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P L A G E - Les Sables d'Olonne

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Puis M. de Surineau se lève et adresse<br />

aux exposants les paroles suivantes, que<br />

nous sommes heureux de pouvoirs, reproduire,<br />

car elles contiennent de grandes et<br />

nobles pensées et de précieux enseignements<br />

:<br />

« Messieurs,<br />

« Nous voici pour la seconde fois réunis<br />

dans cette enceinte, pour y célébrer<br />

notre fête agricole, rehaussée cette année<br />

encore par le généreux concours de votre<br />

cité. En augmentant nos ressources, elle<br />

nous prouve la part qu’elle sait prendre<br />

à notre œuvre si laborieuse et si patriotique<br />

qui réclame toutes les bonnes volontés,<br />

et cherche à grouper tous les efforts.<br />

« Nos comices, messieurs, ont pour but<br />

d’éveiller en vous une généreuse émulation;<br />

là les hommes se rapprochent, ils apprennent<br />

à se mieux connaître et à s’estimer<br />

davantage : sur ce terrain commun<br />

de l’agriculture peut au moins s’effacer<br />

l’esprit de parti, qui trop souvent empêche<br />

d’agir de concert des hommes dont<br />

l’expérience et les idées réunies seraient si<br />

utiles à la société.<br />

« <strong>Les</strong> cultivateurs y gagneront, car le<br />

propriétaire qui assiste à ces réunions y<br />

porte sa part de travail, entendra souvent<br />

parler des champs, il connaîtra mieux ce<br />

qui est indispensable au cultivateur pour<br />

faire Valoir la terre qui lui est confiée et<br />

l’améliorer.<br />

« Propriétaires et fermiers, réunissons-<br />

nous donc et tâchons de donner une vie<br />

nouvelle à ces associations qui nous rassemblent<br />

et sont appelées à nous rendre à<br />

tous de grands services,<br />

« Chaque jour, l’agriculture cherche de<br />

plus en plus à se frayer un chemin pour<br />

prendre le rang qu’elle doit occuper dans<br />

une grande nation comme la nôtre; elle demande<br />

à posséder les mêmes avantages que<br />

ceux qui sont donnés au commerce et à<br />

^industrie, elle voudrait vivre de sa propre<br />

vie, avoir ses chambres d’agriculture,-<br />

son code rural, comme le commerce a le<br />

sien ; pouvoir exprimer ses besoins auprès<br />

des grands corps de l’Etat, en s’appuyant<br />

sur la vraie représentation de ses<br />

intérêts qui sont ceux de tout le monde,<br />

car c’est d’elle que dérive la richesse de la<br />

France.<br />

« Eh bien, pour arriver à ces résultats,<br />

il nous faut des associations où tous les<br />

agriculteurs puissent venir causer de leurs<br />

affaires, des progrès à réaliser,des récompenses<br />

à donner, des œuvres à soutenir.<br />

D’autre part, nos concours nous instruisent,<br />

en nous montrant des produits des<br />

animaux, des instruments supérieurs aux<br />

nôtres, que nous pouvons acquérir.<br />

« Chacun peut y rencontrer un enseignement<br />

utile, ou un objet à sa portée,<br />

et quand bien même ils sembleraient offrir<br />

un avantage plus direct aux grandes fermes,<br />

chacun doit y trouver son bénéfice,<br />

car, ne l’oubliez pas, la petite et la grande<br />

culture s’appuient l’une sur l’autre et ont<br />

besoin de se prêter un mutuel secours.<br />

Tous, d'ailleurs, n’avons-nous pas toujours<br />

besoin les uns des autres; pénétrons-<br />

nous bien de cette incontestable vérité et<br />

puisse-t-elle développer entre tous cette<br />

fraternité vraie qui fait la force d’un pays,<br />

en établissant une douce union entre tous<br />

les habitants.<br />

« Cultivateurs, mes axnis, vivant au milieu<br />

