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’ Dans la province de Dalarne, en<br />
Suède, il est tombé en plusieurs endroits<br />
une pluie de fourmis. Une notice, datée<br />
d’une ville de cette province, dit à ce<br />
sujet :<br />
Lundi soir, un nuage noir, venant de<br />
la forêt, a été poussé au-dessus du village<br />
de Bodarne, et il en est tombé une telle<br />
masse de fourmis, dont un certain nombre<br />
ailés, que les rues en étaient toutes remplies.<br />
Dans une maison où elles ont pénétré<br />
par la cheminée, elles ont rempli<br />
plusieurs marmites qui étaient sur le feu,<br />
Après la pluie des fourmis est survenue<br />
une pluie ordinaire qui les a emportés.<br />
' n o y é e d a n s un b a q u e t. C’est la deuxième<br />
fois dans l’espace d’un mois que<br />
nous enregistrons un accident de cette<br />
nature. <strong>Les</strong> circonstances sont à peu<br />
près identiques.<br />
Géiis (Eugénie), âgée de dix-huit mois,<br />
s’est noyée dans un baquet ou il n’y avait<br />
pas plus de 15 centimètres cl’cau. Le fait<br />
s’est passé, rue Marcadet, dans une cour<br />
de la maison qui porte le n° 313.<br />
11 serait pourtant bien facile de prévenir<br />
ces catastrophes dont les tout petits<br />
enfants peuvent seuls être victimes. 11<br />
suffirait, en effet, de ne pas laisser un<br />
baquet, sans placer au dessus une planche<br />
de si petite dimension quelle soit. Son<br />
poids serait suffisant pour qu’un enfant<br />
enbas âge ne put la remuer.<br />
On mettrait plus ainsi un terme à des<br />
accidents d’autant plus déplorables qu'ils<br />
sont dus à la négligence.<br />
* u n e e x po sio n. Si"une rue est habituée<br />
au calme, c’est celle du Bel-Respiro.<br />
Elle est en grande partie habitée par de bons<br />
rentiers, ventrus, bien pensants, ornés de<br />
lunettes, qui se couchent de bonne heure,<br />
se lèvent tard et sortent vers les deux heures,<br />
bien rasés, majestueux,pour faire un<br />
tour au bois ou remonter les boulevaids.<br />
Jugez donc de leur émotion lorsque<br />
hier, dans la soirée, une explosion épouvantable<br />
vint troubler leur sérénité !<br />
M. Ilayman, demeurant dans cette rue<br />
au n* 9, fait chauffer l’eau nécessaire à<br />
son bain par un appareil à gaz qui se<br />
trouve dans son cabinet de toilette.<br />
Un nouveau domestique, peu familier<br />
avec ce système, avait laissé ouvert le<br />
robinet du compteur. Si bien qu’entrant<br />
le soir, une bougie à la main, il provoqua<br />
une explosion qui brisa les glaces, boul-<br />
versa la salle de bains et causa undégât<br />
de 20,000 francs, L’auteur involontaire<br />
de cette accident a eu plus de peur que de<br />
mal.<br />
INFORM ATIONS<br />
On lit dans la Presse : ÜÉ?<br />
<strong>Les</strong> renseignements que nous avons<br />
donnés hier, en dernière heure, sui le<br />
conseil des ministres, nous sont pleinement<br />
confirmés. Le maréchal s’est plaint<br />
avec vivacité des bruits qu’on faisait courir<br />
à son sujet,; il a protesté contre les<br />
idées de coup d'Etat que certaines feuilles<br />
mettent en circulation. A propos des vacances,<br />
on avait dit que peut-être le<br />
président profiterait de ce moment pour<br />
changer un ministère dont les opinions républicaines<br />
le gênaient. Il a déclaré qu’au<br />
contraire le cabinet Dufaure-de-Marcère<br />
avait toute sa confiance, et qu’il ne se séparerait<br />
pas de lu i.<br />
MM. Ie général de Ghanal, Dubois-Fres-<br />
nay et Sadi Garnot, membres de la commission<br />
d’enquête sur l’affaire de l’école<br />
polytechnique ont adressé à M. Caillaux<br />
une protestation contre divers passages du<br />
rapport de M. Bertrand, qui ne seraient<br />
pas conformes au texte qui a été soumis à<br />
la commission et qu'elle a adopté.<br />
L ’honorable M. W ilson vient de présenter<br />
l’amendement suivant au budget :<br />
La surtaxe de 20 fr. par 100 kilogram-<br />
mes établie sur le papier employé à l’impression<br />
des journaux et autres publications<br />
périodiques, assujetties au cautionnement,<br />
est supprimée.<br />
En conséquence, le produit du droit sur<br />
les papiers est réduit de 2,368,463 fr<br />
Samedi a été nommée la commission<br />
pour l’examen de la proposition de loi de<br />
