face a la difsrence, a l'absence et se développer. Le Moi restera immature,incapable de tolbrer la frustration, la dépression, d'blaborer lesangoisses de sdparation et donc de crder <strong>des</strong> symboles 6.<strong>Les</strong> dommages psychiques causés par la maitraitance sont manifestementtrb profonds. Le parent et I'enfant sont fixh dans un registre oùles actes ne sont pas encore a traduisibles en pens6es et communicationsw (Mac Dougall, 1978 ('O)), oii les mots ne peuvent contenir lesémotions et les sentiments.Pour l'enfant comme pour le parent, la réalit6 est mauvaise, empiétante,menaçante, II en dhule, semble-t-il, une haine de la réalit6intdrieure et extérieure(') B. Ils haïront donc les émotions - rait6interne - qui n'ont pas dtd wntenues et transfomées par l'objet etseront de ce fait trop intenses pour être contenues par leur Moi immature.Ils haïront tous les appareils qui permettent l'appréhension de larhlité, Ainsi la pensée verbale en tant qu'u appareil de prise deconscience de la réalité (0 a sera endornagée et attaquée. La communicationverbale, qui implique une relation tt <strong>des</strong> objets totaux et ndcessiteune distance suffisante & l'Objet pour pouvoir penser a lui (Meltzer,1980 (l?), subit un profond prbjudice. Le langage est un maiateur sanscontact imediat, dont ta condition sine qua non est que le sujet parlantsoit u hors de(*? w l'objet. Or, dans la maitraitance, il y a relationd'u inclusion r&iproque w (Racamier, 1978 (Ig)), qui deracine le symbole.Comme le dit Hanna Segai : <strong>Les</strong> problkmes de la formation dusymbole doivent toujours être exmin& dans le contexte de la relationdu Moi avec ses Objets (19) S. Lorsque le parent renvoie brutalement 2l'enfant ce qu'il ressent de mauvais en lui - enfant et parent -, le sujetn'arrive plus a parler avec certitude de lui quelqu'un, ni m2me êtresQr pour lui de ce qu'il ressent ('7, B.Nous avons le sentiment que la maltraitance est une repétitioncompulsive d'un « désastre primitif S, que l'enfant et le parent sontproches d'une mort psychique, qu'ils ne sont, comme dit Bion (1983),ni vivants ni morts (1) w : il n'y a chez eux aucune temporisation, aucunprojet, aucun processus. Leur lien Ia réalité est, comme nous l'avons6. <strong>Les</strong> symboles permettent d'étnbfir un lien entre la &alité interne et la réalité externe. * <strong>Les</strong>ymbole est utilisé non pour nier mis pour surmonter la perte (19) ., écrit Ham Segal.
vd, ext~Cam(~%e~t vi&. Acx dER6rences g$sr$raaionnel%a et sexuel%es quiêo~siit~ent t( :e r3c et ~ E C I r$a*,3t$ n (Chasse@et-Smi~ge~, 19'73 Go)) se~ri;3s:*,taa araa %te E",=&XG :s:e Ees g&a&raGoass. Tout sa passe comme si--W. ,A g$~ei&*:~;c sl\exg~it G~leceemepze de mort t'au@@. C'est une ddndec-Ç:P-.G ., dsr; tyya i i'm s.2 b'mtre n (Be~enoJY, 1984 (2if), me: épreuve een,orce sms mxc6, s12s tiens pefiszat, saas m$C%BatEon psychique, smElmites SOUS %e sce~ gie &a Foi dea glus fort. L'eniiseat et le p8ent noasciSOBA 2ppms att travers <strong>des</strong> dmc~~iptiol~s faites pax les intemenmbcomme deux ennemis.Il nous a sembk5 que les ineemenariits ont peu repéré la honte de cesparents, Or, cet affect nscissiquo est masque? tout comme leursdécep5ons et leurs blessures. Ces blessures narcissiques sont liées àl'échec de leur relation avec leurs propres parents et demeurentcomme une plaie non cicatrisee - u Moi peau B troue. Aussi tiennent-ilsti dissimuler l'absence d'amour, les empiétements qu'ils ont subis et dontils ont honte par crainte que ces mauvaises relations originaires ne seréphtent .%Is ne peuvent s'exposer, montrer leurs failtes, par peur d'êtreanéantis. III y a chez eux une méfiance de base, qui entrave touteconfiance 8 f 2gard d'un Objet exterieur par peur d'une ddception, d'unerépétition du traumatisme. Ils ne pourront plus u accepter les gratificationsnarcissiques ni les solliciter de manihre efficace x, (Grunberger,1975 (2%). Ils se sentent indignes, sans videur, ne peuvent s'aimer, nepeuvepiî: aimer. Ils se savent plus ou moins confus6ment immatures,incapabtes de faire face aux sollicitations pulsionneiles et perçoivent lecaractbre infantile <strong>des</strong> mauvais traitements. C'est sans doute pour cetteraison qu'ils les cachent. <strong>Les</strong> mauvais traitements désignent IeurspuBsiolns non résolues, le deuil non effectue, la mauvaise relation avecleurs parents, * Ils vivent donc crhroniquement sous le signe de lapdsiow non résolue B (Haynd, 8977 (239, de l'anachronisme, Cetteinintegration Ieur barrera le franchissement <strong>des</strong> étapes de la vie.Ces déceptions constituent la racine de leur dépression w (Green,6983 03) qui, elle, est souvent perçue, voire surinvestie par les intervenants.Ils surmontent toutefois le traumatisme en le niant, en le cachant,La honte s'oppose 2a %a verbalisation : l'autre ne doit pas savoir, Mais levif
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