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Endoscopie 2004 Argumentaire mise en forme 2006 v2 - SNFGE

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<strong>Endoscopie</strong> digestive basse : indications <strong>en</strong> dehors du dépistage <strong>en</strong> population<br />

versus 2D et 3D était respectivem<strong>en</strong>t pour les polypes de 6-9 mm de 34 versus 36 %<br />

et 64 versus 68 % pour ceux de plus de 10 mm.<br />

Ce résultat non significatif est différ<strong>en</strong>t de 2 études réc<strong>en</strong>tes. Dans la première (175)<br />

la s<strong>en</strong>sibilité et la spécificité de la coloscopie virtuelle 2D pour les polypes > 6 mm<br />

étai<strong>en</strong>t de 39 % et de 91 % et pour ceux > 1 cm de 55 % et de 96 % ; l'association de<br />

l'exam<strong>en</strong> 3D et 2D augm<strong>en</strong>tait la s<strong>en</strong>sibilité à 56 % (+ 17 %) et à 67 % (+ 12 %) pour<br />

les polypes de plus de 6 et 10 mm au prix d'une légère diminution de la spécificité<br />

respectivem<strong>en</strong>t égale à 86 % et 95 %. Dans la seconde étude de 1 233 pati<strong>en</strong>ts<br />

asymptomatiques âgés de 50 à 79 ans prospective et <strong>en</strong> double aveugle le recours<br />

d'emblée à la coloscopie virtuelle 3D comparée à la coloscopie optique (n = 1 233<br />

pati<strong>en</strong>ts) a montré une s<strong>en</strong>sibilité pour ces 2 exam<strong>en</strong>s de 89 versus 92 % (NS) pour<br />

les adénomes de plus de 6 mm, 94 % versus 92 % (NS) pour ceux de plus de 8 mm et<br />

de 94 % versus 88 % (NS) pour ceux de plus de 10 mm (170).<br />

— Résultats de la tomod<strong>en</strong>sitométrie colique avec lavem<strong>en</strong>t colique à l'eau<br />

L’intérêt de la tomod<strong>en</strong>sitométrie du côlon pour le diagnostic de néoplasie<br />

colorectale (176-178) a été égalem<strong>en</strong>t évalué mais, à la différ<strong>en</strong>ce de la coloscopie<br />

virtuelle « classique » qui dist<strong>en</strong>d le côlon par insufflation de gaz, associée à des<br />

lavem<strong>en</strong>ts coliques à l’eau. Chez 35 pati<strong>en</strong>ts dont 30 étai<strong>en</strong>t explorés pour suspicion<br />

de CCR, la tomod<strong>en</strong>sitométrie abdominale avec lavem<strong>en</strong>t colique à l'eau par rapport<br />

au diagnostic établi par coloscopie ou exploration chirurgicale permettait (176) la<br />

visualisation de 13 cancers colorectaux, 3 des 4 adénomes coliques, 3 diverticuloses<br />

sigmoïdi<strong>en</strong>nes dont 1 compliquée d’abcès et 1 associée à un CCR et des 2 seules<br />

récidives confirmées chez les 5 pati<strong>en</strong>ts explorés après chirurgie pour CCR.<br />

Dans la deuxième étude (177) utilisant une méthode id<strong>en</strong>tique comparée avec<br />

l’exam<strong>en</strong> de la pièce opératoire, chez 30 pati<strong>en</strong>ts atteints de cancer colique, la<br />

s<strong>en</strong>sibilité pour le diagnostic du stade du cancer colique était de 66 % (20/30).<br />

Dans la troisième étude (178), 121 pati<strong>en</strong>ts atteints de CCR ont été explorés par<br />

tomod<strong>en</strong>sitométrie abdominale isolée (n = 64) ou associée à un lavem<strong>en</strong>t à l’eau<br />

(n = 57). Comparée à l’exam<strong>en</strong> anatomopathologique de la pièce opératoire, la<br />

s<strong>en</strong>sibilité pour le diagnostic du stade de Dukes était respectivem<strong>en</strong>t de 63 % et de<br />

84 % et celle de l’<strong>en</strong>vahissem<strong>en</strong>t de la paroi rectale de 61 % et 95 %.<br />

La méthode de tomod<strong>en</strong>sitométrie abdominale avec lavem<strong>en</strong>t à l’eau ou coloscanner<br />

à l’eau n’a pas été évaluée de façon prospective ou randomisée.<br />

— Résultats de la coloscopie virtuelle <strong>en</strong> cas de coloscopie classique incomplète<br />

La coloscopie virtuelle a été égalem<strong>en</strong>t évaluée comme complém<strong>en</strong>t d’exploration<br />

colique après coloscopie classique incomplète et pour le diagnostic de CCR <strong>en</strong><br />

dehors du contexte du dépistage des sujets à risque moy<strong>en</strong> et asymptomatiques. En<br />

cas de coloscopie incomplète (179), des polypes dans les segm<strong>en</strong>ts non explorés par<br />

la coloscopie ont été mis <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce chez 2 des 10 pati<strong>en</strong>ts inclus dans l'étude alors<br />

que la coloscopie virtuelle était normale dans les 8 autres cas. Dans cette étude, les<br />

résultats de la coloscopie virtuelle étai<strong>en</strong>t comparés à ceux du lavem<strong>en</strong>t baryté <strong>en</strong><br />

double contraste.<br />

Dans une deuxième étude (180), la coloscopie virtuelle a permis chez 40 pati<strong>en</strong>ts<br />

d’examiner 96 % des segm<strong>en</strong>ts coliques alors que la coloscopie classique n’<strong>en</strong> avait<br />

examiné que 41 %. La cause du caractère incomplet de la coloscopie a été<br />

déterminée par la coloscopie virtuelle dans 74 % des cas, mais 9 polypes id<strong>en</strong>tifiés<br />

Anaes / Service des recommandations professionnelles / avril <strong>2004</strong><br />

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