P L A G E - Les Sables d'Olonne

Elle se tenait toujours debout, muni®
de ses bagages encombraHts.
C'était pourtant la troisième fille du petit
gros. Pourquoi donc cette différence 1
Je l’appris de suite, et je te le dirai dans
ma prochaine missive. Ici, la place me
manque, et j ’ai besoin de me remettre en
amitié avec mon pays.
A demain donc, et bien à toi.
E dou a r d d e G r e s l e s .
p . 5 , — J ’espère aller aux Sables, c’est
tout ce que je puis te dire ; j ’arriverai au
moment où tu t’y attendras le moins.
ÇA ET LA,
— Quelle chaleur ! s’écrie Guibol-
ard.
— Vous n’allez donc pas aux bains de
mer, cette année ?
— N on... j’en ai assez de cette blague-
là !
— Vous avez eu du désagrément dans
une ville d’eaux ?
—■ Désagrément n’est pas le mot...
mais enfin, je suis allé à Dieppe deux ans
de suite, et ç’a été la même histoire.
— Quelle histoire ?
— A peine étais-je arrivé à l’hôtel qu’on
me dit : Monsieur, la mer se retire... J’avais
payé ma place, comme les autres, n’est-
ee pas? Eh bien ! pourquoi se retirait-elle?
,** Un nouveau personnage fait son entrée
dans un tripot du boulevard.
Il prend place au baccarat.
— Qui est ce monsieur ? demande ua
des joueurs.
— Je ne sais pas son nom, frépond le
garçon, mais mais il a été présenté pur deux
membres du cercle.
Oh ! oh ! murmure l’habitué, il faut
se défier, alors !
* En wagon de première classe, sur la
ligne de Normandie.
Deux jeunes demoiselles aux cheveux
d’un blond invraisemblable voyagent de
compagnie vers une plage prochaine.
L’une d’elles lit un journal.
— Sais-tu où est ce Jobard d’Arthur ?
lui demande son amie.
— La semaine dernière il était à Trou-
ville. Puis il est allé à Dieppe, et à présent
il est, je crois, en route pour les P y ­
rénées.
— Mâtin, toujours en voyage, alors.
Toujours ! Je viens de lire dans ce
journal que le conseil municipal a voté
des fonds pour concours depigeons-voya-
geurs.
Si nous l’engagions à se mettre sur les
rangs ?
FAITS DIVERS
La chaleur qui nons accable depuis près
de deux mois ayant rendu général l’usage
salutaire des bains froids, nous croyons
devoir, dans l’intérêt des baigneurs, reproduire
les prescriptions suivantes :
Evitez de vous baigner avant que trois
heures soient écoulées depuis le repas.
Evitez de vous baigner quand vous êtes
dans un état d’épuisemeut causé par la
fatigue ou par toute autre cause.
Evitez de vous baigner si vous éprouvez,
après avoir sué, une sensation de froid.
Vous pouvez vous baigner quand vous
avez chaud, pourvu que vous ne tardiez
pas à entrer dans l’eau.
Evitez devous rafraîchir en restant dans
un bateau ou sur le bord de l’eau quand
vous sortez du bain.
Evitez de séjourner longtemps à l’eau ;
sortez-en lorsque vous éprouvez la moindre
sensation de frisson.
Renoncez aux bains froids si, peu après
v ous être mis à l’eau, vous éprouvez un
refroidissement avec engourdissemeut des
extrémités.
Les personnes fortes et vigoureuses
peuvent se baigner de bonne heure le ma­
is, étant à jeun.
LA PLAGE
Les personnes sujettes au vertige ou
aux syncopes, celles qui ont des palpitations
ou d’autres troubles du cœur, ne
doivent pas prendre de bains froids sans
l’avis du médecin.
Voici, d’après le projet de loi que propose
le gouvernement, d’accord avec
la Compagnie concessionnaire, quels seraient
les nouveaux prix des allumettes :
Allumettes en bois.
Le paquet de mille 40 cent, (au lieu de 60)
— de 500 25 — (au lieu de 40)
Allumettes en cire.
