DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit

DEL A L 0 I F ALe I D I A. 19f
ilge jusqu'a vingt ans sont reputes devoir vicesimum quantitas alimenlorum tri­
durer Irt-nI ~ aus , et on retient sur ces alimens
la Falcidie en consequence de ce
ginla auuoru m eompulelur, ejusque
calcul. De vingt avingt-cillq ans , les alimens
sont reputes devoir durer vingt-huit ans;
de vingt cinq a trente , ils sont reputes devoir
durer vingt-cinq ansi de trenle 11 trenteciuq
reputes devoir durer vingt-deux ans;
de Irenle-cinq it quarante, vingt ans; de
qnarante 11 cinquante reputes devoir durer
autant d'annees , mains uue , qu'il en reste
a celui 11 qui les alimens sont laisses pour
avail' soixaute ans ; de cinquante a cinquanteeinq
reputes devoir durer neuf ans; de
cinquante - cinq a so ixar.te , sept ans; de
soixante et au dela indefiniment reputes devoir
durer ciuq aus. Ulpien ajoute que cette
methode est aussi d'usage pour calculer un
legs dusulruit. Cependant on a coutume, depuis
le premier age jusqu'a trente ans , de
fixer les alimens comrne devant eire dus pendanl
Irente ans; depuis rage de trente ans, les
alimens sont censes devoir durer autant d'an­
I1ees qu'il en manque au It\gataire pour avail'
soixante ans ; ell sorte que jamais les alimens
ne sonl censes devoir eire dus pendant
plus de trenle ans. Ainsi , si on legue
?\ une republique un usufruil, au simplement
, au a la charge d'entreteuir des jeux,
eet usufruit sera repute devoir durer trente
aus.
I. Quelques-uns pensent qu'un heritier, qui
aura soulenu qu'un effet que les legataires
vouloient faire comprendre dans les biens
de la succession lui appartenoit en propre,
et centre iequel les legataires auront preuve
(lue cet effet dependoit de la succession, ne
pourra plus retenir la F'alcidie sur cel effet:
par Ja raison qu'il n'y a point de difference
entre detourner un eilet de la succession et
llier qu'il en depende. Ulpien rejette, avec
raison, ce sentiment.
69. Pompanz'us au It"v, 5 sur Sabin.
Si Un testateur a legue l'usuCruil de ses
biens, les dettes doivent eire deduiles sur
tous les efl'ets de la succession; parce que.
depuis Ie senatus-consulte porte sur cefte
matiere, il n'y a aucun effet de la successian,
meuble au immeuble , fongible au non
fongible, clui n'entre dans ce legs d'usuf'ruit.
quantitatis Falcidia pra-stetur. Ab annis
2'erO piginti usyue ael annum vicesimum­
quintum, annorum viginti octo: ab annis
vigintiqllinque usque ad aunos Irigillla,
annoruru viginliquim_p'e: lib annis tri-:
glilta usque ad annos trigintaquinquo ,
annorum vigintiduo: ab annts triglilla_
quinque usque ad annos quadraginta,
annorum viginti : ab annis quadraglilta
usque ad annes quinquaginta, tot auno­
rum computatio fit, quot a-tati ejus ad
annum sexagesimum deerunt, remisso
uno anna: ao anno verb quinquagesin,o
usque ad annum Ljulllqllagesimumquin­
tum , armorum uovem : ab annis qUlilqua.
gtiztaquinqllc USqUA ad annum sexagesi­
nium , annorum seplem: ab annis se.1:aginta
, cujuscunque eetatis sit, annorum
quinque. Eoque nos jure rlti Ulpianus
ait, et circa cornputationem ususfructus
Iuciendarn. Soliturn est- lam en a prima
a-tate usque all annum trigesimum , COl1l­
putationem annorum trigiuta fieri : ao
a nnts ~'ero triginta , lot annorurn compu­
tationem inire, quoI ad annum sexagesimum
deesse videntur. N unuuam ergo
amplius quam triginta annorum computatio
initur. Sic denique, et si reipublicre
ususfructus legelur, sive simpliciter , sive
ad ludos , triginta annoruui computatio
fit.
S. 1. Si quis ex heredibus rem PI'O­ Si h~res rem
propri;'fH esse
priam esse contendat.deiucle hereditariam cont