10.07.2015 Views

Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

5" - M he le réquisitoire définitif du juge conclut avec prudence à<strong>des</strong> violences provoqu6es7 mais relève que la mére est accessible LL unesanction pende mesurée car elle paraît readaptable !Or, la jeune mére, mentiomk dans tous les rapports commegentille et bien mise, aidée par les assistantes <strong>sociales</strong> à récupérer sa filleLL sa sortie de prison, qui U: tient si bien sa maison », un jour frappe safille à nouveau. Cette derniére doit être hospitalisée pour une deuxiemefracture du crâne et, quelque temps aprés, cette même charmante jeunefemme tue deux de ses enfants puînés.Comme dit le pbre : « Ma femme nous a tous roulés. »Ensuite, nous constatons que les services d'intervention ont faitcollusion avec Le pbre en banalisant corne lui quand ii disait : u Mafemme ne délire pas, elfe raconte tout ça pour nous empoisonner. » Eneffett, le médecin psychiatre expert qui avait port6 le diagnostic dedélire paranoïaque centre sur sa fille a n'est pas entendu. Lorsque lamère adhére enfin à un traitement, le magistrat, matgr6 lui, fait uneerreur qui alimente le délire de la mixe.Comment expliquer cette serie de maladresses, d'erreurs, de retardsà y voir clair ?<strong>Les</strong> contre-attitu<strong>des</strong> relevées chez les premiers intervenants ne seretrouvent-elles pas au sein <strong>des</strong> différentes équipes d'intervention ? Nousavons pu retrouver chez tous le doute et même le deni <strong>des</strong> mauvais traitementsà l'origine du retard au signalement <strong>des</strong> services pédiatriquesqui pourtant auraient dû être au fait <strong>des</strong> signes de mauvais traitements ethabitués à signaler. Même après deux fractures de crâne, une fracturepelvienne, Ii6quipe u travaille » LL la remise de I'enfant chez sa mère !Ensuite, cette sorte de clivage en bon et mauvais objet s'est établiau sein <strong>des</strong> autres équipes : le psychiatre n'a jamais et6 entendu <strong>des</strong>équipes d'intervention ... Il y a les « bons * qui faisaient confiance à lambre et les « mauvais * qui la soupçonnaient de delirer. <strong>Les</strong> équipesd'intervention font alors collusion avec les paroles du pére : a Mafemme ne délire pas, c'est seulement une "empoisonneuse". » Il s'agit làd'une banalisation.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!