Le combat spirituel - Laurent Scupoli.pdf - Abbaye Saint Benoît de ...

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déterminée était apparemment fort bonne ; mais en effet elle avait un vice, c'est que c'était sa volonté propre, et ce vice fut la cause de sa chute, tant il est vrai que nous ne saurions rien penser ni rien faire qui soit bon, sans le secours de la puissance de Dieu. Tenons notre âme libre de toute sorte de désirs, qu'elle soit toute entière à son action, présente à ce qu'elle fait, à ce qu'elle pense, sans souffrir que les soins de ce qu'elle fera ou pensera hors de l'instant de son action, la tiennent aucunement partagée. Néanmoins il n'est défendu à personne de l'appliquer à ses affaires temporelles, par une sollicitude prudente et avisée, selon la nécessité de son état, ces choses prises comme il faut, sont de l'ordre de Dieu, et n'empêchent nullement la paix intérieure et l'avancement spirituel. Nous ne saurions rien faire de mieux pour bien employer le présent, que de toujours offrir à Dieu notre âme nue et dépouillée de tous désirs, et nous tenir devant sa divine Majesté, comme un pauvre faible et languissant, qui n'a rien, et qui ne saurait rien faire, ni rien gagner. Cette liberté d'esprit sans engagement en nous, et hors de nous pour dépendre absolument de Dieu, est l'essentiel de la perfection. Il n'est pas concevable quels soins la divine bonté daigne prendre d'une créature, qui est ainsi toute à elle. Elle a agréable qu'elle lui communique son cœur avec confiance. Elle veut bien lui éclaircir, et lui résoudre ses difficultés et ses doutes ; la relever quand elle est tombée ; lui remettre ses fautes, toutes les fois qu'il la trouvera préparée à s'en repentir ; car Dieu est toujours le Prêtre éternel, quelque pouvoir qu'il ait donné à saint Pierre et à ses successeurs, de lier et de délier, il ne s'en est pas privé lui-même tellement, que si son Confesseur ne lui veut pas administrer les saints Sacrements si souvent qu'elle le désirait, sa Majesté la reçoit et lui accorde pardon toutes les fois qu'elle vient à lui avec confiance, douleur et amour. Ce sont les fruits de ce saint attachement. 162
Chapitre X. Que les obstacles et les répugnances que nous trouverons à cette paix intérieure, ne nous doivent point contrister. Dieu permettra que cette sérénité intérieure, cette solitude de l'âme, cette paix et ce saint repos du cœur se trouveront bien souvent troublés et obscurcis par les mouvements et les fumées qui s'élèveront du propre amour et de nos inclinations naturelles. Mais comme sa bonté permet ces choses pour notre plus grand bien, elle aura toujours soin de répandre sur la sécheresse de nos cœurs, la douce pluie de ses consolations, et cette pluie, non seulement abaissera cette poussière, mais lui fera produire des fleurs et des fruits dignes de l'agrément de sa divine Majesté. Ce renversement de notre tranquillité intérieure, et ces agitations causées par les émotions de l'appétit sensitif, sont les combats où les Saints ont gagné les victoires qui leur ont fait mériter leurs couronnes. Quand vous tomberez dans ces faiblesses, ces dégoûts, ces troubles et ces désolations d'esprit, dites à Dieu d'un cœur aimant et humilié : Seigneur, je suis la créature que vos mains ont formée, et l'esclave que votre sang a racheté ; disposez de moi comme de ce qui est à vous, et de ce qui n'est fait que pour vous, et permettez-moi seulement d'espérer en vous. Bienheureuse l'âme qui saura ainsi s'offrir à Dieu au temps de l'affliction ! Et quoique vous ne puissiez pas sitôt ranger votre volonté à celle de Dieu, il ne faut point vous en attrister : c'est votre croix ; il vous commande de la porter et de le suivre, lui-même ne l'a-t-il pas portée ; pour vous enseigner à la porter ? Faites réflexion sur son combat du Jardin des Olives ; sur cette résistance de l'humanité, qui dans ses faiblesses lui faisait dire : Mon père, s'il est possible que je ne boive point ce Calice ; et sur cette force de son âme, qui s'élevant au-dessus de la faiblesse du corps, lui faisait aussitôt ajouter d'une humilité profonde : Que ma volonté ne soit pas faite, mais la vôtre. 163
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Lorenzo Scupoli Le combat spirituel
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Chapitre XV. - De quelques autres a
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Chapitre XLIX. - De quelques consid
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Avertissement du Libraire Pour conn
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l'an 1610, l'édition qu'on donné
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Achile Gegliardo, Jésuite, et fame
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Au Kyrie, eleison. Je vous demande,
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Agneau de Dieu, qui avez bien voulu
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Le Combat Spirituel. Personne ne se
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suggérer dans l'oraison des pensé
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Et en effet, quoiqu'à prendre les
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d'avoir jamais la défiance de nous
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que l'époux des âmes, qui frappe
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C'est encore une illusion bien comm
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qui est la troisième chose que nou
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qui en jugent selon la raison, et p
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est aveugle et rempli lui-même d'o
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divine. Que si dans tout ce que nou
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Chapitre XI. De quelques considéra
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De là vient qu'il se trouve si peu
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Vous êtes peut-être agité de mou
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manière que ce soit ; et encore qu
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Que si quelquefois, la tentation vo
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jusqu'à ce qu'on vienne à regarde
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Quelque faible que vous vous trouvi
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plus dangereuses, qu'il sait l'art
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La cause intérieure vient d'un exc
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généralement tous vos ennemis, co
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présentent dans la voie de la perf
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d'où naissent tous les mouvements
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Lorsque vous faites quelque bonne a
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Seigneur : Ôtez-le du monde, ôtez
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Mais si vous voulez profiter d'une
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victoire. Aussi ont-ils d'ordinaire
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forme dans notre cœur, est un mouv
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que je me sépare, ni que je m'élo
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pensées que Dieu lui donne, et de
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C'est pourquoi accoutumez-vous à e
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de l'éternité vous n'étiez rien,
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principal auteur, c'est lui que je
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Si Dieu, qui pour s'attacher plus
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Toutes ces raisons vous paraîtront
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est la connaissance certaine du pla
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Je dis de même de certaines sortes
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Chapitre XL. Du temps que nous devo
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vous aurez tout ce que vous désire
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