P L A G E - Les Sables d'Olonne

Delphine Mmes Meyer
Clotilde Monnet
Ordre du spectacle 1° Le Rendez-vous;
2e Concert ; 3° Les Femmes qui pleurent.
Bureaux à 8 h : Rideau à 8 h. 1/2.
ABONNEMENTS POUR LE THÉÂTRE
Tarif spécial pour MM. les abonnés
Pour la saison, 35 fr. ; un mois 18 fr.,
quinze jours, 10 fr. ; la semaine, 6 fr.
Les abonnements au théâtre doivent
être pris pour la durée de l’abonnement,
aux salons.
AVIS. — Tous les jours : Concert de 3
à 4 h. et soirée dansante. — Le samedi à
8 h., bal à grand orchestre.
Les grands bals gala avec cotillon, dirigés
par M. et Mme Paul, seront annoncés
par voie d’a'fiches. — Un cours de danse
est ouvert tous les jours sous la direction
de M. et Mme PAUL.
Le directeur du Casino,
E. L éguât.
On peut retenir ses places au bureau
THÉÂTRE DU CHALET
Dimanche 13 août 1876, à 8 h. 1/2.
L'amour que qu’ c’est qu’ça
Blésinet
Pitou
Toby
. François
Suzanne
Zerline
Jacqueline
Vaudeville en un acte.
Mme Lepailleur.
MM. Charley.
Pichet.
Testot.
Mmes M. Dorval.
Dallou.
Margarita.
On commancera par:
L’OMELETTE '\TASTH.IIK
Vaudeville en un acte
Cotillard MM. Charley.
Durandin Pichet.
MmeDurandin Mmes Margarita.
Nathalie g Dorval.
^ ose Dallou.
Lundi A4 août 1876, à 8 h. 1/2
Première représentation de:
LES DEUX VIEILLES GARDES MALADES
Opérette en un acte.
Mme Potichon MM Pichet.
Mme Vertuchoux Gacon.
fortuné Mme Lepailleur.
Un commis pharma-
cien M. Testot.
On commencera par :
RISETTE
Comédie en un acte,
disette Mmes Margarita.
Evelina E. Dorval.
Antonin JVT. Prévilie.
FEUILLETON
UNE ROUSSlî(,)
PAR
ANDRÉ TREILLE.
Quand cette nouvelle arriva à la Buisse,
la consternation fut grande.Tous savaient
qu’André avait aimé Blanche. Tous redoutaient
que te flamme ne se ralluma,
quoiqu’elle parût éteinte. Le vieux marquis
surtout était inquiet. Il avait pu ju ­
ger Blanche pendant la longue conversation
qu’il avait eue avec elle, et il trouvait
fon étrange qu’elle vint s’établir ainsi
à quelques pas de son ancien amoureux,
comme pour le narguer. Son premier
mouvement fut de rompre en visière avec
la châtelaine de Mortemer et de lui rendre
visite. Mais, toute réflexion faite,il préféra
laisser venir l’ennemi. Il sentait bien que
la conduite de la jeune fille aurait des
conséquences funestes ; il n’aurait su dire
ni pourquoi ni comment ; mais il les envi­
16
CA ET LA,
LA PLAGE
— Où allons-nous, grands dieux
Avant-hier, « M. K. prévenait le public,
par la voie de la presse, qu’il ne paierait
plus les dettes deson fils. »
Aujourd’hui, nous trouvons dans les
mêmes organes la note suivante, sous la
signature de l’enfant prodigue :
« Le fils K. informe le public que non-
» seulement il ne paiera pas, mais qu’il ne
» veut pas entendre parler des dettes con-
» tractées par M. son père... sauf les det-
» tes de reconnaissance, bien entendu. »
— Petit dialogue surpris, l’autre jour
entre quelques membres denotre Assemblée
:
— Savez-vous, disait l’un, pourquoi la
République est le gouvernement le plus
rationnel ?
? ? ?
— C’est que le gouvernement républicain
est le seul qui soit dans des conditions
normales d’existence. Il a le cœur à
gauche..., les autres gouvernements l’ont
à droite.
SOUSCRIPTION
des ues
Actions de la compagnie f r â u P se
DU
TELEGRAPHE
DE PARIS A NEW-YORK
Statuts passés devant Mc Dufour, notaire
à Paris les 25 juillet et 8 août 1876.
Capital social : 33 millions de francs
Divisés en 66,C00 actions de 500 fr.
chacune.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
MM. POUYER-QUERTIER, G. 0. $•, ancien
minisire des finances, sénateur,
président.
De DOMPIERRE-d’HORNOY, G.
0 . vice-amiral, ancien ministre
de la marine, sénateur, vice-
président ;
Comte d’HESPEL, sénateur;
Comte de YALON, ancien député,
conseiller général de l’Eure;
Le marquis de LA ROCHE-LAM-
BERT, trésorier-payeur général
;
Le comte de LAMBERTYE ;
Emile GALLET, 0.
De CHAUVIN, ingénieur-électri-
cien.
OBJET DE LA SOCIETE.
La Compagnie a pour objet la création
sageait déjà avec terreur. Il voyait André
aux pieds de son ancien amour,il le voyait
oublier la paix tranquille d’un bonheur
assuré pour se rejeter dans les orages
d’une passion malheureuse ; — ignorait
de quoi était capable cette jeune fille,
qu’il avait jusqu’ici considérée comme une
tête folle ; mais sentant l’orage venir, et
n’ayant point préparé d’abri pour y échapper,
il craignait pour son échafaudage,
pour André, pour Jane, pour lui-même ;
le bon marquis ciaignait pour tout le
monde.
Jane avait reçu, elle aussi, un coup
violent au cœur ; car elle était au courant
de tout ce