de vous, et tout dévoué à vos intérêts<br />

agricoles, je voudrais vous faire partager<br />

ma profonde conviction que dé toutes les<br />

professions qui occupent l’activité de<br />

l’homme, la culture est encore celle qui<br />

offre les avantages les plus fréquents et<br />

les profits les plus certains. Une direction<br />

sage efune vie économe, procurent presque<br />

toujours au cultivateur une vieillesse heureuse<br />

et aisée. N’abandonnez donc point<br />

vos campagnes, vos sillons vous donneront<br />

l’aisance, si vous profitez du progrès,<br />

des connaissances pour cultiver mieux et<br />

accroître vos produits.<br />

« Mais l’appât du profit matériel ne suffit<br />

pas, il faut encore le noble sentiment<br />

de l’honneur pour encourager l’agriculteur<br />

dans sa pénible carrière : L’agriculture<br />

est comme la vie, un continuel effort; elle<br />

a constamment à lutter contre l’inclémence<br />

du ciel et les résistances de la terre; courage<br />

donc, et persévérance, quelques<br />

grandes que soient ]es difficultés, m archons<br />

hardiment vers le but, et le succès<br />

ne manquera pas de couronner nos efforts.<br />

« Continuons, Messieurs, la voie que<br />

nos pères nous ont tracée; simples dans<br />

nos goûts, modestes dans nos désirs,<br />

LA PLAGE<br />

cherchons à produire beaucoup et le plus<br />

économiquement possible : instruisons-<br />

nous de tout ce qui nous permettra de<br />

réduire notre main-d’œuvre chaque jour<br />

plus élevée, tel est le rôle des instru-<br />

truments perfectionnés; il importe de le<br />

bien comprendre, car il devient de plus<br />

en plus l’auxiliaire indispensable du cultivateur.<br />

C’est dans cette voie pleine d’avenir<br />

que nous ne saurions trop vous inviter<br />

à marcher, heureux si les récompenses<br />

que nous allons vous distribuer peuvent<br />

vous être un encouragement en même<br />

temps qu'un enseignement utile.<br />

« En finissant, Messieurs, j ’adresse mes<br />

félicitations les plus sincères à la municipalité<br />

des <strong>Sables</strong> pour sa bonne installation<br />

et le zèle avec lequel elle nous a<br />

secondés.<br />

« Vous tous, enfin, Messieurs, qui nous<br />

avez prêté votre concours, vous tous<br />

aussi, Mesdames et Messieurs, qui avez<br />

bien voulu nous honorer et nous encourager<br />

de votre présence, veuillez bien<br />

recevoir, au nom de l’agriculture dont je<br />

suis ici l’organe bien modeste quoique<br />

son défenseur convaincu, l’expression de<br />

nos remerciements pour l’accueil que vous<br />

avez fait à cette fête du progrès agricole<br />

dont je garderai longtemps le bon souvenir.<br />

»<br />

*<br />

M. Bastard, rapporteur de la commission<br />

de culture, pononce ensuite l’allocution<br />

suivante :<br />

« Messieurs,<br />

« Il y a trois ans, à peu près à pareille<br />

époque, j'occupais la place que j ’occupe<br />

aujourd’hui et j ’étais l’interprète fidèle des<br />

appréciations du jury de culture sur les<br />

fermes qui avaient pris part à la lutte<br />

dans le canton des <strong>Sables</strong>.<br />

» Ce-jour là, messieurs, la commission<br />

tout entière était heureuse, et recevait de<br />

son dévouement une douce récompense<br />

en voyant distribuer les primes dont elle<br />

pouvait disposer aux dignes agriculteurs<br />

qui s’étaient alors empressés de répondre<br />

à.son appel.<br />

» Pour moi, messieurs, je vous l’assure,<br />

et de la façon la plus solennelle, le<br />

23 août 1873 fut un de mes beaux jours!<br />

» Oui, pour la première fois ici, nous<br />

