You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
ABONNEMENTS<br />
Payables d'avànce<br />
Un mois. . . £<br />
Pour la saison<br />
des bains. . ”<br />
ÎO centimes l e numéro.<br />
BUREAUX: Librairie M iteux, r, du Centre, année<br />
(Voir la Liste des Etrangers à<br />
la 30 page).<br />
MARÉES<br />
HEURES DE PLEINE-MER<br />
Mardi 11, 5 h. 56 m. G h. 16 s.<br />
Mercredi 12, 6 h. 39 m. — 7 h. 4 s.<br />
Jeudi 13, 7 h. 33 m. - 8 h. 8 s.<br />
CHRONIQUE THÉATRALE<br />
Pardonnez-nous, lecteurs, d’avoir, pen<br />
dant quelques jours, gardé le silence sur<br />
les artistes du Casino. Nous aurions craint,<br />
en effet, que les éloges légitimes que nous<br />
ne pouvons manquer de leur faire ne<br />
fussent considérés comme des éloges de<br />
circonstance qu'on adresse toujours à des<br />
débutants. Mais aujourd’hui il est impossible<br />
de le dissimuler, puisque la presse<br />
et le public sont unanimes pour attester<br />
le mérite de la troupe si intelligemment<br />
dirigée par M. Mergy. Mon appréciation<br />
sera donc de bon aloi et prise au sérieux,<br />
les artistes ayant, pour ainsi dire, subi les<br />
épreuves préliminaires.<br />
La représentation de samedi avait attiré<br />
une foule considérable de spectateurs, la<br />
salle était littéralement comble. Le spec<br />
tacle, d’ailleurSj était des plus attrayants.<br />
Après une brillante ouverture d’Auber, le<br />
P hiltre, exécutée par l’orchestre avec cette<br />
précision que nous connaissons, le rideau<br />
se lève sur un charmant vaudeville de<br />
Lambert-Thiboust, Un mari dans d u coton,<br />
interprété par M. Bores et Mlle Jeanne<br />
Massue. Nous avions déjà apprécié M. Bu<br />
res dans les. Deux timides et nous devons<br />
à la vérité de dire qu’il n’a fait samedi que<br />
confirmer la bonne opinion que nous<br />
avions de lui ; c’est un comique fort am u<br />
sant et qui ne cherche pas à forcer la note.<br />
Quant à Mlle Massue, son début a été pour<br />
elle un véritable succès. Elle dit bien et<br />
avec infiniment d’expression.<br />
Nous avions aussi à entendre le Chalet,<br />
ce ravissant opéra-comique ’ d’Adam, et<br />
dans lequel Mme Brunet et M. Dangon<br />
ont obtenu un véritable triomphe.<br />
Mme Brunet est de plus en plus fêtée<br />
parmi nous; sa voix est flexible, très-<br />
étendue, ses vocalises franches et pleines<br />
de netteté. Nous sommes heureux de pou<br />
voir être auprès d’elle l’interprète de tous<br />
ceux qui l’ont entendue, et nous félicitons<br />
particulièrement le Casino de posséder<br />
une telle artiste.<br />
Nos sincères félicitations à M. Dangon,<br />
un artiste d’un réel mérite, dont l’organe<br />
est à la fois ample et sonore. Nous pou<br />
vons à coup sûr prédire à M. Dangon,<br />
qui est déjà très-goûté du public, de<br />
nombreux succès sur notre scène du<br />
Casino.<br />
* *<br />
Mais quelle gaieté dimanche au théâtre !<br />
comme on riait de bon cœur ! Il faut<br />
O v B E S S A B L E S - B ’ O L O N N E ^<br />
Journal Politique et Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et Se Dimanche<br />
avouer aussi qu’il y avait de quoi dérider<br />
les fronts les plus soucieux dans cette<br />
charmante comédie de MM. Eugène La<br />
biche et Martin, les Vivacités du capi<br />
taine Tic.<br />
Le rôle de Tic était tenu parM . M ergy,<br />
noire sympathique directeur, qui possède<br />
à fond l’art de prendre le ton de la pièce<br />
et (jui a joué avec beaucoup de distinction<br />
et de vérité, M. Victor a joué avec infiniment<br />
de brio le rôle de Desambois et son<br />
pupille dans la pièce, M. Borès (Cèlestin<br />
Màgis) a été vraiment désopilant.<br />
M. K untz a interprété delà façon la plus<br />
heureuse le rôle de Bernard et a provoqué<br />
à plusieurs reprises les bravos du public.<br />
Nous aVons gardé pour la fin nos deux<br />
actrices, Mmes Bovery et Monnet qui<br />
n’auront rien perdu pour attendre dans<br />
