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P L A G E - Les Sables d'Olonne

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FAITS DIVERS<br />

Un drame mystérieux occupe à l’heure<br />

qu'il est l’autorité tyrolienne de Trassi.<br />

C’est de la frontière des Grisons et du<br />

Tyrol que parviennent les détails très-peu<br />

clairs de cet événement. Il y a quelques<br />

jours arrivait à l’hôtel Kammerzofe, à<br />

Trassi, un couple paraissant appartenir à<br />

la meilleure société. Le mari s’inscrivit<br />

sous le nom de M de T... (la chronique<br />

dit : de Tourville) ; c’est un homme dépassant<br />

la trentaine et de l’extérieur<br />

le plus distingué. La dame, dit encore<br />

la chronique est riche, elle est Anglaise. Un<br />

cocher devait conduire les voyageurs au<br />

glacier, mais a moitié chemin il fut congédié<br />

le touriste ayant déclaré que lui et<br />

sa dame rentreraient à pied.<br />

Que se passa-t-il ? Le soir, le touriste<br />

rentrait seul, et demandait du monde pour<br />

relever le cadavre de sa femme, tombée<br />

dans un précipice.<br />

On accourut mais les allures du mari peu<br />

éploré parurent si étranges que des soupçons<br />

ne tardèrent par à naître. Un interprète<br />

fut appelé, il questionna au nom de<br />

l’autorité et le cas parut si grave que l’enquête<br />

se poursuit. M. deT ... a été incarcéré<br />

à Spondini. On aurait constaté que le<br />

dame Marguerite de T... aurait été étranglée,<br />

puis précipitée dans l’abîme.<br />

p..S . — L’inhumation de la victime a<br />

eu lieu avec le concours de toute la population.<br />

Une lettre de Trassi nous informe<br />

que les parents de la dame qui habitent<br />

l’Angleterre étaientsans nouvelles de leur<br />

fille. Le mariage date de novembre dernier,<br />

la femme de chambre, re s té e à l’hôtel<br />

assure que rien dans les rapports entre<br />

époux ne pouvait faire prévoir un pareil<br />

événement-<br />

\ Un é p o u v a n ta b le accident a eu lieu<br />

dimanche dernier à E t a n g - s u r - Arroux, dit<br />

le Conservateur de Saône-et-Loire .<br />

« Dans l’après-midi, vers deux heures,<br />

les nommés Moine père et fils, sabotiers ;<br />

Berthier et Perraudin, maçons, s’étaient<br />

rendus dans l’Àrroua, au lieu dit l’Abîme,<br />

pour pêcher à la main.<br />

» La rivière, en cet endroit, est très-<br />

profonde. Un peu plus haut se trouve le<br />

gué de Gaban. C’est en cet endroit que<br />

descendaient «l’abord les malheureux dont<br />

nous parlons. Perraudin s’avance peu a<br />

peu jusqu’à l’abîme. Tout d’un coup 1<br />

perd pied et se débat pendant quelques<br />

instants. Le fils Moine s’élance courageusement<br />

à son secours, le saisit par les<br />

cheveux ; mais au moment où il croit<br />

sortir, Perraudin le prend par u*e jambe<br />

et l’entraîne au fond du gonfre. _<br />

» Moine père, Toyant son fils entraîne,<br />

s’élance à son tour, et, sans calculer le<br />

danger, cherche à le rattraper ; mais 1<br />

se trouve saisi par s o h fils, qui revenait<br />

sur l’eau. Tous les trois disparaissent.<br />

Berthier, resté seul, assiste à ce drame ;<br />

n ais voulant porter secours à ses eama-<br />

rades, il nage un peu vers eux, attrape<br />

Moine père par un bras et tire a lui les<br />

noyés. Fatalité ! il est lui-même saisi par<br />

Moine père, et tous les quatre disparaissent<br />

dans la profondeur des eaux !...<br />

» Un deuxième fils de Moine, qui se<br />

trouvait avec eux, assistait à cette scène,<br />

impuissant à leur porter secours. Il jette<br />

