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P L A G E - Les Sables d'Olonne

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tout ce que les bains de mer n’ont pas encore<br />

enlevé à Paris.<br />

C’est qu’aussi tout le monde s’en va ;<br />

qui pour Trouville, qui pour Biarritz, qui<br />

pour les <strong>Sables</strong> Paris sera bientôt désert,<br />

— sinon désert, du moins livré aux étrangers<br />

et aux institutrices anglaises en vacances.<br />

Voici la duchesse de Mouchy en<br />

Angleterre, à Hollande-House ; la comtesse<br />

d’Oramon et sa sœur la comtesse de<br />

Gherendesca à Trouville ; la comtesse de<br />

Béthune à Etretat , le comte de Paris et<br />

les siens à Dinard , le düc dJAumale à Aix,<br />

la princesse Blanche et le die de Nemours<br />

à Cauterets ! sans compter - les autres !<br />

Bientôt, je le crois bien, je vais demeurer<br />

seule ici.<br />

Il faut, chère comtesse, queje vous dise<br />

la mode pour les costumes du matin, aux<br />

bains de mer, on les fait de nuance très-<br />

tranchée avec pèlerine-eapulet. En fait de<br />

garnitures en vogue, je vous recommande<br />

les broderies en soie d’Alger ou de Chine<br />

sur réseau gris-de-lin, les perluresdetous<br />

genres, les arabesques en paille, les applications<br />

de guirlandes de fleurs en relief<br />

et de nuance variée. — <strong>Les</strong> ^princesses<br />

Galilzin etRadziwille ont mis,■ cette année,<br />

à la mode, pour la saison d’été, la<br />

tunique à la Bulgare. C’est la guerre d’O-<br />

rient qui en est cause ! La tunique à la<br />

Bulgare est collante, sans plis ni fronces<br />

par devant, avec trois gros plis par derrière.<br />

C’est-là une coupe fort originale et<br />

d’une rare distinction. — On voit encore<br />

de très-élégantes toilettes, avec mélanges<br />

d’étoffes à grands et petits carreaux sur<br />

des jupons de faille unie et avec veste assortie<br />

aux jupons.<br />

Quant aux accessoires, ma chère, tout<br />

ee que la fantaisie vous dira d’imaginer,<br />

est permis. La mode des paysans est considérée<br />

la meilleure : Ne craignez donc<br />

pas d’arborer le taffetas rouge ou bleu-<br />

ciel.<br />

La classique amazone, verte où noire<br />

n’est plus. Tout est en révolution ! En ce<br />

moment, on les veut en satin de Chine,<br />

en serge gris de lin, en toile Saxe avec<br />

corsage sans manches — les manches<br />

étant d’étoffe pareille à la jupe, en faille<br />

de couleur. A bas aussi le chapeau<br />

classique haut de forme ! On porte<br />

le chapeau rond de paillé avec voile de<br />

gaze : surtout ne manquez pas d’assortir<br />

le voile à la nuance du corsage. Au cor~<<br />

sage une petite bride, où s’attache le bouquet<br />

de fleurs des champs avec un mouchoir<br />

en batiste d’ananas du même ton que la<br />

jupe.—Voilà, chère comtesse, pour aujourd’hui,<br />

la quintessence de la mode.<br />

Au revoir, je vous embrasse. Répondez-moi,<br />

et bonjour de ma part aux goélands<br />

de vos rives.<br />

LA PARISIENNE.<br />

t:O TILLO NNADE<br />

Ainsi que nous l’avions annoncé dans<br />

notre dernier numéro, nous commençons<br />

aujourd’hui à donner à nos lecteurs la<br />

description du cotillon, cette danse que<br />

l’on aime tant au Casino.<br />

Tout le monde connaît la place importante<br />

qu’occupe le cotillon dans les réunions<br />

dansantes. On sait quelle animation<br />

et quelle diversité il répand sur la<br />

fin des bals, qui ne sauraient être considérés<br />

comme complets s’ils n’avaient pour<br />

épilogue un cotillon qui se termine toujours<br />

trop tôt au grand regret des danseurs.<br />

★ V<br />

Pour qu’ua cotillon ait de l’ordre et du<br />