le tribut d’éloges que notre devoir de critique<br />
nous oblige, pour être vrai, d’adresser<br />
à tous les interprètes de la pièce.<br />
Mme Bovery joint à un jeu fin et élégant,<br />
une diction correcte et naturelle. Quant à<br />
Mlle Monnet, elle a joué de la façon'la<br />
plus adorable du monde le rôle de Lucile.<br />
En résumé, succès sur toute la ligne.<br />
Beaucoup de représentations c.omme ces<br />
deux dernières, M. Mergy et tout le monde<br />
seront contents.<br />
P. B.<br />
THÉÂTRE DU CASINO<br />
Xyjî’cîolxoîi «le MI. Jules Mergy.<br />
Mardi 11 ju illet 1876.<br />
ire représentation de :<br />
LE<br />
MAITRE D E CHAPELLE<br />
Opéra-comique en un acte, paroles arrangées<br />
pour l’opéra-comique par Mme<br />
Sophie Gav, musique de'Paèr.<br />
DISTRIBUTION<br />
Barnabé, maître de Chapelle,<br />
1 MM. Diepdallc.<br />
Barelte, son neveu, Borès.<br />
Gertrude, cuisinière de<br />
Barnabé, M m e Brunet.<br />
LA GRAMMAIRE<br />
Comédie en 1 acte de MM. Eug. Labiche<br />
et Alphonse Jolly.<br />
DISTRIBUTION :<br />
François Gaboussat, MM. Victor.<br />
Poitrinas, K untz.<br />
Machul, L ivry .<br />
Jean, B runet.<br />
Blanche, Mlle Mathilde Far mit<br />
ORCHESTRE :<br />
Ouverture «le 1 :i l >a mol îlanolie<br />
(ISoielclieii.).<br />
Ap rès le bal.<br />
Comédie-vaudeville en 1 acte.<br />
DISTRIBUTION :<br />
Caudebec, M. Victor.<br />
Henriette, Mme M eyer.<br />
o h c r g s t r e :<br />
BADEN-BADEN, y a ls ft<br />
(lions qu et ).<br />
Ordre : 1° Ouverture ; 2° Après le bal ;<br />
38 Le maître de Chapelle • 4° Valse; 5° La<br />
Grammaire.<br />
Prix des places 3 fr. (Moitié prix pour<br />
les abonnés.)<br />
Nous rappelons à nos lecteurs que des<br />
cours de danse ont lieu tous les jours au<br />
Casino, donnés par M. Paul, ancien maître<br />
de ballet à l’opéra et professeur de<br />
danse à Paris.<br />
C’est une bonne fortune pour ceux que<br />
l’ignorance des principes chorégraphiques<br />
empêche de se mêler aux petites sauteries<br />
du soir. Désormais, ils n’auront plus<br />
d’excuse.<br />
■---------- —‘-------; *■ ----------------------------<br />
On lit dans Y Union de la Sarthe, du 7<br />
juillet :<br />
TJIVE V I S I T E<br />
A U X S A B L E S - D ’O L O N N E<br />
Monsieur le /rédacteur,<br />
En vous priant de vouloir bien insérer<br />
cette lettre dans l'Union de U Sarthe, je<br />
ne viens pas vous adresser une réclame ;<br />
je crois seulement faire plaisir à vos lecteurs<br />
en leur rappelant certaines figures,<br />
plus ou moins momentanément disparues<br />
ou éloignées, mais toutes bien connues<br />
au Mans, et qu’un hasard fortuit a réunies<br />
pour deux mois sur la plage des <strong>Sables</strong>-<br />
d ’ÛLONNE, transfigurée parla Compagnie<br />
des chemins de fer de Vendée, qui y a<br />
construit un magnifique Casino ; cet établissement,<br />
avec une plage unique en<br />
Fi ance, va en faire une station balnéaire<br />
de premier ordre.<br />
En effet, le nouveau Casino des <strong>Sables</strong>-<br />
d’ülonne est appelé à rivaliser avec les<br />
établissements de ce genre les plus renommés<br />
: magnifique terrasse avec vue<br />
sur la mer et l’immense quai qui longe<br />
toute la ville : salles de conversation, de<br />
billards, do jeux, café restaurant, salons<br />
de lecture, de musique ; et de plus, attenant<br />
à la salle de bal, un ravissant et<br />
complet théâtre, avec rampe, coulisses et<br />
de nombreux décors peints par M. Cheret,<br />
de l’Opéra ; machinerie par M. Caravellot,<br />
du même théâtre ; troupe dramatique et<br />
lyrique, orchestre complet.<br />
Je laisse aux journaux parisiens, qui y<br />
ont envoyé leurs reporters, tous les détails<br />
de l’inauguration qui vient d’avoir<br />
lieu, pour ne parler que des figures de<br />
connaissance que j ’ai trouvées aux Sablcs-<br />
<strong>d'Olonne</strong>.<br />
Pour directeur-gérant, la compagnie de<br />
la Vendée a fait choix d’un homme bien<br />