Boîte à coulisse, au phosphore amorphe,
contenant 30 allu­
M. Baugé,
Corderies.
mettes » 05 (au lieu de 10)
Boîte prie-dieu, vernie,
contenant 33
allumettes » 05 —
Tiroir (grand modèle), illustrée,
vernie, contenant 50 allumettes
» 10
Grande boîte à coulisse, illustrée
et vernie, contenant 50
allumettes » 10
Boîte contenant 25 allumettes et
12 morceaux d’amadou » 10
Grande tabatière-éclaireuse, contenant
40 allumettes, 12 amadous
et une bougie » 15
Grande boîte à coulisse, contenant
48 allumettes dites cinq
ÉTRANGERS
ARRIVÉS AUX SABLES
19e Liste
négociant à Benais (Indre-et-Loire,) chez M. Gauvrit, rue des
Mlle et Mme Baugé, propriétaires à Bourgueil, chez M.
deries.
Gauvrit, rue des Gor-
Mme et M. Voisin, percepteur à Savigné (Indre-et-Loire,) chez M. Gauvrit, rue des
Corderies.
Mmes et MM. Péquin, filateurs à Cugand (Vendée,) chez M. Gauvrit, rue des
Corderies.
Mme et M. Guillemet, docteur à Nantes, chez M. Gauvrit,rue des Corderies.
Mme Cordier, propriétaire à Rennes, chez M. Servant, maison Bailleir, rue des
Halles.
Mme et M. de Laubiar, propriétaires à Belle -vue, P aris, chez Mme Barabeau, sur le
Remblai.
Mlle et Mme Bellot, propriétaires à Belle-vue, Paris, chez Mme Barabeau, sur le
Remblai.
Mlle, Mme et M. Bomry, propriétaires à Paris, à Cité Genty, villa n 1 1,
Mme et MM. Blaudin, propriétaires à Nantes, à Cité Genty, villa n- 1.
Mmes et MM. Huck, iastituteurà Chinon, chez Mme Schonemberger, rue du Puits-
Mine Bandichon Jules, propriétaire à Chinon, chez Mme Schonemberger, rue du
Puits-Landais.
M . Gabriel Biaise, photographe à Nantes, chez M. Planchot, rue Bergerie.
M. Jacques Guertin, a Ghinon, chez M. Planchot, rue Bergerie.
Mme et MM. Thinaut, négociant à Chinon, chez M. Planchot, rue Bergerie.
Mme et M. Grosbois, propriétaires au château de Beauvais, chez M. Planchot, rue
Bergerie.
Mme et M. Gornillot, maître d’hôtel à Beaufort-en-Vallée, à l’hôtel du Cheval-
Blanc.
M. Caravillot, négociant à Paris, à l’hôtel du Cheval-Blanc.
M. Luce, négociant à Cholet, à l’hôtel du Cheval-Blanc.
Mme et M. Pihuit, négociant à Nantes, à l’hôtel du Cheval-Blanc.
Mme et M. de Fontaine, propriétaires àFontenay, à l’hôtel du Cheval-Blanc.
M. Choquet, négociant à Angers, à l’hôtel du Cheval-Blanc.
M. Autier, négociant à Poitiers, à l’hôtel du Cheval-Blanc.
Mme et M. Moreau, propriétaires à Poitiers, à l’hôtel de l’Etoile.
Mme et M. de Boussay, propriétaires à Poitiers, à l’hôtel de l’Etoile.
Mme et M. Dudez, prrpriétaires à Châlons-sur-Marne, chez Mme veuve Bureau, rue
du Palais.
M. Sureau, Alfred, propriétaire à Surgères, chez Mme Trouvé, sur le Remblai.
MM. Joly, propriétaires à Saumur, chez Mme Trouvé, sur le Remblai.
Mme et M. Daurensais, propriétaires à St-Jean d’Angély chez Mme Penard, rue
Natonale.
Mme et M. Paul Cloquemain, propriétaires à Tours, chez Mlle Bertin, rue du
Palais.
M. Feuillet, propriétaire à Vitry-le-Français chez M. Edouard-Audrin, rue N ationale.
Mme et MM. Diébault, propriétaires à Parmain l’Isle Adam, chez M. Gravouille, rue
du Rempart.
Mme Héry et ses enfants, propriétaires à Bressuire, chez M. Morissou, place du
Palais.
Mlles, Mme et M. Vaugeois, négociant à Nantes, chez Mme Bertrand, rue du Puits-
P erdu.
Mmes et M. Maraval, propriétaires à Carcassonne, chez Mme Ardoz, rue du Palais
Mmes et MM. Birot, propriétaires à Carcassonne, chez Mme Ardoz, rue du Palais.