fêtions tous, et de tout cœur, la noble<br />

agriculture Pourquoi donc, après un<br />

souvenir aussi flatteur, suis-je dans la<br />

pénible obligation de venir aujourd’hui<br />

vous exprimer mes regrets à l’endroit des<br />

primes culturales?<br />

» Dès l’année dernière, à Talmont, où<br />

déjà semblable douleur nous était imposée,<br />

nous nous bercions pourtant encore<br />

d’un ferme espoir en vous faisant à vous,<br />

bons agriculteurs de cette contrée, un<br />

bienveillant appel pour cette année,<br />

» Comment avez-vous, en effet, répondu<br />

à notre attente? Malgré les belles<br />

et pressantes promesses que nous avons<br />

toujours été si heureux de vous faire à<br />

différentes reprises?<br />

» Hélas ! nous aurions eu l’ennui de rester<br />

les mains complètement remplies de<br />

nos récompenses, si un digne propriétaire<br />

de la ville des <strong>Sables</strong> n’était venu à la<br />

dernière heure, avec son recommandable<br />

métayer, descendre loyalement dans l’arène.<br />

» Je m’empresserai donc, messieurs,<br />

de vous proclamer ici tout le zèle que M.<br />

Jolly a constamment apporté à la cause<br />

agricole, en déployant, sur sa propriété<br />

de la Jarilière, ^une activité exceptionnelle.<br />

Il a donné par là aux propriétaires<br />

un exemple que nous ne saurions assez<br />

conseiller de suivre.<br />

y> Aussi, sa vigilance à réduire sensiblement,<br />

par des échanges, le morcellement<br />

de sa métairie, les dépenses qu’il a<br />

dû faire à ce sujet et surtout le concours<br />

empressé de son métayer, ont-ils promptement<br />

apporté à cette propriété une plus<br />

value considérable.<br />

» Elle est exploitée, hâtons-nous de le<br />

citer aussi, par le brave métayer [Laurent,<br />

Auguste.<br />

» La contenance de la métairie est de 45<br />

hectares environ ; elle est garnie de 27<br />

têtes de gros bétail et de 66 moutons ou<br />

brebis.<br />

» Sans avoir à constater dans tous leurs<br />

détails les mérites du métayer, puisqu’il<br />

n’y a pas de comparaison à établir avec un<br />

rival, nous dirons que laculture de laJan-<br />

lière, sans être notoirement à citer, est<br />

très-bonne ; que les chaîntres des différentes<br />

pièces de terre qui la composent<br />

sont très-bien charroyées, et donnent ainsi<br />

un assainissement des plus avantageux au<br />

sol.<br />

» Par suite, les résultats obtenus sont<br />

très-satisfaisants. De nombreuses luzer-<br />

nières viennent sensiblement augmenter<br />

la prairie naturelle, et les trèfles de Hollande<br />

y ont le plus bel aspect.<br />

» <strong>Les</strong> verts de toutes sortes, et notamment<br />

la gcande quantité de choux qui s’y<br />

fait, sont aussi d’une très-grande ressource<br />

pour le bétail, qui nous a paru très-bon<br />

et d’un état satisfaisant.<br />

» <strong>Les</strong> haies, que le propriétaire s’était<br />

empressé de faire élever, forment aujourd’hui<br />

de belles pièces, et sont véritablement<br />

bien entretenues.<br />

» En un mot, la propriété de la Janlière<br />

présente, dans son ensemble, l’union<br />

étroite du travail et de l’intelligence.<br />

Aussi avons-nous été unanimes à accorder<br />

à MM. Jolly une médaille de vermeil,<br />

et Laurent, Auguste, son métayer,<br />

une somme de cent francs et une médaille<br />

de bronze.<br />

« Voilà le seul et bien simple exposé<br />

que je puisse vous faire aujourd’hui sur<br />

les primes culturales ; mais, avant de<br />

clore la deuxième période triennale de<br />

notre comice, permettez-moi, chers<br />

agriculteurs et éleveurs, de vous adresser<br />

