P L A G E - Les Sables d'Olonne

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SOCIÉTÉ ANONYME des CHARBONNAGES DU ROANNAIS (Bassin de la Loire) Siège social : 21, rue de Grammont Capital social : UN MILLION Emission de 6,000 obligations de 300 fr. Amortissables eu 35 années, à partir de 1877, et rapportant 15 fr. par an,.paya bles par semestre le 1er janvier et le 1er juillet. GARANTIES Les obligations ont pour garanties : la concession de Mines* qui sont très- considérables, — le M atériel «Se la Compagûie, constructions, machines à vapeur, bâtiments, etc., etc. Les travoux d’exploitation se composant de deux grands puis déjà forcés, des galeries d’extraction ; en un moi, de tout l’agencement nécessaire à uns exploitation de charbonnages. Les concessions de la Compagnie, situées dans le centre industriel le plus important de France, peuvent fournir une extraction de plus de 2 0 ® .® 0 ® T o n n e s par an, pendant plus de D E U X S I È C L E S . Prix d’émission : 240 FRANCS. Payables comme suit : En souscrivant fr- A la répartition 5 ® Au \ 5 septembre 5 ® Au 15 octobre Au 15 novembre S 4 tO fr Il sera bénéficié 6 0/o l’an pour les versements anticipés. L’intérêt ressort à 6 1/2 pour cent sans compter la prime d’amortissement. La souscription sera ouverte Le mercredi 23 et le jeudi 24 août 1876. A Paris, chez M. Buisson, banquier, directeur du comptoir des coupons, 10, place de la Bourse, et 11, rue Feydeau. Dans les départements, chez tous les banquiers correspondants. Les titres au cours moyen et les coupons échéant en août, septembre, octobre et novembre seront reçus comme espèces. La cote officielle sera demandée à la Bourse de Paris et à celle de Lyon. On peut souscrire dès à présent par correspondance. 317 Les imprimeurs gérants : RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— TOURS Annonces diverses Etudes de Me TIREAU, avoué aux Sables-d’Olonne, et de Mc GOULI- PEAU, notaire au même lieu. A . V E N D R E P ar suite de conversion de saisie immobilière en vente sur publications volontaires 1er LOT Une maison Située aux Sables-d’Olonne, rue de l’Amidonnerie, composée de plusieurs pièces au rez-de-chaussée ; un premier étage comprenant huit chambres à coucher ; avec puits, cour, un grand jardin renfermé de murs, et autres servitudes. — Cette maison et le jardin en dépendant sont parfaitement disposés pour l’établissement d'une maison. 2e LOT U n e n is tls o n , située aux Sables-d’Olonne, même rue, consistant en un rez-de-chaussée élevé sur caves, salon, salle à manger, cuisine ; un premier étage comprenant huit chambres à coucher ; des mansardes et un belvéder ; avec cour, puits, écurie, remise et jardin. 3e LOT. Une petite maison, composée de deux chambres basses. Cette maison est contiguë au deuxième lot et est située rue de l’Amidonnerie. 4e LOT. Une petite maison composée de deux chambres basses, située rue du Bastion. ET 5e LOT. Un grand terrain, situé au même lieu, entre les rues du Bastion et dQ la Grand’Muraille ; comprenant environ 4,000 mètres carrés, et porté au cadastre sous le n° 793 de la section E du plan. Tous ces immeubles sont à proximité de la plage. Pour les renseignements, s’adresser audit Me GOULIPEAU, notaire. JEU NOUVEAU CARTES NOUVELLES FILOUTERIE IMPOSSIBLE L a B a n q u e - C h i f i r e s Ce jeu, qui est uue imitation du Trente-Quaranie, se joue avec les cartes à numéros, brevetées S. G.D .G. qui ne sont que des chiffres. La Banque-Chiffres est clairement expliquée dans une courte notice. En vente, la Notice et ses Cartes ï A Paris, J uquin, rue de Lanery, 32. — Aux Sables, Mayeux, rue du Centre. — Veuve Foucher, rue de l’Hôtel-de-Ville. CARTES A NUMEROS. Brevetées S. G. D. G. Ces Cartes à jouer ne sont que des chiffres. P ar leur simplicité elles sont préférables aux cartes ordinaires pour