mouvement, il est indispensable que tout<br />

les couples reconnaissent entièrement l’autorité<br />

du cavalier conducteur. Si chacun<br />

veut se mêler de conduire à sa guise, si<br />

le choix des figures n’est pas déterminé<br />

par une seule personne,tout devient bientôt<br />

languissant, désordonné ; il n’y a plus<br />

ni enchaînement, ni suite. Il serait à désirer<br />

que cette discipline du cotillon si bien<br />

observée à l’étranger s’établisse entièrement<br />

en France où l’on ne tardera pas à<br />

reconnaître combien la régularité des fi­<br />

gures contribue au plaisir de toute la réunion.<br />

* *<br />

Pour former un cotillon, on doit s’asseoir<br />

autour d’un salon en demi-cercle ou<br />

en cercle complet, suivant le nombre des<br />

danseurs, en ayant soin de se placer contre<br />

les murs, afin de laisser au centre de<br />

l’appartement le plus grand espaee possible.<br />

On se dispose couple par couple, le cavalier<br />

ayant toujours sa dame à sa droite.<br />

Le cavalier conducteur commence toutes<br />

les figures qui sont ensuite répétées<br />

par les autres couples,<br />

y* -u P. P a u l.<br />

THÉÂTRE DU CASINO<br />

Direction de M . Jules Mergy<br />

Jeudi 20 juillet 1876<br />

Ire représentation de :<br />

<strong>Les</strong> femmes terribles<br />

Comédie en trois actes, du Theâlre du<br />

Vaudeville, par M. Dumanoir.<br />

DISTRIBUTION<br />

Gustave Chatelard, MM. Mergy.<br />

Pommerol, Kuntz.<br />

Le comte d’Aranda, Livry.<br />

LA PLAGE<br />

M. Bonassieux,<br />

Max Fauvel,<br />

Rougé,<br />

Delphine,<br />

Mme de Ris,<br />

Mme Bonassieux,<br />

Germain,<br />

Borès.<br />

Alfred Brûlé.<br />

Brussel.<br />

MM“e5 Monnet.<br />

Meyer.<br />

Victor.<br />

M. Louis.<br />

Ouverture à grand orchestre<br />

J Bureaux à 8 h. — Rideau à 8 h. 1/2<br />

|<br />

Vendredi 21 juillet 1876.<br />

j Concert vocal et instrumental.<br />

D épêches<br />

Paris, 19 juillet, 7 h. 05m.<br />

Le Sénat roumain a voté une adresse<br />

accentuant la politique favorable à la<br />

paix.<br />

La Turquie a envoyé en Bulgarie un<br />

commissaire spécial chargé de réprimer<br />

les éxcès des Bachibouzoucks.<br />

<strong>Les</strong> Çircaniens ont pris les mesures<br />

contre les méfaits des irréguliers.<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

7e L iste<br />

(Havas.)<br />

Mme et M. Almont, propriétaires à Aubigny, chez M. Febvre, place du Minage.<br />

Mmes et M. Maurice, propriétaires à Courcoué (Vendée), chez M. Febvre, place du<br />

Minage.<br />

M. Dubois, propriétaire, à Nantes, chez M. Déplane, sur le Remblai.<br />

M. V.-Octave d’Arondel, propriétaire à Nantes, chez M. Déplane, sur le Remblai.<br />

MM. de Bur, propriétaires, à Luçon et le Poiré, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Audet, propriétaire au Paligny, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M de Goué, propriétaire à Le Givre, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. de la Roche, propriétaire à St-Christophe, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Kisler, négociant à Tours, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mlle Millocheau, propriétaire à Saumur, hôtel de la Plage.<br />

M. Huault, propriétaire à S t-Maur, hôtel de la Plage.<br />

M. Lecoconnier, propriétaire à Châteaubriant, hôtel de la Plage.<br />

M m e s et MM. de la Barre, propriétaires à Nantes, chez M. Lebarbère, rue du Pa­<br />

lais.<br />

M. Jouffrault, conseiller général à Argenton-Château, chez M. Dubois, sur le Rem­<br />

blai.<br />

Mme Charrier, Hélène, propriétaire à Argenton-Château, chez M. Dubois, sur le<br />

Remblai.<br />

M m e C h a r r ie r , Amédée, propriétaire à Argenton-Château, chez M. Dubois, sur le<br />