encore quelques paroles familières, qui<br />

vous résumeront les idées que chaque<br />

fêta agricole me fournissait l’occasion et<br />

le plaisir de vous [communiquer. « Le travail<br />

. » tel fut le mot que je pris pour<br />

sujet la première fois que j ’eus l’honneur<br />

de prendre la parole devant vous. Ce<br />

mot, messieurs, ne perd jam ais.il grandit<br />

toujours... il est sublime ! C’est une<br />

jouissance dont on ne peut pénétrer l’étendue.<br />

Bienheureux donc seront tous<br />

ceux de noüs qui en auront lp goût, et<br />

qui l’auront en honneur !<br />

« Pour ceux-là, mes amis, soyez assurés<br />

qu’il n’y aura jamais d’écueils. Le<br />

feu sacré s’emparera de leur cœur ; ils<br />

marcheront toujours avec espoir et persévérance,<br />

semant partout sur leurs pas<br />

le bien-être au lieu de la misère. Ils<br />

s'inspireront constamment de la nécessité,<br />

ou plutôt du bonheur réel que<br />

l’homme éprouve à rencontrer sur son<br />

chemin son semblable poursuivant le<br />

même but.<br />

« C’est ainsi que l’agriculture doit faire<br />

à l’industrie les dernières avances et que<br />

l’industrie doit répondre [à sa sœur aînée<br />

par le plus sympathique accueil.<br />

« Que ces deux branches, base essentielle<br />

de l’humanité, se servent donc avec<br />

tout l’empressement et toute la cordialité<br />

qu’exigent leurs intérêts mutuels.<br />

« Ces simples réflexions, que me suggère<br />

précisément en ce moment la vue de<br />

tous les membres qui composent, d’une<br />

façon si intime, cette réunion agricole,<br />

ont leur raison d'être partout.<br />

« L’agriculture pourtant est et doit être<br />

leur siège favori ; car, chers agriculteurs,<br />

nous sommes, sachez-le-bien, les dépositaires<br />

privilégiés de la nature : les<br />

champs sont notre partage, et c’est dans<br />

les champs qu’elle se plaît à produire ses<br />

merveilleux effets et à étaler ses splendeurs.<br />

« L’homme, à quelque degré d’honneur<br />

et de fortune qu'il parvienne dans le<br />

monde, aspire, avec avidité, à venir modestement,<br />

à son tour, goûter le véritable<br />

bonheur de notre vie champêtre.<br />

« Sachons donc, mes amis, apprécier à<br />

sa juste valeur l’heureuse condition dans<br />

laquelle nous vivons, et accordons-nous<br />

l’estime, d’ailleurs nécessaire, que nous<br />

nous devons à nous-mêmes.<br />

« Elle adoucira les rigueurs de notre<br />

état, et comme je vous le disais l’année<br />

dernière, tout en procurant à l’agriculture<br />

comme aux beaux arts, des jouissances<br />

inconnues, elle fortifiera en nous l’amour<br />

du travail, avec lequel le feu sacré ne saurait<br />

jamais s’éteindre.<br />

« C’est sous ces heureux aupices que<br />

nous allons renouveler notre période, et<br />

que d’un pas assuré nous rentrerons à l’avenir,<br />

avec une ferme résolution, dans<br />

la voie du progrès agricole.<br />

« Le rendez-vous le plus cordial vous<br />

en est donné, mes amis, puissiez-vous<br />

tous y répondre p ar le plus infatigable<br />

zèle. »<br />

De chaleureux applaudissements accueillent<br />

ces franches et cordiales paroles<br />

qui ont clôturé dignement cette bonne<br />

fête industrielle.<br />

Paul B u is s o n .<br />

THEATRE DU CASINO<br />

La troupe du Casino, si habilement dirigée<br />

par M. Mergy, semble avoir pris à<br />

tâche, dans ses dernières représentations,<br />

de se faire de plus en plus regretter.<br />

Quelques jours encore et de ees ravissants<br />

spectacles il ne nous restera plus que le<br />

souvenir et l’espoir de retrouver l’an prochain<br />

