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L'économie sociale des associations - CPCA

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• Impôts et taxes payés suite à la réforme fiscale de 2000 : TVA, taxe professionnelle, impôtsur les société, etc.• Nouvelles dispositions fiscales.Charges <strong>sociale</strong>sLes charges <strong>sociale</strong>s patronales versées sur 2004 par le secteur s’élèvent à 119,4 millionsd’euros pour 12 070 emplois équivalents temps plein annuels (emplois directs). Les charges<strong>sociale</strong>s salariales s’élèvent quant à elles à 48,3 millions d’euros.Si le tourisme est une activité économique productrice de richesses, il est aussi facteur dedéveloppement local et de lien social. Les équipements du tourisme associatif sont implantésparfois dans <strong>des</strong> territoires assez isolés ou peu habités où le risque d’exode rural estpermanent. Ils constituent souvent un pôle d’animation <strong>sociale</strong>, en dehors <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> devacances scolaires, dans la mesure où les collectivités territoriales ne peuvent répondre parleurs seuls moyens aux attentes et aux besoins <strong>des</strong> habitants.Apport social dans les territoires : Pour les populations locales, un hébergement du tourismeassociatif sur la commune c’est aussi bien souvent : Un accueil à caractère social (ex : hébergement social et hébergementtemporaire de personnes âgées). Une fourniture de services (ex : cantine scolaire, crèche, restaurationcollective en partenariat avec l’Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR)). Un accès à <strong>des</strong> infrastructures et <strong>des</strong> activités (piscine). Des prestations <strong>sociale</strong>s (ex : organisation d’une halte-garderie). Un impact sur la vie locale (ex : maintien de services publics type école).Modèle économique / Structuration <strong>des</strong> ressourcesFrançois Soulage, président de l’UNAT :« Le modèle économique de financement du secteur est différent selon qu’il s’agit del’immobilier ou de la gestion. Pour le fonctionnement et la gestion, il n’y a pas d’autreressource que le paiement de services par les usagers. Par contre, en ce qui concernel’immobilier, nous recherchons une part de financement public de l’ordre de 50%. En effet,dès lors que l’immobilier pèse pour 35% environ du coût de journée s’il est financé sur <strong>des</strong>ressources bancaires classiques, tout financement public permettant de diminuer l’impact dece financement permet de réduire d’autant le prix de journée. Un financement d’immobilier àhauteur de 50% par <strong>des</strong> fonds publics permet de diminuer le prix journée de 12 à 15%. Pourdiminuer encore l’impact du financement sur les prix de journée, il faudrait pouvoir disposerde crédits bonifiés en grand nombre, à condition que les institutions qui peuvent bénéficier deces prêts (HLM) puissent les utiliser pour construire <strong>des</strong> hébergements de vacances. »Le tourisme associatif est un vecteur très fort de développement économique local, demaintien de l’emploi, d’aménagement du territoire.Le tourisme social et associatif a pu bénéficier depuis une quinzaine d’années d’ai<strong>des</strong> del’Etat sous la forme d’un Plan Patrimoine depuis 1990 puis d’un Programme de Consolidation<strong>des</strong> équipements du tourisme social pour la période 2001-2006.Par ailleurs, le secteur a obtenu un soutien financier important <strong>des</strong> collectivités territoriales etorganismes sociaux.L’économie <strong>sociale</strong> <strong>des</strong> <strong>associations</strong>Etude <strong>CPCA</strong> – Avril 2007116

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