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Espagne - Portugal

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Les rías altas et les rías bajas offrent un bassin de<br />

croisière diversifié dans une jolie région sans impliquer<br />

une longue traversée pour le plaisancier britannique ou<br />

français. Un bon exercice de navigation pour les<br />

amateurs, compensé par des mouillages sûrs par<br />

n'importe quel temps, ainsi qu'un nombre grandissant<br />

de petites marinas où l'on peut facilement faire de l'eau<br />

et du carburant, tout cela incite certains plaisanciers à<br />

revenir année après année. De nombreux ports se sont<br />

développés depuis 1985, profitant généralement aux<br />

bateaux de pêche comme aux yachts - ainsi, le<br />

nombre de marinas entre El Ferrol et Bayona capables<br />

d'accueillir des bateaux de passage de plus de 10 m est<br />

passé de trois en 1984 à sept en 1994 et à quatorze en<br />

1 999. L'objectif est apparemment d'implanter au moins<br />

une marina dans chaque ria, et de protéger d'autres<br />

ports par des digues nouvelles ou prolongées offrant<br />

une bien meilleure protection.<br />

Encore plus important peut-être, alors qu'il y a 15<br />

ans on trouvait très facilement des pompes de gazole<br />

vendant du Gasoleo B aux bateaux de pêche, il était<br />

pratiquement impossible entre La Corogne et Bayona<br />

d'acheter du Gasoleo A, plus fortement taxé et exigé<br />

(par la loi) pour les yachts. La corvée de porter les<br />

jerrycans de gazole depuis une station-service, de le<br />

transporter en annexe jusqu'au bateau, en<br />

refroidissait beaucoup. En revanche, d'ici l'été 2000,<br />

i l devrait y avoir au moins une douzaine d'endroits où<br />

trouver du Gasoleo A (propre) et remplir directement<br />

les réservoirs. A terre, d'importantes améliorations<br />

des infrastructures - notamment du réseau routier<br />

- ont grandement résolu le problème du transport<br />

pour les membres d'équipage arrivant ou repartant<br />

par avion<br />

Les rías du nord, les rías altas, sont souvent plus<br />

petites, séparées par de plus grandes distances de côte<br />

exposée et généralement élevée. Par vents du large, la<br />

côte sous le vent peut devenir dangereuse - quand il<br />

y a du brouillard, les lumières des phares situés en<br />

altitude peuvent être complètement invisibles. En<br />

général il n'y a qu'un ou deux ports dans chaque ria.<br />

Au sud du Cap Finistère, les rías bajas constituent un<br />

bassin de croisière plus abrité dans un paysage plus<br />

aimable. La plupart offrent une série de ports et, si on<br />

le désire, il est souvent possible de changer chaque<br />

jour de mouillage pendant une semaine sans sortir en<br />

pleine mer. Il y a de très belles plages dans les rías<br />

altas comme dans les rías bajas, souvent<br />

pratiquement désertes.<br />

A peu d'exceptions près, les entrées des rías sont<br />

larges et profondes et les dangers sont bien balisés,<br />

mais ce n'est pas toujours le cas en dehors des<br />

chemins battus et parfois même près des ports. Les<br />

feux, les bouées et les balises sont généralement bien<br />

entretenus, à part le fait que les changements mineurs<br />

- en particulier les nouvelles peintures - puissent<br />

prendre des mois si ce n'est des années à être signalés<br />

officiellement.<br />

Dangers<br />

Il y a deux principaux dangers artificiels dans la région.<br />

Le plus frappant est la Zone de Séparation du Trafic au<br />

large du Cap Finisterre - voir page 39- mais elle se<br />

trouve maintenant à presque 20 milles en mer et<br />

affecte à peine le plaisancier côtier.<br />

L'autre danger potentiel dans les rías est le grand<br />

nombre de viveros - parcs à moules - mouillés en<br />

masse partout où c'est abrité. Ces radeaux sont<br />

habituellement construits exprès, mais parfois il s'agit<br />

de pontons reconvertis, portant chacun environ une<br />

vingtaine de perches basses sur l'eau qui dépassent de<br />

chaque côté, auxquelles sont accrochées des cordes<br />

de fibre de coco. Les moules s'accrochent aux cordes<br />

et sont récoltées par des bateaux équipés de bras<br />

hydrauliques. Les câbles d'ancrage plongent presque à<br />

l a verticale pour permettre l'accès - il est<br />

normalement possible de naviguer au milieu des<br />

radeaux mouillés, et généralement entre eux et le<br />

rivage (ils sont apparemment mis par au moins 5 m de<br />

fond). C'est seulement lors des navigations de nuit que<br />

les viveros se révèlent être des obstacles sérieux, et les<br />

risques de collision sont alors bien réels.<br />

Les zones de viveros signalées sur les plans de ce livre<br />

ne sont pas définitives. Dans la première moitié des<br />

années 1990, on trouvait peu de viveros au nord de la Ria<br />

de Muros, mais ils sont réapparus ces dernières années<br />

dans les rías altas, jusqu'aux Rías des Ares y Betanzos.<br />

La plupart des viveros (mais pas tous, loin de là) sont<br />

balisés par des bouées, le plus souvent sphériques et<br />

jaunes avec des voyants x, éclairées FI.Y, le cas échéant.<br />

Enfin, le nombre de petits bateaux de pêche est aussi<br />

un danger indéniable : ils ne sont éclairés ni pendant<br />

qu'ils pêchent ni lorsqu'ils rejoignent la terre ou leur lieu<br />

de pêche. En revanche certains bateaux plus grands ont<br />

des projecteurs tellement puissants sur le pont qu'un<br />

voilier approchant - correctement éclairé - est peu<br />

susceptible d'être vu. Donnez par principe un large tour<br />

à ce genre de bateaux.<br />

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