une pléiade d’artistes aussi méri-<br />

t ants et un directeur aussi gracieux et<br />

aussi dévoué.<br />

Deux représentations viennent de nous<br />

être données, qui pourront être classées<br />

au nombre des meilleures parmi celles qui<br />

nous ont été offertes durant le cours de la<br />

saison. Aussi,les deux jours,il y a eu salle<br />

comble.<br />

C'était, d’abord, lundi, les Beux Diplomates,<br />

une spirituelle comédie inédite<br />

d’un de nos confrères du Havre, qu’une<br />

trop grande modestie fait cacher sous le<br />

pseudonyme de d’Essai. C’est une œuvre<br />

admirablement conçue, d’un genre élevé,<br />

d’un goût exquis et dont le mérite se trouvait<br />

encore rehaussé par la présence de<br />

M. Mergy et de Mlle Alice Farnat. Aussi<br />

les bravos n’ont-ils point été ménagés à<br />

l’auteur non plus qu’à ses interprètes.<br />

Nous regrettons cependant que cet ouvrage,<br />

d’une incontestable valeur, soit<br />

inédit, tout en spérant que l’auteur fera<br />

violence à cette modestie qui ne peut que<br />

l’honorer et livrera au grand jour cette<br />

comédie qui est digne assurément de figurer<br />

parmi les meilleures productions du<br />

répertoire de la Comédie française.<br />

M. Faure a récité ensuite avec cette pureté<br />

de diction, ce jeu fin et élégant que<br />

nous lui connaissons, le Oomte du Garde,<br />

une délicieuse poésie de Gustave Nadaud.<br />

<strong>Les</strong> chaleureux applaudissements qui<br />

avaient accueilli cet artiste à son entrée en<br />

scène, se sont renouvelés plus frénétiques<br />

encore à la fin, quand le public du Casino<br />

a rendu un hommage légitime au talent de<br />

ce brillant artiste en le rappelant.<br />

<strong>Les</strong> Noces de Jeannette ont clôturé cette<br />

bonne soirée. Mme Brunet et M. Diepdalle<br />

ont été l’objet d’une véritable ovation.<br />

Mardi on jouait le Gendre de M.Poirier,<br />

cette charmanté comédie d’Emile Augier,<br />

qui après avoir pris naissance au Gymnase<br />

devint comme une des perles de la Comédie<br />

Française. Il est fâcheux cependant<br />

qhe l'exemple de M. Poirier n’ait point<br />

porté ses fruits ; M. Alexandre Dumas<br />

n’aurait point eu besoin de faire l’Etrangère.<br />

Le personnage de M. Poirier avait<br />

été si bien réussi par Emile Augier, que<br />

M. Dumas ne pouvait choisir un autre<br />

modèle pour créer une œuvre qui laissait<br />

au Gendre de M. Poirier toute la vérité et<br />

n’en gardait que l’invraisemblance.<br />

Mais parlons des interprètes qui, tous,<br />

dans cette soirée ont rivalisé de verve et<br />

d’entrain, ont été chaleureusement applaudis<br />

et rappelés deux fois.<br />

Le talent de M. Mergy se révélé de plus<br />

en plus à nos yeux depuis qu'il a quitté<br />

ces rôles ingrats que son devoir de directeur<br />

consciencieux l’obligeait à remplir<br />

M. Mergy a joué mardi delà façon la plus<br />

correcte, la plus irréprochable le rôle du<br />

Marquis de Presles. *<br />

M. Victor a interprété le rôle de Poirief<br />

avec un naturel, une bonhomie vraiment<br />

remarquables.<br />

M. Kuntz a été ce qu’ii est toujours<br />

un comédien consommé.<br />

M. Faure a joué le rôle d’Hector avec<br />

ce jeu simple et de bon ton qui sont une<br />

des précieuses qualités que possèdent cet<br />

artiste, que nous regrettons de n’avoir pu<br />

applaudir que pendant si peu de temps.<br />

Une partie des honneurs de la soirée<br />

revient à Mlle Alice Farnat, une jeune<br />

première qui a été bien appréciée au<br />

Casino.<br />

P. B.<br />

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