Guide d'aide à la décision pour la gestion du milieu agricole ... - IRSN

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Des vergers de cerisiers sont équipés de couvertures plastique faisant office de parapluie pour éviter l’éclatement et lapourriture des fruits (en développement). Les kiwis sont conduits en pergolas (le kiwi est une liane).La protection contre le gel peut être réalisée soit par aspersion au-dessus de la végétation, soit par brassage d’air par desgrandes hélices au-dessus de la végétation, soit par des chaufferettes.L’irrigation est le plus souvent réalisée localement soit par des goutteurs soit par des microasperseurs. Dans ce cas lafertilisation peut être apportée par l’irrigation.Des haies brise-vent peuvent être aménagées (équipement nécessaire dans la vallée du Rhône et le LanguedocRoussillon). Ces haies servent de réservoir à la faune auxiliaire. Les essences sont choisies en conséquence (ProtectionBiologique Intégrée). Des nichoirs à oiseaux insectivores peuvent y être installés.De nombreuses espèces fruitières nécessitent la présence de ruches pour assurer la pollinisation (4 à 6 ruches parhectare).STATIONS DE CONDITIONNEMENTLes produits peuvent être livrés bruts de cueille à un expéditeur ou à une coopérative de conditionnement et de vente.Le producteur peut également conditionner lui-même ses productions selon la nature des produits, la taille del’exploitation et le système de vente.Les stations fruitières sont dans des locaux plus ou moins fermés, équipés de systèmes d’aération statique ou dynamique,plus ou moins climatisés ou isolés thermiquement. Elles abritent du matériel de triage (d’une simple table à un triageélectronique), de calibrage (plus ou moins perfectionné), de conditionnement en barquettes ou de plateaux en bois ou encarton, de « filmeuses » de barquette et de plateau, de mise sur palettes, etc.Des chambres frigorifiques permettent de stocker la production sur de courtes périodes (quelques jours) ou sur plusieursmois (pomme, poire). Certaines exploitations disposent de tunnel de congélation pour le cassis et la framboise et dustockage correspondant.QUELQUES CRITERES TECHNIQUES CONCERNANT LES PRODUCTIONS FRUITIERES EN FRANCEFloraisonRécolteArbres fruitiers à feuillage caduqueAmandier mars septembreAbricotier mars juin-juilletCerisier mars-avril de mai à juillet suivant les variétés et les régionsPêchermarsde mi-juin à mi-septembre (étalement assuré par laprécocité relative des variétés)pas de stockage longue duréePrune avril de juillet à septembre suivant variété et régionPommier avril-mai de août à mi-novembrePoirier mars-avril août à novembreKiwi mars octobre-novembre (stockage de longue durée)Raisin de table mai-juin de août à octobreCassis mai juilletFramboise de printemps mars-avril de mai à juilletFramboise remontante juin à septembre de juillet à novembreNoyer mai octobreChâtaignier mai-juin septembre-octobreNoisetier mars août (en vert) septembreEspèces à feuillage persistantOlivier été de novembre à févrierClémentinier été décembre-janvier6/6
ELEMENTS SUR LES FILIERES AGRICOLESFICHE 5.3Eléments sur la filière vitivinicole------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------QUELQUES ELEMENTS SUR LE FONCTIONNEMENT DE LA FILIERELe secteur vitivinicole a un poids important dans l’économie française. Le vignoble s’étend en 2009 sur plus de 836000 ha ce qui correspond à environ 3% de la surface agricole utilisée. En 2009, la France représente 24,4 % du marchémondial des vins. La viticulture génère 9,5 milliards d’euros dont 5 milliards à l’exportation, ce qui correspond à 15 % dela valeur agricole produite. En 2009, la récolte a été estimée à 47,4 millions d’hL. Sur ce volume, 60 % du vin produit estdestiné au marché intérieur français et 27 % à l’exportation. Le reste est distillé.Quelques chiffres : le rendement de la vigne varie fortement en fonction des régions et est souvent compris entre 45 et 90 hL/ha. Unevigne produit 8 tonnes de raisin par hectare cultivé ; une souche très vigoureuse produit environ 1 kg de sarments par cep. En moyenne, 2 à 3 tonnes de bois sontproduites annuellement par hectare par une vigne ; la densité de plantation est comprise entre 4 000 et 10 000 pieds (ceps de vigne) par hectare ; les indices foliaires pour la vigne sont variables et compris entre 2 et 4.Pour la vinification, les flux suivants peuvent être indiqués : un hectolitre de vin produit entraine la formation de 2 à 4 litres de bourbes, de 2 à 4 litres de lies et de 15 à 20 kg demarcs ; 0,5 à 3 litres d'effluents sont produits par litre de vin élaboré.PRODUCTION-TRANSFORMATION-COMMERCIALISATIONLe premier maillon de la chaîne « production-transformation-commercialisation » est le viticulteur récoltant qui cultive lavigne et récolte le raisin. Il peut ensuite vinifier lui-même son vin (récoltant vinificateur) ou l’apporter dans unecoopérative (récoltant coopérateur).La coopérative réalise les étapes allant de la vinification à l’embouteillage et la commercialisation des bouteilles maispeut également commercialiser une partie en vrac. Les récoltants vinificateurs peuvent également commercialiser leursproduits en vrac ou en bouteilles. La mise en bouteilles peut être réalisée par des prestataires de service dont le matérielpeut être mobile et transiter d’une région à une autre.Les clients des coopératives, comme ceux des récoltants vinificateurs, sont les négociants, les cavistes, les grandessurfaces, la restauration ou les particuliers, sur le territoire national comme à l’étranger. Les transactions peuvent passerpar un courtier. Les négociants procèdent à des assemblages de vins provenant de différentes zones et commercialisentdans les grandes surfaces, chez les cavistes, les restaurants ou les particuliers. Les cavistes vendent leurs produits auxrestaurants et aux particuliers.Mis à part les étapes réalisées au niveau des coopératives, chaque type de transaction peut avoir lieu sur le territoirenational ou à l’étranger, ce qui peut être à l’origine d’une dispersion d’un produit contaminé au niveau mondial.LES ORGANISMES DE LA FILIERELa filière vitivinicole française est complexe. Elle regroupe de nombreux organismes ayant des missions précises. L’objetde ce paragraphe est de présenter les principaux organismes professionnels qui pourraient être des parties prenantes encas d’accident nucléaire ou lors de la gestion post-accidentelle. Tous ces organismes ont des implantations régionales etune représentation nationale (souvent à Paris). Les organismes représentant l’ÉtatLa filière vitivinicole française est très morcelée. Il n’existe pas une unique interprofession mais différents organismesrégionaux. Parmi ces organismes, on trouve :1/8Eléments sur la filière viti-vinicole
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