Mme et M. Valois, notaire à Moulins, Hôtel de France.
M. Saintonin, rentier à Orléans, hôtel de France.
M, Gallifet, négociant à Lyon, hôtel de France.
M. Bordier, négociant à Paris, hôtel de France.
M. Bricq, négociant à Paris, hôtel de France.
Mme etM . Ménager, négociants à Angoulême, hôtel de France.
M. H. Marteau, propriétaire à La Motte, commune d’Yzeure (Indre-et-Loire,)
hôtel de France.
Mmes et MM. Fonteneau, à Angers, hôtel de France.
M. Francis Babin, propriétaire à Nantes, hôtel de France.
M. Cherry, voyageur à Paris, hôtel de France.
M. Fillion, propriétaire à Tours, hôtel de France.
M. Luce, négociant à Chollet, hôtel du Cheval blanc.
M. Barré, négociant à Gétigné, hôtel du Cheval blanc.
Mme et M. Trougnou, négociants à Tours, hôtel du Cheval blanc.
M. Delécluse, propriétaire à Paris, hôtel du Cheval blanc.
M. Antin, propriétaire à Desforges, hôtel du Cheval blanc.
M. Bonneau, notaire à Montrevault, hôtel du Cheval blanc.
M. Cerf, voyageur à Nantes, hôtel du Cheval blanc.
M. Grimeau, notaire à Doué, hôtel du Cheval blanc.
M. Barron, négociantâLa Chapelle-de Pots, hôtel du Cheval blanc.
Mmes et MM. Mirault, Marchands de grains à Tours, hôtel de la Boule d’or.
minutes » 15
Boîte à coulisse, ménagère, contenant
250 allumettes » 40
Quant aux allumettes en bois au phosphore-amurphe,
de luxe et suédoises,
leurs prix actuels seront maintenus.
Ces réductions, si elles sont adoptées,
constitueront un véritable progrès.
Boîte prie-dieu,
illustrée, contenant 50
allumettes » 10 (au lieu de 15)
Tabatière grand modèle,
illustrée,
contenant 50 allumettes
» 10 —
Tabatière à double couvercle, illustrée, vernie,
contenant 40 allumettes » 10 c
Tabatière-éclaireuse, illu strée,
vernie, contenant 40 allumettes
» 10
Un vol sans précèdent à Alget nous
pouvons l’affirmer — a été commis en
plein jour (à 11 heures 1^2), place du Gouvernement.
Comme chacun de nos lecteurs a pu
le remarquer, chaque jour , de 9 à 11
heures du matin, plusieurs voitures de
maître stationnent dans la rue Combe, qu
se trouve entre les deux cafés de la Bourse
et de Bordeaux, et qui, de la place du
Gouvernement où elle prend naissance,
va aboutir dans la rue Bossa.
Or hier vers onze heures, le cocher de
M. N... — un jeune indigène — était stationné
avec le breack de son maître attelé
d’un cheval blanc, en compagnie de plusieurs
autres voitures dans la rue précitée
l’orsque selon son habitude il confia la
la garde de son equipage à un petit arabe;
allant à cette heure, donner à manger aux
chiens qu’en sa qualité de chasseur M.
N ... —possède.
En revenant au bout d’une demie heure,
et voyant plus de voiture il apperçut le
jeune indigène à qui il avait confié la
la garde, et s’adressant à lui, lui demanda
ce qu'était devenu l’équipage.
A cette question il lui fut répondu par
l’Arabe, qu’un autre indigène, était venu,
quelques instants auparavant le trouver,
lui avait remis la somme de dix centimes
en lui disant qu’il venait chercher la voiture
de M. N..., qu’il était monté sur le
siège et fouette cocher ! il avait disparu
avec le véhicule et son coursier.
Malgré les plus actives recherches, on
n’a encore pu découvir l’auteur de ce vol
audacieux, mais nous espérons bien que
vu le volume de l’objet volé on ne tardera
pas à s’emparer de ce habile pick-
poket.
En attendant de plus amples informations
l’indigène qui a remis au voleur la
voiture et le cheval confié à sa garde, a
été mis en état d’arrestation.
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plus sûr, mais encore le plus agréable remède
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consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement
prématuré.
S’emploie pour la nourriture des vieillards,
des convalescents et des jeunes enfants. Dix
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le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus
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