DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit

DEL A L 0 I F
riche, qu'un autre donneroit plus d'argent
pour retirer le sien s'il etoit en la puissa~ce
d'aut mi. Celui merne qui est ell possessIOn
du fils nature! dun autre, n'est point cerise
avail' Ie pI ix qu'il pourroit retirer du pere
en lui vendant ce fils. Cet esclave doit ('tre
estiuie suivant sa valeur reelle, c'est-a-dire
comme un esclave en general, et non pas
en particulier comme le fils d'un tel. It ell
est de mr-rue d'un esclave qui a fait tort a
quelqu'u n ; on doit l'estimer suivant sa valeur
actuelle: car son delit ne le rend pas
plus LJnkieux. Pedius ecrit aussi qu'un esclave
qui a ete institue heritier depuis la
mod de son maitre n'est pas plus precieux ,
pal' la raison quil peut etre vendu davantage.
En eflet , toute autre personne instituee
heri tihe , n'eu est pas pour cela plus
riche avant qu'elle ait accepte la succession;
el si mon esclave est institue heritier ; je
n'en deviens pas pour cela plus riche dans
le moment, pan.:e qu'il peut y avoir bien
des raisons pour que je 11e lui donne pas
lordre daccepter la succession qui lui est
dNe,ce. II est bien vrai qu'il acquiert celie
succession pour moi , lorsque je lui permets
de I'accepter; rnais ee seroit contend re les
temps que de dire que je suis devenu plus
riche a vaut cette acceptation.
I. Si till testateur a un dcbiteur insolvable,
on UP,
compte dans les biens de La suecession
que ce qui pouna etre exige de la
creance.
2. La difference des lieux et des temps
en fait quelquelois une par rapport au prix
cit,S chases. L'huile n'est pas d'un merne prix
n Rome et en 1>pagne dans les bonnes annees
et dans les mati vaises ; cependant, meme
dans ce cas-ci , it ne taut pas estimer les
choses en fixant leur valeur suivant la cherte
du moment, au celle qui peu t quelquefois
su rvenir , quoiqu'eilc arrive raremeut.
64. Utpien au !t"tJ. 13 sur fa Lot Julia et
Papia,
Si un Iestateur a Iait celte disposition dans
son testament, je charge man heritier de
donner a Lucius-Titius une somme de clix,
et de plus lout ce qui pourroit lui etre reterlll
en vel'll! de la loi Falcidia, it est
certain que la volonte du leslatem doit etre
executee, et que Lucius-Titius ne doit pas
souilrir de la Falcidie.
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fuisset. Sed nee ille , qui filium alienum
possidet , tantum habet, quanti eum patri
vendere potest: Nee expectandum est,
dum vendal : sed in prteseniia , non qua
filius alicujus, sed qua homo a-stimatur,
Eadem causa est ejus servi, qui noxam nocuit.
N ec enim de!inquendo quisque pretiosior
fit. Sed nee here.lern post mortem
testatoris institulum servum tanto pluris
esse, quo plui is venire polest, Pedius
scribit. Est enim absurdum, ipsum me
heredem inslitutum non esse locupletiorem,
antequarn adeam ; si autem servus
heres invtitu lus sit, statim me locupletiorem
efI'eetum: CLUll multis can-is accidere
possit , ne jussu nostro adeat. Adquirit
nobis certe , dun adierit, Esse aulem
pra-poslerum , ante nos lccupletes dici 1
quam adquisierimus,
s. I. Cujns debitor solvendo non est ,
tantum habet in bonis, quantum exigere
potest.
S. 2. Nonuullarn tamen pretia varietatem
loca, temporaque ad lerunt. Nee
enirn tantic/em Hornte et in Hispania
oleum restiruahitur : nee continuis sterilitatibus
tantidem, quanti secundis fructibus
: dum hie quoque non ex momentis
ternporurn , nee ex ea qU