En effet :. pour l'item 65 : - L'intervenant reconnaft la compbtence <strong>des</strong> autres,. pour l'item 66 : - L'intervenant veut collaborer avec les autres.En faisant parler les chiffres, la toute-puissance prise globalementse retrouve dans 84 % <strong>des</strong> cas.L'impuissance dans 7,4 % <strong>des</strong> cas.<strong>Les</strong> réponses adequates dans If % <strong>des</strong> cas. Nous avons tenu pouradéquates les repenses faisant état de rtSflexion à l'appui d'un changementde position, Frappés par la massivité <strong>des</strong> réponses dans fa toutepuissance,nous allons essayer d'en analyser lie discours.LE DISCOURS DE LA TOWSPUISSMCED'une manikre géndraie, ces intervenants semblent faire leur diagnosticeux-mhes et ils agissent seuls ensuite. Nous serions rapidementprgts a leur faire confiance si leurs dires correspondaient A une objectivitétraduite en eficacitd. Mais leurs opinions traduisent <strong>des</strong> idées personnelleset leur action ou inaction se solde souvent par la repétition <strong>des</strong>mauvais traitements, parfois par le suicide d'un parent, ou l'eparpillementde la famille, Bizarrement, ils ne semblent pas faire Ie Iien entreleurs attitu<strong>des</strong> et ce qui se passe alors dans fa famille.Leur discours, truffë de paradoxes apparemment inconscients,révèle que même lorsque Ia preuve <strong>des</strong> mauvais traitements est faite, ilsne signalent toujours pas. Dans l'ensemble, ils semblent attribuer unpouvoir presque magique la relation de confiance » qui éventuellements'&ablit avec le parent : si la mère coopère, tout va bien. L'intervenantdans ces cas ne se remet pas en cause, même s'il fait état, 2 taphase suivant, de l'évolution cat-rtrophique de la famille.Ensuite, la relation se poursuit sans qu% aucun moment il ne soitquestion <strong>des</strong> mauvais traitements : en u parler » est rapporté comme unefaute lourde de conséquence : c'est acculer Ies gens au désespoir !
Même lorsque les enfants sont décrits brûfes aux cigarettes ou aufer a repasser, porteurs d'hématomes ou les membres cassés, il fauta comprendre la mbre w.En général, lies parents sont a blanchis r : 4 11s sont au bout durouleau P su « immatures w, 4 md I~gtOs ta, 4 étrangers W , ce sont u leursmétho<strong>des</strong> éducatives S. On laisse u stagner B. On csmprend que dans cecontexte : signaler est culpabilismt, l'intervenant.,.signale 81 contrecoeur!( Quand on signale, on coupe la relation on prefêre laissercette sale besogne a d'autres B. a Signaler c'est ouvrir un parapluie w,revient souvent dans la bouche da intervenants. a Parler, agir ressemblent2 <strong>des</strong> mauvais traitements infligés cette fois à la famille. u Penser rmême parfois paraft dommageable. a forsqu'on soupçonne les mauvaistraitements ils le sentent d ne reviennent plus. B On voit commentdevient suspecte toute demarche utile 2 la protection de l'enfant commesi tout dévoilement, même le plus secret, était interdit.Parallblement, les autres services avec lesquels ils semblerait que lacallâhration s'impose sont dgcrits comme inefficaces et dangereux. AI'hBpital, l'enfant y u subirait B <strong>des</strong> radios, le personnel est contre lesparents. <strong>Les</strong> juges placent Ies enfants ...A aucun moment, un regard lucide ne semble porte sur le parent.<strong>Les</strong> services habilités à le faire sont dkvalorisés : a On va avoir lesservices sociaux sur le dos. r,<strong>Les</strong> centres medico-psychotogiques sont taxés de supeSiciels :a Pour savoir, il faut vivre dans les familtes », déniant ainsi le travailélaboratif et le pouvoir de détection <strong>des</strong> consultations médicales.La relation 6tablie avec le parent maltraitant doit être 3 l'origine decet etat d'esprit. Cette relation idklisée garait sans doute immobiliserdans une attente inactive les travailleurs medico-sociaux.Nous allons donc essayer de. recherches les raisons de cet 6tat defait,Parler <strong>des</strong> mauvais ~aibements est deaigré par sertairas. C'est parcontre valorisé par d'autres : a SB 1'011 parle, on peut aiareter les mauvaistraitements. P, Lii encore9 Ci est doragt6 B Iba parole un pouvoir magique.C'est aussi une manaikre de bmdiser que de croire que les mauvais Brai-
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Bien qu'utilisant ces trois mbmes m
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Bibliographie
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