paradoxal inflige aux intervenants. Dans ce modéle d'interaction, le pole.passif, ici l'enfant, est cens6 rdpondre au désir de la projection de l'autreme. Ceci a le mérite de soulever le probléme de l'induction fantasmatique,mais aussi le demérite de risquer le glissement vers le fantasme del'enfant mauvais bien retrouve chez nos intervenants. Mais nedevons-nous pas comprendre qu'il puisse exister un certain fiou dansune interaction où Ie parent non encore vraiment individualiseinterpenktre avec un Moi infantile non encore individudis6 ?RELATIONS PARENT-MALTRAITANT-INTERVENANTEn analysant les interviews, nous avons vu que nous avonsregroupe <strong>des</strong> themes tels que doute, deni, toute-puissance, impuissance,clivage, deferse d'en parler, banalisation, Ces m&anismes de defensesemblent alterner les deux fies <strong>des</strong> defenses maniaques et depressives :- tantût ils correspondent aux m6canismes de défense <strong>des</strong> parents maltraitants: projections, deni, clivage, prise de position maniaque decontrôle et d'omnipotence ;- tantôt ils sombrent dans la depression avec confusion, coupure <strong>des</strong>pensées et victimisation.C'est corne si l'intervenant ne pouvait que s'identifier à l'un oul'autre <strong>des</strong> partenaires en action dans la maltraitance et que, réactivédans ses propres positions schizo-paranoi<strong>des</strong>, pour éviter ia depressiondans laquelle s'enfoncent certaines impulsions, il prendrait le partimaniaque de la toute-puissance.Ce faisant, que devient le Y désir w de l'intervenant : dksir altruisteapparemment traduit en terme de relation d'aide ou de désir de changement?. . . chez l'autre (celui-ci parait d6ja plus contestable vu la blessurenarcissique qu'il infi ige).Quel que soit le désir conscient de l'intervenant, tout semble sepasser comme s'il ne pouvait que s'identifier, soit l'enfant agressedkpressif, soit pour s'en défendre l'enfant (parent) agresseur,
Malheureusement, sans le savoir et sans le vouloir, le voila engagédans une relation dite de u burn out B qui donne ce qu'on a appel6 lesinterventions blanches (Agostini, 1990(1)). Ce processus relationneln'mkne aucune mobilisation et s'engage dans une r6p4tftion sans fin.Lt- psyckanalystw de groupe cornaissent bien ,tes interrelationrs.Cl. Pigo@ (lm)(18) nous d&rBt Bs interactions group<strong>des</strong> d'un groupe&drapeutique d8@nfm& qui essaie de sortir d'un fantsme d'imagomaterns?IHe toute-paaissmte 119% mmque da, contenarat. L'alternance <strong>des</strong>objets pageiels bons et mauvais est immobilis6 dans 141 garadoxalit6 ettous %a enfan& suni cap& pis l'ego& de maîarise de l'un dkux. Toussont saisis tels nos intemenanB dans les filets de son contr6le. Dans cecas, nous dit C. Pigoa, l'identification projective n'a pas le pouvoird%Iabosation de Ira repr&en&tion imagoïque maternelle primaire, Elien'aboutit pas et taisse le sujet prisonnier d'une imago maternelle encoreplus primitive cloaque ou chaos - congiom4rat d'objets partiels (Piaogrmede Piera Aulagnier, 1978 ",On a par16 du transfert massif, envahissant <strong>des</strong> psychotiques : laqualité du transfea a ici la même puissance. Voici ce qu'en ditJ,G. Badarocio : Dans la condition psychotique, deux tendances oubesoins imp6rieux coexistent : un besoin réet de I'appareil psychique defusionner avec un autre exterieur réel, en cherchant etablir une symbiosequi lui permette de se servir <strong>des</strong> ressources du Moi de l'autrecome si elles iui étaient propres (corne celle d'une m&re avec un petitenfant) et une autre tendance au moyen de laqueile sont rhctivées etactuaiish <strong>des</strong> experiences traumatiques douloureuses, <strong>des</strong> angoisses depersécution intenses, <strong>des</strong> v6cus de vide et de mort. Le patient se voitainsi compulsivement conduit à calmer 1 'angoisse psychotique au moyendu contrOle omnipotent de la relation objectale, ce qui s'exprime alorsdans les wnduites sadomasochistes, les cornplicith perverses, Ies misesen actes psychotiques.., sOn comprend ainsi la sorte de captation que subit l'intervenant et satentation toute fhérapeutique d'y céàer.Mais le contrtlle qui nous est administré a le pouvoir de nous subjuguer,saisir, sidérer, de nous barrer nos pens6es, de nous couper nosliens associatifs. Nous devenons come l'enfant, <strong>des</strong> objets sous
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