DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit

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pe jure.ac(]tsundi. fl. Jrrogali.:>e soheredis, Da:mnuo If"gate. ne naturali "!li,O. 1~4 DICESTE, LIVRE eo nominatim data sunt, non, Quisquis mihi heres erit, S. 14· Si.coheredis mei portio exhausla sit mea integra , et illarn vindicavero : Cassius contundendas esse partes existimat: Proculus contra. In qua specie et Julianus Proculo adsensit: quam sententiam probabiliorem esse puto. Sed et divus Antoninus judicasse dicitur COl11 miscendasesse utrasque partes in compu.,. tatione legis Falcidiec, S. 15. Si coheredem meum post aditam hereditatem adrogavero, non dubitabitur , quin separandte sint portiones , perinde atque si coheredi meo heres exstitissem. S. 16. 5i liz annes singulos legatum sit Titio, quia multa legata et conditionalia sunt, cautioni locus est, qUie in edicto proponitur, Quanti» amplius acc/pu , rcdd), S. '7. Id quod natura hereditati dehetur , et peti quidem non potest, solutnrn vera non repetitur , non esse compulandum ill hereditate quidam putant. Sed, Julianns et ha-c ex eventu augere patrimonium , aut non augere existimat , et x X X V, TIT R F: I I. institue purernent pour une moitie de fa succession et conditionnellement pour l'autre moitie. Cependant, si un coheritier refuse d'accepter sa portion, elle accroitra 11 la verite ason coheritier , mais ce coheritier ne sera pas pour cela oblige de payer en en tier les legs doni etoit charge le cohei itier reopudiant, si ce dernier en etoit charge nommement. Ceci ne seroit pas vrai si les heritiers etoient charges des legs par la forrnule generale , quel que soit celui qui me succede il paiera les legs. '4. La portion de man coheritier est epuisee en legs, la mienne est franche. MOll coheritier abandonne sa porlion, en consequence j'en de viens proprietaire par droit d'accroissement, Cassius pense que, pour savoir si je puis tirer la Falcidie sur les legs, je dois reunir et coulondre les deux portions de la succession, qui commencent it m'a p-. partenir it differens titres : en sorte que je ne puisse tirer la Falcidie qu'autant que les leps excederont les trois quarts de ces deux portions reunies. Proculus est dun sentiment conlraire. Julien s'est range du cote de Cassius, dont je crois Ie sentiment plus probable. L'empereur Antonin a aussi decide dans la merne espece , que, pour deduire la Falcidie , l'heritier devoit reunir les deux portions. 15. Si un coheritier acquiert Ja portion de son coheritier apres qu'il a accepte la succession, par exemple s'il prend en adrogation ce coheritier , il n'y a pas de doute que les deux portions ne doi vent pas etre reunies , mais que la Falcidie pouna eire retranchee sur chaque portion en particulier , comme si un coheritier acquerroit la portion de son coheritier 11 titre de succession. 16. Si Titius a re';ll un legs annuel, cornme ce legs est multiple et conditionnel , il Y aura lieu 11 la caution dent parle l'edit du preteur , c'est-a-dire que Ie leg
D E L A L 0 I F el: qui par cette raison ne sont pas exigibles , quoiqu'clles ne seroient pas dans le cas d'etre rendues si elles avoient ete payees. Mais Julien pense que l'evenement {era voir si ces creances augmentcnt ou non la suocession: car si elles sent acquittees , l'heritier en recoit Ie paiement enqualite d'heritier ; il doit par consequent en tenir compte vis-a-vis des Iegataires dont il voudra diminuer les legs par la Falcidie, 18. Si Ie debi teur est heritier de son creancier, quoiqu'il soit libere de sa dette acause de la confusion qui se fait dans sa personne, neanmoins la succession est veritablernent plus opulente a raison de cette creance. Ainsi, malgre que la dette soit eteinte par l'acceptalion de la succession, l'heritier devra cependant la compter au nombre des biens quand il s'agira d'estimer les forces de la succession. 19. On a demands si on devoit prelever sur les biens de la succession , avant d'en faire l'estimalion pour la Faloidie , les depenses Iaites pour elever un monument au defunt? Sabin pense que ces.depenses ne doivent Hre prelevees qu'autant qu'il a ete necessaire de construire un monument au defunt. Marcellus, consulte sur la question de savoir si la depense considerable ordonuee par Ie testateur pour ses funerailles et son monument, devoit etre prelevee sur sa succession comme les autres dettes , a repoudu qu'on ne devoit prelever que la somme reellement depensee pour les funerail Ics. Car, par rapport ala depense faite pour la construction d'un monument, on ne doit pas observer la meme chose; parce que la construction d'un monument n'est pas une chose aussi necessairs que le convoi funehre et la sepulture. Ainsi celui a qui le testateur a leglle nne somme pour lui elever un monument, souffrira comme les autses legataires le retrancliement de la Falcidie. 2. Marcellusaa bv. 22 du Digeste, On ne do it pas en ce cas accorder une somme plus considerable que celie qui est necessaire pour la construction d'un monument ordinaire. ALe I D I A. r;1) hereditario jure id quoque capi : ideoque et in restitutionem hereditatis venturum, S. 18. Si debitor creditori heres existat: quam vis confusione liberetur, tamen Iocu pletiorem hereditatern percipere ,vi· detur: u t computetur ei , quod debet , quamvis aditione confusum sit. . S. 19· De impensa monumenti nomine facta queeritur , an deduci debeat? Et Sabinus ,ita deducendum putat , si neoessarium fuerit monumentum extruere. Marcellus COllSUltUS, all funeris monumentique impensa , quantam testator fieri jussit , in eere alieno deduci debeat, respondit, non arnplius eo nomine, quam quod funeris causa consumptum est, deducendum. Nam ejus quod in ext ruetionem monumeuti erogatum est, diversam esse causam: nee enim ita menumenti sedificafionem necessariam esse, ut sit funus ac sepultura, Idcirco eum cui pecunia ad faciendum monumentum Ie... gata sit, Falcidiam passurum, ~. Marcellus lz'h. 22 Digestorum; Nee amplius concedendurn erit, quam quod sufficiat ad speciem modicarn monumenti. 3. Paul au liv. unique sur la LQl5. Paulus lib. singulari ad Legem Falculia, Si l'heritier institue a vendu nne succession insol vable l on aura de la peine a.se Falculiam, Si heres institutus earn hereditatem, qme solvendo non est, vendiderit : vix 20 it Si deb; tOTerediteri succe..erit De;rnptn.. fll' nei-is , et mouu''' menti, De venditore hereditatis ne .. sclveude,
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