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Amélioration du module d'élasticité du bois de Mélèze hybride (Larix ...

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2-38 Chapitre 2<br />

Sur Epicéa commun, SARTER (1986) a observé, comme dans le cas <strong>du</strong><br />

mo<strong>du</strong>le <strong>d'élasticité</strong>, une variabilité au niveau indivi<strong>du</strong>el bien plus élevée qu'au<br />

niveau inter-provenance ou intra-arbre. CHANTRE et GOUMA (1994),<br />

étudiant <strong>de</strong>s tests clonaux, ont montré un effet clonal prononcé sur la <strong>de</strong>nsité à<br />

largeur <strong>de</strong> cerne constante. Cet effet clonal a aussi été mis en évi<strong>de</strong>nce par<br />

ERICSON (1960), KENNEDY (1966) et WORRALL (1975) pour cette même<br />

espèce.<br />

HANSEN et ROULUND (1997) ont obtenu une héritabilité significative au<br />

niveau indivi<strong>du</strong>el mais relativement faible <strong>de</strong> 0,32 dans un test <strong>de</strong> clones<br />

d'Epicéa <strong>de</strong> Sitka comportant un total <strong>de</strong> 629 ramets pour 191 clones, la<br />

<strong>de</strong>nsité étant, dans ce cas, estimée via l'utilisation <strong>du</strong> Pilodyn.<br />

Sur Douglas, DEDECKEL (1994) a observé aussi un effet "arbre"<br />

considérable pour les caractéristiques <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité évaluées par<br />

micro<strong>de</strong>nsitométrie. De plus, KING et al. (1988) ont confirmé la forte<br />

héritabilité <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité estimée sur <strong>de</strong>s carottes <strong>de</strong> sondage dans un test <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>scendances et ont mis en évi<strong>de</strong>nce la prédominance <strong>de</strong> la part additive <strong>de</strong> la<br />

variabilité génétique <strong>de</strong> cette caractéristique. Cette part additive importante<br />

dans la variabilité génotypique <strong>de</strong> cette caractéristique a été également<br />

rapportée par NICHOLLS et al. (1980) et DEAN (1990) sur Pinus radiata.<br />

Chez Pinus taeda, dans un test <strong>de</strong> <strong>de</strong>scendances, TALBERT et al. (1983)<br />

ont obtenu une héritabilité génétique significative <strong>de</strong> 0,44 et 0,45 pour<br />

l'infra<strong>de</strong>nsité mesurée respectivement sur <strong>bois</strong> juvénile (7 ans) et sur <strong>bois</strong><br />

mature (20 ans).<br />

Chez Pinus elliottii, à partir <strong>de</strong> 39 clones greffés âgés <strong>de</strong> 3 à 5 ans <strong>de</strong>puis la<br />

plantation, ZOBEL et al. (1962) ont obtenu <strong>de</strong>s héritabilités génotypiques<br />

comprises entre 0,54 et 0,63.<br />

Avec <strong>du</strong> matériel clonal constitué d'arbres âgés (55 à 118 ans), VELLING<br />

(1974) a obtenu aussi <strong>de</strong>s héritabilités génotypiques très élevées (0,72 et 0,88)<br />

sur Pinus sylvestris.<br />

Chez Pinus radiata, DADSWELL et al. (1961), dans un essai réalisé sur<br />

22 clones représentés par <strong>de</strong>ux ramets, ont obtenu <strong>de</strong>s héritabilités<br />

génotypiques <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 0,75 pour l'infra<strong>de</strong>nsité pour un groupe <strong>de</strong> 3 cernes<br />

d'un âge <strong>de</strong>puis la moelle <strong>de</strong> 6 à 8 ans.<br />

Enfin, pour cette même espèce, NICHOLLS (1967) a présenté <strong>de</strong>s<br />

héritabilités génotypiques variant <strong>de</strong> 0,23 à 0,60 calculées pour 22 cernes

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