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P L A G E - Les Sables d'Olonne

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aux préjugés nobiliaires de l’époque. Après<br />

de longues traverses, il est revenu chercher<br />

un asile dans le voisinage des lieux<br />

qui l’ont vu naître, et il y habite, pauvre<br />

et inconnu, une chaumière de paysan<br />

avee sa famille.<br />

Une de ses filles se marie : pour le repas<br />

de ses noces, il a transgressé sur la<br />

chasse et il vient d’être arrêté par ordre<br />

de son frère (Deuxième édition du Fieren-<br />

fat de l’Enfant prodigue). Sa femme pour<br />

le sauver n’a plus d’autre moyen que de<br />

demander sa grâce au vieux seigneur,<br />

père du coupable.<br />

A ce moment de la pièce, la curiosité<br />

impatiente du public élait, comme nous<br />

l’avons dit, excitée au plus haut - point. Le<br />

seigneur paraît. Fleury avait franchement<br />

accepté toutes les conditions de<br />

l’épreuve, lui, l’élégant Aboncade, il avait<br />

dissimulé la grâce de ses manières sous<br />

les ridesjprofondes, le dos voûté, le costume<br />

un peu sombre d’un vieillard triste<br />

et souffrant. Hélène, c’est le nom de la<br />

femme de Sylvain, se jette au devant des<br />

pas du seigneur, l’arrête, le presse, le<br />

supplie. Fleury semble écouter les premiers<br />

mots de cette tirade, assez longue<br />

avec l’indifférence qui accueille d’ordinaire<br />

les paroles des pauvres villageois<br />

sans éducation, comme ceux dont Hélène<br />

porte le costume.<br />

Tout à coup, frappé de la dignité de<br />

ses expressions et de ses sentiments, il se<br />

tourne vers elle, il la regarde et, tout en<br />

l ’écoutant, comme par un mouvement instinctif,<br />

presque involontaire, sa main se<br />

porte peu à peu à son chapeau, le soulève,<br />

l’abaisse par degré et machinalement.<br />

Quand Hélène achevait de parler, le<br />

vieillard était dans l’attitude du salut le<br />

plus respectueux.<br />

Cette pantomime fut si vraie, si bien<br />

nuancée, ellé traduisait si naturellement<br />

à l’œil du spectateur une impression de<br />

surprise et de respect, en présence d’une<br />

femme si fort au-dessus de ce qu’elle avait<br />

paru d’abord, que le public fut frappé<br />

comme d’une commotion électrique. A<br />

peine laissa-t-on à Fleury le temps de<br />

dire les deux petits vers de réponse :<br />

Ces accents, ce langage!...<br />

Vous n’êtes pas née au village.<br />

Et une triple salve d’applaudissements<br />

ébranla toute la salle, depuis le parterre<br />

jusqu’au cintre.<br />

Le plus piquant de cette anecdote, c’est<br />

que le grand succès de Fleury, dès son<br />

entrée, ayant fait du bruit dans Je monde<br />

des coulisses, le lendemain, le soi-disant<br />

acteur chargé à Feydau du rôle du vieux<br />

seigneur [aborde un des spectateurs de la<br />

représentation à bénéfice : « Est-il vrai,<br />

» lui demande-t-il, que Fleury se soit fait<br />

» applaudir à trois reprises rien que pour<br />

» avoir ôté son chapeau à Hélène? »— Oui,<br />

c’est vrai, répartit l’autre en souriant. —<br />

Eh! bien, voyez, reprend le pauvre diable,<br />

ce que c’est que « la prévention du<br />

» public ; moi, on ne m’a jamais applaudi»<br />

» et pourtant, j ’entrais en scène sans<br />

» chapeau ! »<br />

F. N icot.<br />

(Reproduction [interdite.)<br />

Dépêches<br />

Paris, 5 août, 7 h. 15 matin.<br />

<strong>Les</strong> journaux du matin annoncent la<br />

mort de M. Wolowski.<br />

On écrit de Constantinople au Times<br />

que les ambassadeurs de France et d’Allemagne<br />

ont menacé de partir si l’indemnité<br />

due pour le meurtre des consuls n’était<br />

pas payée. La Porte hésite a exécuter la<br />

sentence dans la crainte de soulèvements<br />

musulmans.<br />

(Havas)<br />

ï e ancien militaire, marié,<br />

sans enfants, demande une place de<br />

garde particulier Z<br />

concierge.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

LA PLAGE<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

14e L iste<br />

Mme et M. Marc Leclerc, propriétaires à Tours, chez M. Aveline, rue des Halles.<br />