Remblai.<br />

Mlle Cournilleau, propriétaire à Luzay (Deux-Sèvres), chez M. Dubois, sur le Rem­<br />

blai.<br />

Mme et M. Azaïs, parfumeur à La Roche, chez M. Dubois, sur le Remblai.<br />

Mmes et M. Merterel, propriétaires à Limoges, chez M. Dubois, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Jouhaud, propriétaires à Isle, chez M. Dubois, sur le Remblai.<br />

Mlle Gaillard, propriétaire à Isle, chez M. Dubois, au Remblai.<br />

Mme et M. Boulestin, propriétaires à Poitiers, chez M. Dubois, au Remblai.<br />

Mlle, Mme et M. de Romans, propriétaires à Poitiers, citée Jenty, villa n- 3.<br />

Mme et M, Halu, propriétaires à Dixement (Yonne), chez Mlle Désamy.<br />

Mme Pigeon, rentière à Paris, chez Mlle Désamy.<br />

Mme veuve Benost, propriétaire à Momfort-Lamoury, chez Mlle Désamy.<br />

M. Seinen, sous-officier en retraite à La Roche, chez Mlle Désamy.<br />

Mlle, Mme et M. du Lavouer, propriétaires à Montrevault, chez Mme Toujouse, rue<br />

du Palais.<br />

Dernières nouvelles<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Farine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 100 mille malades guérjs,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chezM. MOURAILLEAU, négociait.<br />

Aux mêmes dépôts : Café Barle-<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et Collier<br />

Wathia, préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

BON PLACEMENT<br />

On annonce comme imminente l’émission<br />

de 10,000 obligations à 140 fr., rapportant<br />

9 fr. par an et remboursables en<br />

30 ans à 200 fr. (soit produit net 7 77 %),<br />

faite pour le compte de la Société française<br />

des charbonnages et du chemin de<br />

fer de Pienza-Murlot, dont le siège est à<br />

Paris.<br />

Cet emprunt est garanti indépendamment<br />

du capital de la Société, par deux<br />

charbonnages dont lès 3.146 mètres de<br />

galerie peuvent produire immédiatement<br />

00,000 tonnes à 7 fr. de bénéfice par tonne,<br />

et par un shemin de fer à grande section,<br />

de 23 kdomètres, desservant ces mines,<br />

et ouvert au trafic public avec tout le<br />

réseau italien.<br />

Aussi LA h o u il l e , journal réputé pour<br />

sa compétence et sa grande réserve en pareille<br />

matière, présente-t-elle ce placement<br />

comme un dés mieux garantis et des plus<br />

rénumérateurs qu’il lui ait été donne de<br />

recommander depuis 10 aas.<br />

L’émission est faite par les soins de 1»<br />

Société de crédit minier, 5, rue de Châ-<br />

teaudun, Paris, à laquelle on fera bien de<br />

s’adresser sans retard et avant la souscription<br />

publique.<br />

291<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— TOURS.<br />

A nnonces diverses<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

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, sans consulter<br />

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46, Tïïe du Bac, 46<br />

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complétée de récria des 40 guides et accessoires. I l v<br />

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5 O fr.<br />

HOWE i BERTHIER au-dessous du tarif général.<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule Mon D. B A C L E , 46, rue du Bac, 4®<br />

CARTES i NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sotat que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua-<br />

raute. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS a’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, aveç<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui -veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lanefjt,, 32, aux fables, chez<br />

MAYEUX, rue du Ceiitre, 8, et chez<br />

Ve FOUCHER rue de l’Hôtel-de-<br />

■ Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f i r e a<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres-est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, J uquin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue du<br />

Centre. — Veuve F oucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

PLACE DU MARCHÉ AU BOIS<br />

G. BARADEAU<br />

V IP S S E X XjIQ T J E T J R S<br />

Vins fins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la place Bellevue<br />

i&Saîson Benudon<br />

Mlle «utrequin à Nantes<br />

C ra a td choix pour m o d e s ,<br />

chapeaux de bains de mer,<br />

rubans, fleurs et châles d e<br />

laine.<br />

Guérison des dents malades<br />

Médecins-dentistçs,. boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers . perfectionnés<br />

soins généraux do la bouche. ’<br />

, , ^ L * T<strong>Sables</strong> _ d’Olonne. maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jus-<br />

qu au l£ septembre. La

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