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Guide d'aide à la décision pour la gestion du milieu agricole ... - IRSN

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Système sur pré-fosses : les déjections sont gérées sous forme de lisier, principalement dans les systèmes «f<strong>la</strong>t deck » ou en cages californiennes. Selon <strong>la</strong> profondeur des fosses situées sous les cages, les déjectionsen sont retirées plus ou moins fréquemment au moyen de racleurs. La plupart <strong>du</strong> temps, elles sont encoredans un état liquide ou pâteux, et leur stockage se fait <strong>à</strong> l’extérieur dans une fosse prévue <strong>à</strong> cet effet. Cesystème a tendance <strong>à</strong> disparaître <strong>du</strong> fait des faibles densités qu’il permet mais aussi parce que lesdéjections sont sous forme liquide ou très pâteuse et leur valorisation ne peut se faire que par épandagelocal.Systèmes sur fosses profondes : dans ce cas, les poules sont élevées dans des cages compactes superposéessur plusieurs niveaux, disposées dos <strong>à</strong> dos et séparées par un canal d’évacuation des déjections (élevage enbatteries). Les fientes tombent sur des p<strong>la</strong>ques montées sous les cages où elles peuvent s’accumulerplusieurs jours, ce qui leur permet de commencer <strong>à</strong> sécher. Les déjections sont raclées périodiquemententre les étages <strong>pour</strong> qu’elles tombent verticalement au centre de <strong>la</strong> batterie. La récupération finale desfientes est effectuée sous les batteries dans une fosse profonde de 3 <strong>à</strong> 5 mètres. Les fientes s’accumulentainsi sous les cages pendant plus d’un an et peuvent atteindre un taux de matière sèche de 70 % <strong>à</strong> 80 %. Cesystème a également tendance <strong>à</strong> disparaître : il est difficile <strong>à</strong> maîtriser, très émissif de gaz et aussifavorable <strong>à</strong> <strong>la</strong> prolifération des mouches.Systèmes sur tapis : ces systèmes concernent les poules élevées en batteries. Une batterie est constituéede cages superposées et adossées deux par deux, sous lesquelles est installé un tapis de réception desfientes. Les fientes sont stockées pendant plusieurs jours sur les tapis, où elles font éventuellement l’objetd’un préséchage <strong>à</strong> l’aide de dispositifs variés (gaines de venti<strong>la</strong>tion, éventails, chariots sécheurs…). La miseen mouvement des tapis permet <strong>la</strong> récupération des déjections au bout de <strong>la</strong> batterie par un convoyeur <strong>à</strong>bande qui les amène dans un hangar de stockage où, remises en tas, elles peuvent atteindre au bout dequelques mois 60 % <strong>à</strong> 80 % de matière sèche.Les séchoirs extérieurs au pou<strong>la</strong>iller : depuis quelques années, de nouveaux systèmes de séchage,extérieurs au pou<strong>la</strong>iller, se développent. Dans ce cas, les fientes préséchées sont convoyées vers un tunnelde séchage. Différents modèles existent dont le principe est identique : il s’agit d’étaler les fientes encouches re<strong>la</strong>tivement minces (5 <strong>à</strong> 15 cm) sur un support perforé (tapis ou autre) et de faire passer au traversdes couches un flux d’air chaud en provenance <strong>du</strong> pou<strong>la</strong>iller. Ce système peut assurer un taux de matièresèche de 80 % <strong>à</strong> 85 %. Les poules pondeuses au sol et les vo<strong>la</strong>illes de repro<strong>du</strong>ction : <strong>à</strong> l’heure actuelle plus de 22 % de l’effectifnational de poules pondeuses n’est pas élevé dans des cages, mais au sol dans des bâtiments spécialisés,avec éventuellement accès <strong>à</strong> un parcours. Le sol des bâtiments est constitué de deux parties : une partie encaillebotis (en général 1/3 de <strong>la</strong> surface) où sont installés les nids de ponte et le matériel d’abreuvement, etune partie en terre battue ou bétonnée recouverte d’une litière (dans certains cas, l’élevage peut se fairesans litière). Les déjections <strong>à</strong> l’intérieur <strong>du</strong> bâtiment d’élevage sont gérées sous deux formes : des fientespures plus ou moins sèches sous les caillebotis et <strong>du</strong> fumier dans le reste <strong>du</strong> bâtiment. D’une manièregénérale les vo<strong>la</strong>illes de repro<strong>du</strong>ction sont élevées selon des modalités simi<strong>la</strong>ires <strong>à</strong> celles des poulespondeuses au sol.QUELQUES CRITERES TECHNIQUES LIES A L’ÉLEVAGE AVICOLELes éléments figurant dans le tableau 2 peuvent permettre <strong>d'aide</strong>r <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>décision</strong> en cas d’accident affectant uneinstal<strong>la</strong>tion nucléaire, notamment <strong>pour</strong> raisonner les flux associés aux élevages avicoles.La filière avicole compte une grande diversité de types d'élevages <strong>du</strong>e aux multiples types d'animaux élevés (vo<strong>la</strong>illes dechair [poulets, dindes, pintades, canards, cailles], poules pondeuses, vo<strong>la</strong>illes repro<strong>du</strong>ctrices, filière « foie gras »)5/6Eléments sur <strong>la</strong> filière avicole

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