Mmes et MM. Derambeau, propriétaires à Tours, chez M. Aveline, rue des Halles.<br />

Mme Baillergeau, propriétaires aux Rosiers-sur-Loire, chez Mme veuve Proust, rue<br />

du Palais.<br />

Mme et M. Maupion, docteur à Loudun, chez M. Millet, rue du Centre.<br />

Mlle Bourdier, Rose, docteur à Loudun, chez M. Millet, rue du Centre.<br />

MM. Léger, rentiers, à Pont-James, chez M. Roy, rue de la Patrie.<br />

Mlle, Mme et M. Angibaud, juge de paix, à Fontenay, chez M. Baudrouet, rue du<br />

Palais.<br />

Mme etM. Ernest du Temps, propriétaires au Pinier, chez M. Baudrouet, rue du Palais.<br />

Mlle et Mme Leroy, propriétaires à Gholet, chez M. Saize, 27, rue de la Patrie.<br />

Mlie et Mme Ch. Charbonneau, à Cholet, chezM. Saize, 27, rue de la Patrie.<br />

M. Guitté, propriétaire à l'Ile-d’Oleron, chez Mlle Adeline, rue du Palais.<br />

M. Delareux, employé de commerce, Le Mans, chez M. Joyaux, rue des Corderies.<br />

Mme et M. de Leybardie et leur famille, propriétaires à Bordeaux, chez M. Perrocheau,<br />

sur le Remblai.<br />

Mme et M. Paquier, propriétaires à Ste-Hermine, chez M. Perrocheau, sur le Remblai.<br />

Mme Hémon, propriétaire au Mans, chez M. Perrocheau, sur le Remblai.<br />

Mme Baillergeau et sa famille, propriétaire à Beaugé, chez M. Perrocheau, sur le<br />

Remblai.<br />

Mmes et M. Bouchard, propriétaires à Poitiers, chez Mme veuve Boureau, rue du<br />

Palais.<br />

Mlle et Mme Le Maîlre, propriétaires à Chalonne-sur-Loire, chez Mme Gouëleu,<br />

rue de la Patrie.<br />

Mmes et M. Yallette, propriétaires à Angers, chez Mlle Coupet, rue des Jardins.<br />

Mme et M. Gravelat, quincaillier à Angers, chez Mlle Coupet, rue des Jardins.<br />

M. de Montorbon, rentier, à Trion, chez Mme Boucard, cours Blossac.<br />

Mme Armand, propriétaire à Mourillon, chez Mme Boucard, cours Blossac.<br />

Mlle et Mme Maréchal la Cadrée, propriétaires àMourillon, chez Mme Boucard, cours<br />

Blossac.<br />

Mme la comtesse, M. le comte du Sausey et leurs demoiselles, ingénieur des<br />

ponts et chaussées à La Roche, chez M. Gnignardeau, rue Nationale.<br />

Mme et MM. Gerbaud, propriétaires à Monts-sur-Guesnes (Vienne), chez M. Grol-<br />

leau, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Lameret leurs enfants, juge à La Roche, chez M. Boisson, armurier,<br />

rue du Centre.<br />

Mme et M. Rendue, et leurs enfants, propriétaires à Nevers, chez M. Boisson,<br />

armurier, rue du Centre.<br />

Mme et M. Nitsh, et deux enfants, peintre à Paris, chez M. Pichou, rue du P alais.<br />

Mlle, Mme et M. Georges Roy fils, propriétaires à Tours, chez M. Brac, sur le<br />

Remblai.<br />

Mmes de Nesvres, propriétaires à Tours, au couvent.<br />

Mlle Roche, Gabrielle, propriétaire à Niort, au couvent.<br />

Mine et M. Desgraviers, notaire au Mans, chez M. Loiseau, coiffeur, sur, le Remblai.<br />

