L'économie sociale des associations - CPCA

CAP France : Réseau professionnel du tourisme associatif décentralisé ?Sources : www.capfrance.asso.fr et propos recueillis auprès de Jean Michel Coeffé, directeur de lafédération Cap France, membre de l’Unat 188 , novembre 2006.Cap France fédère 101 villages de vacances, maisons familiales et hôtels de loisirs géréspar 70 associations indépendantes qui accueillent des vacanciers à des prix en rapport avecleurs possibilités. Les premiers relais Cap France ont été créés il y a plus de 50 ans pourpermettre aux familles nombreuses à revenus modestes de passer des vacances à moindrecoût.Cap France joue un rôle important dans l'aménagement du territoire puisque 70% de sesstructures sont implantées en zone rurale, notamment à la campagne et en moyennemontagne. Elle apporte un soutien à l'activité économique locale.Cap France a créé en 1990 son propre label ainsi que sa charte de qualité 189 qui classe sesrelais en fonction de leur confort et de leurs prestations. Les relais sont classés en un, deuxet trois cœurs "privilèges" en fonction de l'accueil, des services, de l'animation adultes etenfants, de la restauration, des équipements et de l'environnement.Cap France compte 100 relais de dimension humaine de 50 à 300 lits soit un total de 16200 lits pour 1 630 000 journées vacances en 2004.Ces associations de tourisme social ont été confrontées ces quinze dernières années à uneclientèle plus exigeante, au désengagement des pouvoirs publics et à la concurrence dusecteur lucratif. Face à la contrainte de l'équilibre économique, la fédération a pris denouvelles orientations qui passent, entre autres, par la promotion d'actions dedéveloppement local et durable.Une spécificité associative : la gestion désintéressée« (…) Notre point fort est également, en vertu de la loi 1901, le réinvestissementsystématique des excédents de chaque association gestionnaire dans sa structure, pour unmeilleur fonctionnement du service: en termes d'accueil, d’amélioration des équipements,de qualité des activités et des animations proposées. »Faire face au désengagement de l’Etat et à la diminution des aides sociale« Force est de constater qu'aujourd'hui nous n'accueillons plus ces familles à revenusmodestes qui étaient le public pour lequel nos associations s'étaient constituées au départ.D'autant que les aides aux vacances des CAF ont été drastiquement réduites et que lespouvoirs publics se désengagent. Pour y pallier, nous nous associons à des opérationstarifaires en travaillant régulièrement avec le Comité d'aide sociale ou la Bourse Solidarité188 Interview en intégralité dans la Vie Associative n°9 « l’économie dans les associations », CPCA, janvier2007.189 http://www.capfrance.com/fr/wysiwyg.php?code=charteL’économie sociale des associationsEtude CPCA – Avril 2007133