la plupart des jeux de Banque, tels que : Baccrat , Vingt- et-un, Lansquenet , Trante-Qua- rante. Elles ne peuvent douner lieu à aucune erreur dans la composition du point ; les GRECS n’en veulent pas, parce que, disent-ils, avec ces chiffres on ne peut TRAVAIL LER. — Travailler, on sait ce que cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles, on a inventé des jeux nouveaux où toute filouterie est impraticable. Ces jeu x offrent la plus complète sécurité à ceux qui veulent bien prendre le jeu comme distraction, mais qui ne veulent pas être volés. A Paris, chez JUQUIN, rue de Lanery, 32, aux Sables, chez MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez Ve FOUCHER, rue de l’Hùtel-de- Ville. ELIXIR CONTRE LE MAL d e MER Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140, rue du Temple. Sables-d’Olonne, O O Iü V , Pharmacien de première classe, ancien interne des hôpitaux de Paris. Et dans toutes les villes maritimes et de bains de mer. Prix avec l’instruction 2 fr. 50 J. BERTRAND Correspondant de la Cie des Chemins de fer de la Vendée. VOITURES EWOUS GENRES pour excursions. Service spécial d’omnibus pour tous les trains. 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Demander le patron BRIZARD, cale du passage, aux Sables 13 LE*BIEN PUBLIC DE PARIS Journal quotidien, politique et littérair* LE PLUS VABIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX Informations rapides et précises Exptdié par Us trains-poste du soir PRIMES EXCEPTIONNELLES I>a Réforme économique, Le Journal des Jeunes Mères, La Vie domestique, etc. D É P A R T E M E N T S ïjroii mois : I 5 fr. | Six mois : 3 0 fr. | ïïq an : 6 0 fr. Un Numéro : 1 5 centimes ENVOI DE NUMEROS SPECIMENS ^ Sur demande par lettre affranchit Paris, R ue Coq-Héron, 5 Chez les parfumeurs et Coiffeurs U n a n c i e n m i l i t a i r e , marié, sans enfants, demande une place de garde p a rtic u lie r S" eosacierge. S’adresser au bureau du journal. LA RÉFORME ÉCONOMIQUE REVUE BI-MENStfELLE Des Questions Sociales, Politiques. Fiscales, Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales P a r a ît le i eretJe 15 declîacjue mois PAU LIVRAISONS DF, SEPT FEUILLES GRAND IN-8* 112 pagesi Tout abonné a droa à un abonnement d’un an au b ie n i u b ia c , moyennant 58 fr. au li ‘ii de 70 P rim e* «5averses A.JBOKTIN^MBjJN'TS ; Un an, 24 fr. | Sii mois, 12 fr. | Trois mois 6 tt. Prix du Numéro: X Franc. Paris, Eue du Faubourg-Montmartre, 15 J? * ■ A . VENDRE Une belle collection de Coquillages fossiles et quelques v ie lle s g r a v u r e s S’adresser au bureau du journal. 1 4 , r u e d e l'H ô te l- d e - V ille RONGIËR Draperie, rouennerie et nouveautés Costumes de baiîib, depuis 4f. 75 A VENDRE OU A LOUER Vaste maison meublée Au centre du Remblai Aux Subies S’adresser à Me BARREAU, notaire auxdits Sables. 9 B O R G O G N O t S S , 0 Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX SABLES. Chemises et faux cols en tous genres GRAND CHOIX de cravates & foulards aux mêmes prix qu’à Paris. 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A3 r-*- I Ct> O o+eo » Cb R-x* cS îi I O R £ Of. 05 ci, (to £ O 0 1 0+-. ►o r O ^ T H O c - ? ® 9 2 “ • 2 B- W E s 5. © VJ» ^ C l o c; > Pd n a tS' î> a Cd o t-H w & e _ CD O- _ CD P * Cn CD g O h- E3 M P-OQ^ » K- o ® ® s » ® “ ’o ® S o S „ B ® sr 5 % a ro „ g C» p p> ÇSm g 2 ff® p p B I ^ * g 9 3 5 c g Q 5* © ° en cQP § • 5 . IMPRESSIONS DE TOUTES SORTES EN NOIR ET EN COULEURS
