You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
ciété des jolies, spirituelles et séduisantes<br />
dames du délicieux paradis de Tou-<br />
raine, des belles et bonnes Poitevines et<br />
des douces et migno nnes Vendéennes ?<br />
Quelle joj-iissance plus ineffable que de<br />
sentir emporté sur le dos d’un noble et<br />
vigoureux coursier, soit dans une course<br />
vertigineuse à la poursuite des fauves,<br />
soit dans une paisible promenade, semblable<br />
à celle que l’on peut faire sur la<br />
plage avec ces dociles et infatiguables<br />
petits ânes, harnachés à l’orientale, tout<br />
en bavardant et en riant avec les bons<br />
papas, les bonnes mamans, les épouses,<br />
nos fidèles compagnes, les jeunes frères<br />
et les jeunes sœurs, les ' fiancées, à l’air<br />
mystérieux, et les enfants, espoir de l’a<br />
venir ?<br />
Quel plus céleste bonheur que de lire<br />
dans ce grand livre, œuvre de Dieu, dans<br />
cet immense Océan qui cache dans ses<br />
profondeurs d’innombrables êtres bizar<br />
res.<br />
Si vous ne craignez pas l’horrible,<br />
mesdames, cherchez, fouillez cette meT<br />
que vans avez devant vous, péchez ce<br />
curieux crustacé, le Crabe, hideux animal,<br />
à carapace applatie, plus ou moins<br />
arrondie, à longues pattes, dont 1 espèce<br />
est si nombreuse et si répandue sur toutes<br />
les grèves et sur tous les rochers.<br />
A chaque pas on les rencontre, soit courant<br />
de côté sur le sable de, la façon la<br />
plus grotesque, soit barbottant dans une<br />
flaque d’eau, soit retirés dans les excavations<br />
des noirs rochers.<br />
Ceux que l’on trouve le plus souvent<br />
sur les plages sont les espèces qui ne nagent<br />
pas, on les reconnaît à leurs pattes<br />
étroites, arrondias on triangulaires, ce<br />
sont :<br />
Le Xanthe rivuleux, petit crabe de 4 à<br />
5 centimètres.<br />
Le crabe ménade ou crabe enragé.<br />
Le Xanthe rouge à pinces noires.<br />
Le Crabe tourteau, le plus gras de tous,<br />
qui atteint quelquefois le poids de 2 kilog,<br />
qui à marée basse se retire dans les in-<br />
fractuosités du rocher.<br />
<strong>Les</strong> crabes nageurs ont les pattes ap-<br />
platies et élargies en forme de rames. <strong>Les</strong><br />
plus curieux sont :<br />
L’Etrille ou crabe laineux.<br />
Le maïa Squinado, bête affreuse dont la<br />
earapace est toute hérissée d’épines, de<br />
tubercules et garnie de polipiers mycros-<br />
copiques.<br />
— De villaines bêtes, me direz-uous ?<br />
— C’est que les crabes petits et gros<br />
sont tous membres actifs du comité de<br />
salubrité Océanique, la nature en leur<br />
inspirant le goût de charogne, a trouvé le<br />
moyen de leur faire accomplir avec délice<br />
un travail que tout autre aurait fait avec<br />
répugnance, ce sont eux qui sont chargés<br />
de faire disparaître les cadavres de poissons<br />
qui meurent tous les jours et qui en<br />
se dissolvant par la putréfaction pourraient<br />
infecter les eaux et par la suite les habitants<br />
du rivage voisin.<br />
Pour s’en rendre maître le pêcheur<br />
profite donc de leur gloutonnerie.<br />
On les pêche dans des casiers avec les<br />
homards et les langoustes, mais alors il<br />
faut être un vrai pêcheur et posséder<br />
barque et fils.<br />
Je recommande aux baigneurs une<br />
pêche plus facile et quelquefois très-amusante,<br />
cette méthode consiste à les attaquer<br />
au moyen du rengard, ou crochet<br />
de fer et à les forcer à quitter les crevasses<br />
où ils se sont retirés.<br />
Pour ne pas s’exposer à faire buisson<br />
creux, partez à marée basse avec un panier,<br />
garni de quelque morceaux de<br />
viande ; attachez cette amorce cà l’extrémité<br />
d’une ficelle et à l’autre bout une<br />
pierre d’une dimension moyenne et placer<br />