des eris perçants. Il se rend à la gendarmerie<br />

d’Elan g. Sans perdre un instant,<br />

les gendarmes arrivent au pas gymnastique,<br />

em m enant avec eux M. le docteur<br />

Mlgnet. Ils plongent et ramènent a la<br />

surface les quatre malheureux. Tous les<br />

auatre se tenaient par les jambes. On aurait<br />

dit une chaîne humaine ! On n a pu<br />

|es rappd®1' à la vie. »<br />

* b r û l é e VIVE. — Un affreux malheur<br />

vient de frapper cruellement une honorable<br />

famille habitant Angoulême et de jeter<br />

une profonde tristesse dans la société de<br />

notre ville.<br />

Hier, vers dix heures du matin,on pie-<br />

narait dans la maison de la rue Basse-de-<br />

£Arsenal, occupée par M. Delannoy,sous-<br />

intendant militaire, un encaustique destiné<br />

à cirer les appartements,lorsque l’es­<br />

sence de térébenthine placée à cet effet sur<br />

un réchaud fil subitement explosion. Mme<br />

■Delannoy, voulant éviter que le feu se<br />

communiquât aux meubles, s'approcha vivement<br />

du réchaud pour retirer le vase<br />

contenant l’essence.<br />

Immédiatement elle fut environnée de<br />

flammes. Affolée de terreur, l’infortunée<br />

Mme Delannoy s’élança à l’étage inférieur<br />

en appelant au secours.Ces secours ne se<br />

firent pas attendre ; malheureusement ils<br />

devaient être inutiles contre la gravité des<br />

brûlures occasionnées par cet affreux accident.<br />

Malgré les soins qui lui furent prodi -<br />

gués, Mme Delannoy expirait à huit heures<br />

du soir, au milieu d’atroces souffrances.<br />

Mme Delannoy était âgée de trente-huit<br />

ans ; elle laisse troisenfants.<br />

LA PLAGE<br />

Dépêches<br />

Paris, 2 août 1876.<br />

A la fin de la séance d’hier, et sur la<br />

demande de M. Léon Say, la d.scussion<br />

du projet sur les pièces de cinq francs a<br />

étéflxée à aujourd’hui,<br />

Un duel au pistolet a eu lieu, hier, entre<br />

MM. Gunéo d’Ornano etDuclos. <strong>Les</strong> com-<br />

battants ont échangé<br />

toucher<br />

deux balles sans se<br />

(Havas)<br />

Guérison des dents malades<br />

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MARTIN, place de l’Eglise, 2, ju squ’au<br />

15 septembre.<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

13“ Liste<br />

M. Meunier, docteur à Nantes, chez Mme Déplane, sur le Remblai.<br />

Mme Erdonneau, propriétaire à Nantes, chez M. Grousseau, rue du Grand-Canton.<br />

Mme et M. Jabuy, fils, propriétaires à Nantes, chez M. Grousseau, rue du Grand-<br />

Canton.<br />

Mme et M. Correiller, propriétaires à Poitiers, chez M. Moïse Ravon, place de la<br />

Digue.<br />

Mmes Merlhiot, propriétaires à Poitiers, chezM. Moïse Ravon, place de la Digue.<br />

Mmes et M. Aurc, propriétaires à Poitiers, chez M. Moïse Ravon, place de la Digue.<br />

Mmes et M. Hamon, propriétaires au château de la Coudre (Mayenne), chez M.<br />

Ozanne, rue du Palais.<br />

Mmes et M. Chaumin, propriétaires au Lude, chez M. Amiaud, bottier, rue du Puits-<br />

Perdu.<br />

Mme et M. Martineau, propriétaires à Bressuire, chez M. Amiaud, bottier, rue du<br />

Puits-Perdu.<br />

Mme et M. Alindré, greffier, à Château-Mellay, hôlel de France.<br />

Mlle Désages, propriétaire, à Château-Mellay, hôtel de France.<br />

Mlle et Mme Boreau, propriétaires à Thouars, hôtel de France.<br />

Mme Baptiste Rafon, propriétaire à Thouars, hôtel de France.<br />

M. Journé, rentier à Paris, hôtel de France.<br />

M. Cormeray, propriétaire à Nantes, hôtel de France.<br />

Mme et MM. Audrain, percepteur au Mans, chez M. de Lépinay, sur le Remblai.<br />