ABONNEMENTS P ayables tLa-m ce Un mois. . . S Pour la saison desbains. . fj 1 O c e n t i m e s l e n u m é r o . BUREAUX : LibrairieM îyeux, r. du Centre, REVU E MUSICALE Deux représentations d’opéras justement appréciés, le Toréador et Galaihèe, ont mis en relief le talent des artistes qui composent notre troupe lyrique. Dans l’œuvre d’Adolphe Adam,M. Dangon,dont nous regrettons la perte, s’est montré comédien habile, chanteur intelligent : dans les deux pièces ,Mme Brunet s’est maintenue avec éclat dans la faveur du public qui a rendu un hommage mérité à cette pureté vocale argentine,métallique,à cette exquise délicatesse de chant qui la distingue. Il y a toujours quelque chose de vague, de poétique dans ce fil sonore qui naît au-dessus du lac paisible et transparent de l’harmonie, s’étend et se prolonge, sans se briser jamais, et finit par s’exhaler morendo, dans les vapeurs de l’air, comme ces imperceptibles tissus qu’avril balance dans la lumière du printemps ; aussi le charme est-il indescriptible. Deux rappels à la Ire représentation de Galathée ont affirmé les sympathies de nos dileünnti pour notre excellente prima dona, fort bien succédée du reste, surtout parM. Mareux qui a si spirituellement détaillé les couplets de la Paresse. Les concerts ont toujours le privilège d’attirer au casino les sérieux, les nombreux amateurs de l’art, grâce à la variété des morceaux choisis et à l’excellence de leur exécution, et c’est justice. Tout le monde proclame les progrès de la musique (et,sur ce point, j’aurai plus tard à constater qu’ils pourraient être plus marqués si nos enfants recevaient une meilleure éducation artistique) ; les exécutants les plus extraordinaires se succèdent et se dépassent comme les flots de la marée montante ; le sentiment de la véritable exécution gagne de jour en jour du terrain ; une véloeité monotone, un luxe stérile d’habileté mécanique fait place au prestige si varié, si éloquent d’une interprétation intelligente et passionnée. Qu’entend-on, en effet, au théâtre, par ce mot : un grand artiste ? C'est, si je ne me trompe, celui qui sait rendre avec vérité, élévation et puissance les rôles qui lui sont confiés, et sa réputation est d’autant plus haute que l’acteur se mesure avec des conceptions plus fortes. Celui qui porte sans faiblir le fardeau du répertoire classique, qui se montre l’égal des héros de Corneille ou des personnages de Molière se trouve, par cela même, placé au premier rang. Quelque habileté qu’il déploie sur une scène inférieure,l’artiste qui n’apoint lutté corps à corps avec ces terribles athlètes n’est malgré tout qu’un artiste de 2e ordre. C’est là la pierre de touche, l’épreuve suprême et définitive, c’est cette lutte victorieuse ave3 les plus beaux génies dont l’huraanité s’honore qui asseoit sur une base indestructible la réputation d’une Mars ou d’un Talma, qui les rend pendant quarante ans l’idole d’un public fas ciné par un jeu toujours nouveau parce qu’il est toujours vrai, toujours rajeuni par une méditation incessante. ^ D E S S A B I . E S - D O t O N N E ^ Journal Politique el Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et le Dimanche De tout temps les conditions du succès en musique ont été les mêmes pour les artistes. Si en dépit de tous lts caprices et de tous les engouements de la mode, Baillot a été le premier des violonistes, c’est parce qu’il avait voulu avant tout rester l’interprète fidèle des plus beaux génies dont s’honore l’art musical ; c’est qu’à force de vivre dans leur intimité il avait su faire passer en lui cette chaleur communicative, ce goût toujours pur, cette mesure exquise et cette proportion qui est la première condition du beau dans les arts ; il vivra dans les âges à venir comme le premier sur son instrument, parce que grâce à une prQfondeur et à une souplesse merveilleuse, il avait pu suffire à tout ce qu’exige de qualités, souvent opposées, l’interprétation d’auteurs aussi divers que Bach, Boccherini, Mozart et Beethoven. Que l’on ne vienne pas m’objecter qu’il faut'sacrifier au seul pouvoir : qui ne se disejœ pas, à la mode, en un mot, pour c o l Sjferir les applaudissements du public: npjj/car