</strong> compression par rapport à <strong>de</strong>s plants<br />

orthotropes sans tuteur, ce qui aurait pu être différent si les plants non tuteurés<br />

n'avaient pas subi, au préalable, <strong>de</strong> sélection sur l’orthotropie.<br />

Le facteur "Clone" est quant à lui très hautement significatif. L'héritabilité<br />

génotypique (h²G) atteint d'ailleurs 0,94. Cependant, comme le coefficient <strong>de</strong><br />

variation reste assez faible (CVP = 6,5 %) les possibilités <strong>de</strong> gain direct par<br />

sélection clonale restent limitées (Tableau 4.3.2).<br />

Tableau 4.3.2 Evaluation <strong>de</strong> l'infra<strong>de</strong>nsité (kg/m³) au niveau clonal pour le site <strong>de</strong><br />

Vielsalm, soit un ensemble <strong>de</strong> 20 clones représentés par six ramets.<br />

Détermination <strong>de</strong> différents paramètres génotypiques.<br />

Moyenne ETP CVP h²G h²Gi ∆GC Maximum Minimum<br />

(%)<br />

(Limites <strong>de</strong> confiance) (%)<br />

411 26,7 6,5 0,94 0,72 (0,58 à 0,86) 6,1 485 379<br />

Il est également intéressant <strong>de</strong> constater que si l'on divise l'échantillon en<br />

chacun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux traitements, ce sont les plants non tuteurés qui fournissent<br />

l'héritabilité génotypique la plus élevée (h²G = 0,92) alors que les plants tuteurés<br />

donnent une héritabilité inférieure mais malgré tout toujours élevée<br />

(h²G = 0,85). Notons que cette différence est essentiellement liée à la variabilité<br />

plus élevée <strong>du</strong> facteur "Ramet dans Clone" pour ce <strong>de</strong>rnier traitement (résultats<br />

non présentés).<br />

La prise en compte <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> <strong>bois</strong> <strong>de</strong> compression en tant que<br />

covariable permet d'expliquer moins <strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong> la variation totale et n'apporte<br />

pas <strong>de</strong> changement significatif en ce qui concerne l'héritabilité (h²G = 0,87)<br />

lorsque l'analyse <strong>de</strong> la variance est réalisée sur les rési<strong>du</strong>s <strong>de</strong> la régression entre<br />

l'infra<strong>de</strong>nsité et la présence <strong>de</strong> <strong>bois</strong> <strong>de</strong> compression. Le même constat est fait<br />

avec l'utilisation <strong>du</strong> diamètre comme covariable (h²G = 0,88).<br />

Notons enfin (Tableau 4.3.1) que la variance liée au facteur "Ramet", tout<br />

en étant supérieure à la variance rési<strong>du</strong>elle, n'atteint à peine qu'un tiers <strong>de</strong> la<br />

variance clonale.<br />

Cette première série <strong>de</strong> résultats montre que l'infra<strong>de</strong>nsité, mesurée sur <strong>de</strong>s<br />

boutures <strong>de</strong> <strong>Mélèze</strong> hybri<strong>de</strong> en pépinière, est une caractéristique fortement

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