DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit

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De libertatc.
Si t -etat or- fllturo
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lieder;l.
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DIe EST ~, L 1 V 1\ E XXXV, TITRF. II.
S. r, Aliqnis dicet , quid ex conlrario,
si a,de a.lilam hereditatcm adquisierit
servus ? Et euo qua:-ram , si debitoris, qui
tunc non erut solvendo , ampliatse facultales
Iuerunt ? Et cum in isto plncueril ex
post facto uheriurem videri fuisse heredi
talem , sicnti cum conditio cre.liti exti
lit post mortem, ita etiarn peculii incrementum
plenioreiu faciet hereditatem.
S. 2. Screvola notat : Quid ergo, si
idem Sf'rVlIS d efuncto et alii dena d ebuit ,
et una decem [iabuit ? Augetur scilicet et
his hereditas, decem, quoo d.Iuncto naturaliter
d ebebantur , in hereditale manenlibus.
g. 3. Is qui in bonis unum iiluntaxat
servnm habebat , legavit eum 'I'itio , et
fidei ejus commisit , ut post triennium
manumitteret. Debet ex eo, quod interim
ex operis servi ad 'I'itiurn pervenire potest,
quarta apud heredem remauere .
quemadmodum si directo post triennium
servo libertatem dedisset, ejusque USUDlfructnm
ei legasset, aut ei proprietatern
per fideicommissum reliquisset.
S· 4· Stichum tibi servo tuo decem legal'it:
vel conlril, tibi decem, servo tuo
StichulJI, librrta!emquc Stichi fidei "jus
commi,it Lex Falciclia minuit legata, Re·
dimere ab hercc1e partem debe$, quemadmodl'ull
si libi utrullhIue legasset.
S. 5. Srepius evenit I ne emolumentull1
considerable d epuis la mort du creancier ,
et celui Ott tout autre debiteur du defunt
seroit depuis sa mort devenu moins solvable?
r , i\lais, dira- t on, SlIPP(}SOIlS au contraire
que 16 pecule de lesclav e , qui eloit
peu considerable lors de la mort du creancier
, ait ele depuis la mort, mais avant
l'acceptation de la succession considerablement
augmente par des acquisitions qu'a
faites l'esr.lave, Je demancle rnoi-meme si lr.s
facultes dun dcbiteur qui, lors de la mort
n'etoit pas solvable, sent censees augrnentees
au profit de la succession du creancier rEt
comme il est decide que dans ce derni-r
cas la succession du crcancier est censee
devenir par ce nouvel eveneusent plus opulente
, de me-me Clue si sa creance etoi t conditionnelle
, et que la condition n'arrivat qu'apres
sa mort, de meme aussi I'augmeutation
du pecule de l'esclave doit ptre CCTl5ee e11­
richir la succession de son creancier.
2. Scevola ajonte cette remarque: Supposons,
dit-il, que ce meme esclave de l'heritier
d evoit au cletunt et a un autre une
somme de dix , et qu'il ellt pareille SOll1l1Je
de dix dans son pecule. Celie sornrne de
dix qui se Irouve dans Ie pecule de l'esclave,
reste dans la sucession du creancier
a qui elle est due naturellement, et par consequent
l'augmente dautant.
,3. Un testateur qui n'avoil pour tous biens
qu'un esclave, l'a legue it Titius, et I'a
charge, par fideiconunis , de l'aflranchir an
bout de trois ans. L'heritier doit retenir SOil
quart sur I~ profit qu'il firera des travaux
de l'esclave pendant le temps iuterrnediaire.
11 en seroit de meme si Ie testateur avoit
laisse directement la liberte 11 son esclave
au bout de trois ans , et qu'il en eut leglle
ou laisse par, fid eicommis it quelqu'un l'usufruit
au la propriete.
4. Un testateur vous a It'gue l'esclave
Stichus, et 11 votre esclave une somme de
dix; ou au contraire il a legue Ii votre esclave
l'esclave Stichus ,el it vous line somme
de dix , et vous a charge, par fideicommis ,
(l'