tout en constatant tristement la frivolité des masses, je sais rendre hommage au bon goût de ceux qui, moins rares qu’on ne le suppose, planent dans les régions élevées et sereines de l’art et je demanderai, puisque je parle de Baillot, à notre élégant violoniste, M. Bénistant ( il ne s’offensera pas du rapprochement ) s’il n’a pas recueilli plus de suffrages dans l’exécution bien sentie d’une touchante mélodie de Schubert que dans un caprice d’Alard. M. Chizalet n’est-il pas plus applaudi dans la Rêverie de Schuman que M. Cazella dans ses plus excentriques compositions? Je l’avoue sincèrement, il m’est impossible de séparer l’exécutant des compositions qrnil interprète, il me semble qu’on ne peut être sublime qu’en jouant des choses sublimes et qu’on ne saurait être varié en faisant toujours la même chose. Ai-je tort de penser ainsi ou suis-je dans le vrai ? Je ne sais. C’est un point que le temps éclaircira sans doute, et qu’il éclai- cira.j’en suis sûr,au profit de la vérité,qui peut être obscurcie un instant, mais qui finit toujours par triompher des faux Dieux et de leurs idoles. F. N ic o t. {La suite au prochain numéro.) CHRONIQUE THÉÂTRALE La charmante comédie de Georges Bi- chard, les Enfants, a obtenu la semaine dernière un immense succès. On a déjà joué deux fois cette ravissante comédie et on la jouera encore si l’administration de notre Casino, toujours désireuse de satisfaire ses abonnés, veut bien faire droit aux nombreuses demandes qui lui ont été adressées. Cette pièce, qui sort tout à fait de l’ordinaire^ provoqué au plus haut point l'admiration du public. Durant les trois actes, l’attention était des plus soutenues ; on applaudissait, on pleurait tout à la fois ; en un mot, les spectateurs étaient ravis, émerveillés de l’œuvre et des interprètes. Sans vouloir être exclusif et rabaisser l’éclat des autres comédies qui ont été représentées sur notre scène, il est permis de dire que les Enfants est une comédie d’un genre plus élevé et que la moralité y est plus apparente et plus vraie. Combattre les préjugés, telle a été la pensée de l’auteur. Et, calquant nos mœurs, il a étalé ces sots préjugés du monde qui enchaînent la liberté de l’homme au point de lui faire oublier tout sentiment du devoir pour l’abandonner tout entier à son égoïsme. Nous n’analyserons pas cette comédie ; qu’il nous suffise de dire qu’elle est essentiellement moralisatrice et que nous nous réjouissons d’autant plus du grand succès qu’elle vient de remporter auprès d’un public aussi choisi et aussi amateur du bon goût et de la saine littérature, que certaines feuilles encapucinées , comme, par exemple, la Dé/?«se(s’évertuentà combattre, dans un langage des plus violents, le théâtre, qu’ils classent parmi les plaies rociales. Tout beau, messieurs les Défenseurs sociaux , modérez ces transports d’indignation. Vous ne demandez pas qu’on le supprime ; vous êtes vraiment trop bons; mais vous demandez qu’il ne nous déprave pas. Hé quoi ! n’est-ce pas le moyen de mettre l’homme en garde contre les travers, les préjugés, qui sont, à coup sûr, les plaies de la société, que de 'es étaler au grand jour ? Le pilote instruit évitera l’écueil qui doit briser le navire. Les austères spartiates ne produisaient-ils pas en public les esclaves enivrés, afin d’inspirer à la jeunesse l’horreur de l’ivresse, et la pousser à la sobriété ? Donc, pour combattre les préjugés, montrons-les dans tout ce qu’ils ont de ridicule et souvent d’immoral. Quand on sait où est le mal, il est facile de se mettre en garde contre lui. C’est ce que M. Georges Richard s’est, attaché à faire ressortir dans la spirituelle comédie des Enfants qui, comme nous le disions plus haut, a fait l’admiration de tous, parce qu’elle est vraie, parce qu’elle bat en brèche et foule aux pieds ces préjugés qui