vos cordelettes sur les rochers. Dès<br />
que la marèa monte, les crabes sortent,<br />
saisissent la viande et l’entraînent vers,<br />
leur trou. La corda suit et la pierre vient<br />
en fermer l’entrée.<br />
Six heures après, elors que la plage est<br />
à sec, revenez ; les cordes et les pier-<br />
rss vous indiqueront la demeure du<br />
larron et alors vous pourrez entreprendre<br />
un siège en règle, certain que l’ennemi<br />
est là. Avec un peu d’adresse et de<br />
patience vous ferez une bonne pêche et<br />
| surtout une excursion des plus salutaires<br />
i et des plus récréatives,<br />
ÉTRANGERS<br />
ARRIVÉS AUX SABLES<br />
Francis d’ÂzAY.<br />
9e Liste<br />
M Fleury, François, propriétaire à Vineuil, chez M. Furmel, rue de 1 Hôtel-de-<br />
V Mme et MM. de laBernarderie, propriétaire, àMontmorillon, chez M. Perrocheau, sur<br />
le Remblai.<br />
Mmes et M. Segris, manufacturier à Angers, chez Mme Loizeau-Guery sur le Rem-<br />
Mme et M. L a c o u r,propriétaire, à Bonnes (Charente,, chez M. Lamoureux, quai Fran-<br />
^M m es et M. de Lamberterie, propriétaires à Périgueux, chez M. Lamoureux, qua<br />
Franqueville. ,<br />
Mme de Morserut, propriétaire à Périgueux, chez M. Lamoureux, quai Franque-<br />
M. de Bour, propriétaire au Poiré, chez Mme Arnaud, rue des Corderies.<br />
M. Alain de Gué, propriétaire au château du Givre, chez M. Gauvrit, rue des Cor<br />
deries.<br />
Mme et M. Lory, propriétaires à Nantes, chez Mme veuve Proust, rue du<br />
PcllâlS»<br />
Mme et M. Billaud, percepteur à Beaulieu, chez M. Ferrand, sur le Remblai.<br />
Mlles Muncay, institulrices en Angleterre, chez M. Moreau, rue du Puits-<br />
perdu.<br />
Mme et M. Mercier, propriétaires à Paris, au Casino.<br />
M. Grail, propriétaire à Paris, au Casino.<br />
Mme et M. de Faralt, au château Quenisac, au Casino.<br />
M. Sourd, négociant à Lyée (Savoie,) hôtel de la Plage.<br />
M. de Lavauguyon, caissier à la banque de France, à Poitiers, à l’hôtel de la<br />
Plage.<br />
M. Dedieu de Samasent, propriétaire à Marmande, à l’hôtel de la Plage.<br />
Mme et M. Bastard, propriétaires à Nantes, chez M. Chessé, rue de la Poisson<br />
nerie.<br />
Mme et M. Chaplin, rentiers à Saumur, chez M. Chauffeteau, rue des Halles.<br />
M. Aranque, propriétaire à La Rochelle, chez Mme Morgand-Pître, rue des<br />
Jardins.<br />
M m e s e t M M . de la Fouchardière, propriétaires à Châtellerault, chez M. Bourdin,<br />
, quai Franqueville.<br />
Mmes Raynand, propriétaires à Niort, chez M. Bourdin, quai Fanqueville.<br />
Mme Cagniard, propriétaire à Cognac, chez M. Bourdin, quai Farnquevville. “<br />
Mmes et M. Aubert, propriétaires à Montoire, chez M. Joyaux, rue des Corderies.<br />
LA I’LAGE<br />
Dépêche<br />
Paris, le 24 juillet 1876.<br />
M. Marais, républicain, est élu conseiller<br />
municipal à Paris contre M. Pierre<br />
Baragnnn.<br />
Le Figaro a reçu de Constantinople une<br />
dépêche confirmant les atrocités commises<br />
en Bulgarie par les Bachibouzouks.<br />
On ne signale de Widdin aucun engagement<br />
important dans les journées de samedi<br />
et de dimanche.<br />
(Ha vas.)<br />
D e r n i è r e s n o u v e l l e s<br />
C’est un fait acquis à la science, que’<br />
toutes les maladies de poitrine sont guéris-]<br />
sables par l’emploi de la F a r i n e in é-l<br />
x i e a i n e , del doctor Benito del Rio dej<br />
Mexico. Cet aliment est non-seulement le-;<br />
plus sûr, mais encore le plus agréable re-|<br />
mède pour guérir les maladies de poitrine^<br />
bronchites, catarrhes, maladies du larynx,^<br />
phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies^<br />
consomptives, vieux rhumes, anémie et l’é—;<br />
puisement prématuré. |<br />
S’emploie pour la nourriture des vieillards,;<br />
des convalescents et des jeunes enfants. Dix?<br />