connu au Mans, où il a laissé d’excellents<br />
souvenirs : j’ai nommé M. Letjuay, qui<br />
y dirigeait Y Hôtel de France, avant et<br />
rendant la dernière guerre.<br />
Tout était à .créer dans cette installation<br />
: giâce à son activité incessante, tout<br />
a été monté, organisé, de façon à satisfaire<br />
les plus difficiles: Cale-restaurant,<br />
cuisine et cave de premier ordre, service<br />
admirablement entendu, mobilier splen<br />
TARiF DES INSERTIONS<br />
& Payables d'avance<br />
| Annonces, 2.0e la ligne<br />
| Réclames; 50e ___<br />
J F aits...... lf 00e ___<br />
dide, fourni par la Compagnie des chemins<br />
de fer de la Vendée, salons de lecture<br />
avec tous les journaux possibles, salons<br />
de musique avec trois pianos, à la<br />
disposition des abonnés, salles de jeux<br />
pourvues de tout ce qu’il faut pour....»<br />
perdre son argent ( le jeu est très en faveur<br />
aux <strong>Sables</strong>. ) M. Leguay a su trouver<br />
le don d’ubiquité ; on le rencontre<br />
partout, toujours prêt à vous renseigner ;<br />
mais je ne dois pas oublier son lieutenant,<br />
un manceau bien connu encore. Louis<br />
Charrière, l’ex-concierge du cercle de<br />
l’Union, dont les membres n’ont certainement<br />
pas oublié l’activité, l’intelligence et<br />
la complaisance.<br />
Mais je n’en ai pas fini avec les visages<br />
de connaissance, que nos compatriotes retrouveront<br />
aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />
Le directeur du théâtre et fie l’orchestre<br />
est M. Mergy qui, pendant deux années,<br />
nous a amené au Mans des troupes<br />
qui sont restées légendaires, on peut le<br />
dire.<br />
Cette fois encore l’habile impressario a<br />
fait merveilles. Sa troupe se compose de<br />
20 artistes lyriques et dramatiques de premier<br />
choix, jouant l’Opéra-Comique,<br />
l’Opérette, la Comédie et le Vaudeville,<br />
et son orchestre réunit vingt-cinq musiciens<br />
apparlenant tous à des théâtres d’ordre,<br />
et dont plusieurs sont des solistes<br />
de haute valeur.<br />
Parmi les artistes du théâtre, et après<br />
leur directeur, M. Mergy, sur lequel il<br />
est inutile d’insister, je citerai ; le chef<br />
d’orchestre M. Brunet et sa femme, l re<br />
chanteuse, venant du grand théâtre de<br />
Nîmes ; Mlle Massue, unejeune çhanteuse<br />
d’opérette de Paris ; Mlle Alice Farnal,<br />
l’une des meilleures jeunes premières de<br />
province, retour d’Amérique, et sa sœur;<br />
Mme Meyer, 1er rôle du théâtre de Lyon;<br />
Mme Bovery, une excellente mère duga-<br />
zon et duègne ; Mlle Monnet, ingénuité,<br />
très-applaudie à Lyon, etc., etc.<br />
M. Diepdalle, le brillant artiste qui nous<br />
a charmé pendant la dernière saison d’O-<br />
péra, au Mans; M. Dangon, lre basse du<br />
théâtre royal de La Haye ; un trio de comiques<br />
di primo cartello-, M. Victor, du<br />
grand théâtre de Toulouse ; M. Borès,<br />
trial, du grand théâtre de Gand ; M. Kuntz,<br />
un laruette de la vieille roche ; M. Brûlé,<br />
jeune premier, venant du grand théâtre<br />
de Lyon, enfant de la Sarthe, né à Bessé-<br />
sous-Braye ; 23 ans, ex-élève du Conservatoire,<br />
artiste qui veut arriver et qui arrivera,<br />
etc., etc.<br />
Dans l’orchestre, je trouve encore un<br />
musicien de connaissance, dont le succès<br />
s’est établi avant même qu'il se soit fait<br />
entendre en public. Dès la première répétition,<br />
l’affa re a été faite ; les musiciens,<br />
chose bien rare, ont applaudi leuiTouveau<br />
collègue. M. Belleville, le ravissant p ston<br />
que tout le Mans connaît, et qui nous reviendra<br />
des Saîiles en véritable iriompha-<br />
teur; puis ce sont: MM. Bem stant(1er<br />
violon solo du Grand-Théâtre de Lyon),<br />
Kuntz (clarinette solo du Théâtre-Lyrique<br />
de Paris), Autran (hautbois solo du Grand-<br />
Théâtre et professeur au Conservatoire de<br />
Nîmes), Gintzburger (flûte solo du Grand-