tendent à sacrifier le plus sacré des devoirs, à ce qu’on est convenu d’appeler les exigences du monde. L’interprétation a été parfaite. Auteur et acteur étaient confondus dans le même applaudissement ; le premier pour ses idées si délicatement exprimées et le second pour la façoa intelligente avec laquelle il faisait ressortir les beautés de l’ouvrage. Nous placerons en première ligne M. Mergy, qui a partagé les honneurs de la soirée avec Mme Mergy. M. Mergy était tout à fait dans son élément; il a interprété le rôle de Pellegrin avec infiniment de talent, de naturel et de vérité. Les bravos ne lui ont pas été ménagés dans les deux soirées : nous sommes personnellement heureux du triomphe remporté par notre excellent directeur, qui s’est toujours effacé avec tant de modestie devant ses artistes, en prenant la tâche la Î O c e n t i m e s l e n u m é r o année. — N° 26 — 29 août l m t a m r o e s in ser tio n s PâyaKles d'avance nX® Annonces, 20e la ligne 1 Réclames. 50e _ Î M Faits, 1* 00e _ plus ingrate, pour leur laisser les râles à succès. M. Victor a droit à tous nos compliments, ainsi que M. Faure, notre jeune premier, si bien apprécié au Casino. M. Livry est décidément un artiste de valeur qui sait admirablement tirer parti de ses rôles. La note gaie était donnée par Mlle Monnet, dont la diction est très-correcte, mais trop faible. Quand on est en présence d'une artiste comme Mlle Monnet, on voudrait bien ne rien perdre de la pièce. Nous lui demanderons donc un peu plus de voix. * ¥ * Dimanche soir, salle comble, comme chaque soir, au théâtre du Casino, soirée des plus brillantes. Le spectacle se composait des projets de ma Tante et de la poule et ses poussins.Cette dernière pièce, de M. Emile de Nayac, a été fort goûtée du public. C’est une étude monographique à la fois sérieuse et plaisante sur la belle-mère, ce tiers avec lequel le gendre a toujours à compter, cette puissance contre qui il a trop souvent à lutter. La troupe du Casino, dans cette nouvelle circonstance, a soutenu hautement son renom si justement acquis ; M. Mergy s’y est montré simplement et sans efforts ee qu’il est incontestablement, acteur consommé. M. Kuntz est un père noble au jeu fort consciencieux et plein de rondeur ; M. Faure, jeune premier plein d’avenir charmant, d’ardente jeunesse et d’entrain, n’avait là qu’un rôle presqu’insignifiant; il àsu, cependant, en tirer fort bon parti et l’a rendu intéressant. Mais pardon de terminer maintenant nos éloges par qui nous aurions dû commencer ; nous allions oublier Mesdames Bovery et Monnet. Madame Bovery a été une belle-mère accomplie, grâce au soin et au charmant naturel qu’elle apporte dans l’interprétation de ses rôles. Mademoiselle Monnet, la gracieuse ingénue, à peine au début de sa carrière dramatique, révèle un très-sérieux talent; aussi les applaudissements chaleureux ne lui ont-ils pas fait défaut, non plus qu’à madame Bovery. Pendant les intermèdes, divers morceaux ont été exécutés par l’excellent orchestre du Casino, dirigé d’une façon remarquable par M. Brunet. Cette partie de la soirée, ordinairement considérée comme ua hors-d’œuvre dans les autres théâtres, est ici à chaque représentation une heureuse fortune pour les habitués. On ne se lasse jamais d’entendre de la vraie musique, c’est-à-dire des œuvres de maîtres interprétées par des artistes de premier ordre. * *- Nous n’avons plus que quelques jours à posséder notre excellente troupe du Casino. Que ceux qui veulent encore jouir de ces ravissants spectacles, qui ont été une si précieuse ressource pour les baigneurs, sè hâtent, car jeudi prochain aura lieu la soirée d’adieux, donnée par la troupe lyrique et dramatique,dans laquelle tous les artistes paraîtront. Cependant, nous avons une compensa
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