M. Denoiseterre, propriétaire à Angers, chez Mme veuve Gaudichard, rue du<br />

Centre.<br />

Mmes Oisnard, propriétaires à Angers, chez Mme veuve Gaudichard, rue du<br />

Centre.<br />

MM. Pépaud, propriétaires à Surgèrés, chez M. Richon, rue du Palais.<br />

Mmes Méneau, propriétaires à Paris, chez M. Collin, rue des Halles.<br />

Mlle Doublet, bouquetière à Tours, chez M. Collin, rue des Halles.<br />

Mlle Kermess, couturière à Tours, chez M. Collin, rue des Halles.<br />

M. Bouchaud, étudiant à La Roche, chez Mme His, rue de l’Hôtel-de-Ville.<br />

M. Savatte de la Mothe, propriétaire au château de la Villedier, chez Mme His, rue<br />

de l’Hôtel-de-Ville.<br />

Mme et M. Berois, propriétaire à Saumur, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

M. Gouribon, boulanger à La Rochelle, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

M. Maraud, boulanger à La Rochelle, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

Mme et M. Juliot, litographe à Tours, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

Mme Thénat, propriétaire à Tours, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

Mme Renaud, propriétaire à Tours, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

Mlles et M. Grillier, propriétaire à Geay, chez Mme veuve Didelot, rue du Palais.<br />

Mme Servant, Valentine, propriétaire à Geay, chez Mme veuve Didelot, rue du<br />

Palais.<br />

Mme et M. Affre fils, rentiers à Angers, chez Mlle Buchou, rue du Thabor.<br />

Mmes et MM. Lotz, constructeurs de navires, a Nantes, chez Mme Loizeau-<br />

Guéry, sur le Remblai.<br />

Mmes et M. Pavy fils, propriétaires à Neuvy-le-Roi, chez Mlle Malescot, rue de la<br />

Patrie.<br />

Mme et M. Laborit fils, propriétaires à Nesmy, chez Mlle Malescot, rue de la Patrie.<br />

Mme la baronne et M. le baron de la Rüe du Can, et 4 enfants, propriétaires au<br />

château des Cartes-Sonzay (Indre-et-Loire), chez Mmes Blay, place du Palais.<br />

Mme la comtesse et M. le comte de Lichy et leurs enfants, propriétaires à Poitiers,<br />

chez M. Girard, rue Nationale.<br />

M. Chebron, avocat à Fontenay, chez M. Gaborit, rue du Thabor.<br />

Mmes et M. Parés, propriétaires à Fontenay, chez M. Febvre, rue du Palais.<br />

Mme et M. Tenaud, propriétaires à Tours, chez M. Febvre, rue du Palais.<br />

Mme Guillusseau, propriétaire à St-Georges-de-Montaigu, maison Bertin, place du<br />

Palais.<br />

Etat-civil des <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

Du 28 juillet au 2 août.<br />

Naissances.<br />

Frédéric-Guillaume Chevalier.<br />

Charles-Emile Perraudeau.<br />

Célestine-Louise-Marie-Anne Puchard.<br />

Marie-Séraphiue Lebarch.<br />

Décès.<br />

Séhastien-Maurice Bonnin, 64 ans, serrurier,<br />

veuf de Joséphine May.<br />

Auguste-Emile-Albert Dingler, 2 ans.<br />

Victoire Philippeau, 9 ans,<br />

Laurent-Olilvier Laborde,6ians, marin,<br />

époux de Marie-Jeanne Méchin.<br />

Guérison des dents malades<br />

M a u r io ïK Ê L u is<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers , perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />

15 septembre.<br />

D e r n i è r e s n o u v e l l e s<br />

C’est un fait acquis à la science, c(ue|<br />

toutes les maladies de poitrine sont guéris^<br />

sables par l’emploi de la F a rin e Hié-<br />

xioaine, del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,i<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’é-j<br />

puisement prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,]<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait per-|<br />

dus et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La F a rin e m exicaine sé trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, nego><br />

ciant.<br />

Aux mêmes dépôts : Cafiè Tïjirle<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et Collleri<br />

W athia, préservatif du croup et de la|<br />

coqueluche.<br />

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RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— TOURS.<br />

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Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, V ingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua,<br />

raute. Elles ne peuvent donner lieu”<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

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Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

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La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes 3<br />

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