ans de succès et 400 mille malades guéFïs,jj'<br />
le plus souvent, alors qu’on les croyait per-î<br />
dus et sans ressources, prouvent qu’on ne!<br />
doit jamais désespérer.<br />
La F a r i n e m e x i c a i n e sé trouve;<br />
aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />
Aux mêmes dépôts : C a f é B a r l e - i<br />
r i n , 2 médailles d’honneur, et C o llie r ]<br />
’W 'a th ia , préstrvatif du croup et de la]<br />
coqueluche.<br />
ANNUITÉS RUSSES<br />
D’est le 3 août prochain que s’ouvre la<br />
souscription publique aux 14,000 titres<br />
d’annuités à recevoir du Gouvernement<br />
russe suivant décrets impériaux des 19<br />
septembre 1875 et 4 mai 1876.<br />
<strong>Les</strong> annuités sont la représentation de<br />
subvention et privilèges accordées par le<br />
Gouvernement russe à la Compagnie anonyme<br />
russe pour l’exploitation des Richesses<br />
minières de la Russie.<br />
Chaque fois qu’un emprunt russe ou<br />
quelque valeur portant, même indirectement,<br />
la garantie de l’Etat, a été émis<br />
sur notre place, il a rencontré auprès des<br />
spéculateurs aussi bien que de l’épargne,<br />
l’accueil, le plus favorable ; la souscription<br />
a été plusieurs fois couverte, et les titres<br />
ont fait de suite une prime importante<br />
<strong>Les</strong> fonds russes, en effet, sont parmi<br />
les fonds étrangers à peu près les seuls<br />
dont le crédit n’ait pas été atteint, et dont<br />
les cours aient suivi une progression continue,<br />
à l’instar de la rente française et des<br />
autres valeurs de premier ordre.<br />
Nous citerons seulement comme exemple<br />
le 5 % Russe, qui, émis au mois de<br />
février 1870 a 80 fr., n’a pas tardé à dépasser<br />
le cours de 100 fr., bien avant même<br />
que le 5 % Français n’ait atteint ce<br />
prix. Il en est de même des Obligations<br />
de la Banque centrale du Crédit foncier de<br />
Russie, qui, de 427 50, prix d’émission,<br />
se sont graduellement élevées un moment<br />
jusqu’au-dessus de &60.<br />
<strong>Les</strong> 14,000 titres d’annuités, dont nous<br />
annonçons la prochaine émission sur le<br />
marché français, pouvant être considérés<br />
par leurs garanties comme de véritables<br />
titres de rente, le succès de cette souscription<br />
est parfaitement assuré d’avance,<br />
car ces nouveaux titres ont le double avantage<br />
de donner un revenu plus rémunérateur<br />
et de laisser une marge importante<br />
pour la prime de remboursement, leque<br />
doit avoir lieu dans un délai maximum de<br />
24 années seulement.<br />
Le prix d’émission est en effet fixé à 400<br />
fr. pour chaque litre d’annuité donnant<br />
un revenu de 25 fr., et remboursable à 500<br />
fr. ; ce qui équivaut en tenant compte de<br />
ia prime d’amortissement, à de la rente<br />
Russe 5 % au cours de 07 70.<br />
Nous n’insisterons pas plus longuement<br />
sur les avantages que présente cette opération<br />
; nous nous contenterons de faire<br />
remarquer, avant de terminer, que tous<br />
les titres d’annuités à recevoir d’un Etat<br />
quelconque ont toujours été assimilés aux<br />
titres de rente de cet Etat, et qu’ils ont<br />
immédiatement dépassé le prix : les annuités<br />
d’Orléans à Châlons, émises à 435<br />
et remboursables à 500 fr., sont actuellement<br />
à 515 ; les annuités à recevoir de<br />
l’Etat pour la subvention du chemin de<br />
fer de Lérouville à Sedan, varient entre<br />
500 et 505.<br />
Il doit en être de même des 14,000titres<br />
d ’annuités dont nous nous occupons en ce<br />
moment : complètement assimilés à la<br />
rente Russe 5 %, il n’y a pas de raison<br />
pour que l’écart qui existe entre ces deux<br />
valeurs ne soit pas immédiatement comblé.<br />
L’ avenir ne tardera pas démontrer si<br />
nos prévisions étaient bien fondées.<br />
1