Mlle Lucie Monnoyer, propriétaire au Mans, chez M. de Lépinay, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Breton, propriétaires à Paris, au Casino.<br />

M. Danzais, propriétaire à Chaumont, au Casino.<br />

M. deBiré, propriétaire à Nantes, au Casino.<br />

M. de Calandel, secrétaire de la préfecture à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. le marquis de Surineau, propriétaire à Cham p-St-Père, au Casino.<br />

M. Demanchy, propriétaire àChinon, au Casino.<br />

M. Frémy, propriétaire à Chinon, au Casino,<br />

Mme Bricemorel et sa famille, propriétaire à Paris, au Casino.<br />

M. Benjamin et sa famille, propriétaire à Paris au Casino.<br />

Mme Thibault, propriétaire à Chinon, au Casino.<br />

Mlle etM . Dulavouer, médecin à Angers, au Casino.<br />

Mlles et M. Josset, propriétaires à Nantes, au Casino.<br />

M. Deville, trésorier-payeur général à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. Marc, propriétaire à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. Gourault, substitut à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. Pouchon, propriétaire à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. D e m a n g e a t, propriétaire, substitut à St-Nazaire, au Casino.<br />

M. Roy, pharmacien à Loudun, au Casino.<br />

Mme et M. Lebrun, pharmacien à Nantes, chez M. Moreau, rue du Puits-Perdu.<br />

Mme Berthomeau, propriétaire à Aizenay, chez Mme Fleury, rue des Halles.<br />

Mlle Durand, propriétaire à Aizenay, chez Mme Fleury, rue des Halles.<br />

Mlle Buet, propriétaire à Aizenay, chez Mme Fleury, rue des Halles.<br />

Mmes et M. Soulard, propriétaires à Angers, chez M. Pruneau, place de la Digue.<br />

Mme et M. Misodeau, fils, propriétaires à Angers, chez M. Pruneau, place de la<br />

Digue.<br />

MM. Rancé, négociant à Angers, chez M. Pruneau, place de la Digue.<br />

MM. Collonges, négociant à Nantes, au Casino.<br />

M. Reverdy, propriétaire à Paris, au Casino.<br />

Mme et M. de Yonne, propriétaires au château de Loches, au Casino.<br />

Mmes et M. Fontenay, propriétaires à Tours, chez M. Savary, teinturier, rue des<br />

Halles.<br />

Mlle de Sazilly, propriétaire au château de Marigny, au Casino.<br />

Mmes Charanton, propriétaires à Anjoué-sur-Loire, chez M. Roy, rue de la Patrie.<br />

Mmes etM. Raynaud, médecin à Doué, chez M. Chusseau, place delà Digue.<br />

Mlle et M. Grolland, négociant à Saumur, hôtel de France.<br />

Mme et M. Charrier, docteur à Argenton-Château, hôtel de France.<br />

M. l’abbé Vachez, à Rouen, hôtel de France.<br />

M. G aignison, propriétaire à Tours, hôtel de France.<br />

M m e s e tM . Rabouin, négociant à Blois, hôtel de France.<br />

Mme et M. Renoux et leur famille à Tours, chez Mme veuve Proust, rue du Palais.<br />

M. Voluisant, Arsène, fabricant de papier à St-Vincent-de-Blanzon, chez M. Soize,<br />

place de la Digue.<br />

M. Charpentier, Gustave, conseiller général à lndret, chez M. Chauvet-Pizzallas<br />

quai Franqueville.<br />

D e r n i è r e s n o u v e l l e *<br />

C’est un fait acquis à la science, que!<br />

toutes les maladies de poitrine sont guéris-J<br />

sables par l’emploi de la Farine mè-|<br />

xioaine, del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rliumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des. vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve<br />

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Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. P ar leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua-<br />

raute. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

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Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trentc-Quarante, se joue avec les<br />

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La Banque-Chiffres est clairement<br />

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