M. Wilson et plusieurs de ses collègues<br />
ayant pour objet de modifier la loi du 27<br />
juillet 1870 concernant les grands travaux<br />
publics.<br />
Elle est ainsi composée :<br />
1er Bureau ; M Benoist ; 2e M. Guinot;<br />
3e M. Wilson ; 4e M. Dubois, (Côte-d’Or) ;<br />
5e M. Brossard ; OeM. Belle ; 7e M. Gu-<br />
din; 8e M. Danelle-Bernadin ; 9e M. Na-<br />
daud ; 10e M. Marmottan ; li e M. Marion.<br />
Dépêches<br />
Paris, 31 juillet 7 h. matin.<br />
Le Standard annonce que les Turcs en<br />
trois colonnes ont franchi la frontière<br />
serbe près Nisch.<br />
Le Dervich commandant les Turcs en<br />
Bosnie refuse tout quartier aux chrétiens.<br />
LA PLAGE<br />
(Havas).<br />
Nous, croyons être utile à nos lecteurs<br />
en leur signalant le rapport suivant :<br />
Nous soussigné, docteur en médécine,<br />
chirurgien de la Falculté de Paris, inspecteur<br />
général du service de santé pour l’élevage<br />
des enfants assistés de la ville de<br />
Paris,<br />
Certifions que depuis quelques années<br />
qu’il est fait usage dans nos contrées du<br />
Biberon-Iiobert, pour l’élevage des enfants<br />
de la ville de Paris, dontle chiffre de nourrissons<br />
envoyés actuellement dans le département<br />
de l’Yonne est de neuf à dix<br />
mille, nous constatons que la mortalité des<br />
nourrissons est d’un dixième en moins<br />
qu’avant cette ingénieuse invention, car la<br />
soupape permet à l’enfant de faire la succion<br />
sans aucun effort et remplace très-<br />
bien la succion naturelle.<br />
Nous ne saurions trop recommander aux<br />
mères de famille le Biberon Robot, à soupape,<br />
préférablement à tous les autres<br />
systèmes.<br />
MOREAU,<br />
Docteur-médecin, principal chirugien en<br />
chef des Hospices de la ville de Sens.<br />
Guérison des dents malades<br />
Mau pion (ê Luis<br />
Médecins-dentistes, boulevard des<br />
Italiens, 25, Paris.<br />
Dents, dentiers perfectionnés,<br />
soins généraux de la bouche.<br />
Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />
MABTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />
15 septembre.<br />
ÉTRANGERS<br />
ARBIVÉS AUX SABLES<br />
12“ L iste<br />
M. l’abbé Deschamps, vicaire général de la Cathédrale de Laval, à l’hôtel de l’Océan.<br />
Mmes Renard, propriétaires à Paris, au Couvent.<br />
M. et Mme Guignard, propriétaires à Neuville, chez Mme Morgand, rue des Jardins.<br />
Mmes et M. Gazeau, propriétaires à Chauvigny, chez Mme Boucard, cours Blossac.<br />
MM. Grelier, propriétaires à La Faye, chez M. Gaborit, rue du Thabor.<br />
M. Rigaud, propriétaire à Quand, chez M. Coïïin, photographe, rue de Halles.<br />
Mlle et M. Philipol, notaire à Quand, chez M. Collin, photographe, rue des Halles.<br />
Mmes et MM. Croisier, négociants à la Châtaigneraie, chez M. Collin, photographe,<br />
rue des Halles.<br />
MM. Bourdin, propriétaires à Nantes, chez M. Collin photographe, rue des Haltes.<br />
M. Léonard Mazowicski, propriétaire à Poitiers, au Casino.<br />
M. Epaud, notaire à Vouvant, au Casino.<br />
M. Yassol, négociant au Mans, au Casino.<br />
MM. Biré, propriétaires à Marans, au Casino.<br />
M. Audoué, propriétaire à Marans, au Casino.<br />
M. Pondevic, propriétaire à St-Gilles, au Casino.<br />
M. Collinet, propriétaire à Montmorillon, au Casino.<br />
Mme la vicomtesse et M. le vicomte du Ponceau, propriétaires à Paris, hôtel Dtipuy.<br />
Mlle de Gontant-Biron, propriétaire à Paris, hôtel Dupuy.<br />
Miss Freed, de Londres, hôtel Dupuy.<br />
M. Perrsny, propriétaire à Vendôme, hôtel du Cheval-Blanc.<br />
Mme et M. Herboult, propriétaires à Paris, hôtel du Cheval-Blanc.<br />
M. Poulain, notaire à Paris, hôtel du Cheval-Blanc<br />
M. Brunet, notaire à Collans, hôtel du Cheval-Blanc.<br />
Mlle et M. Groiand, négociants à Saumur, hôtel de France.<br />
Mme et M. Charrier, docteur à Argenton-Chàteau, hôtel de France.<br />
M. Hormenk, négociant à Bordeaux, hôtel de France.<br />
M. Dupuy, négociant à Rouen, hôtel de France.<br />
M. Jules Yvon, propriétatre à Marçon, à l’Hospice,<br />
Mmes et M. Guérin, banquier à Chemillé, à l’Hospice.<br />
Mme Miret, propriétaires à Fontaine-le-Comte, à l’Hospice.<br />
M. Morillon, avocat à Saumur, à l’Hospice.<br />
Mmes Meunier, propriétaires à Amboise, à l’Hospice.<br />
M. Bertheau, vicaire à Poitiers, à l’Hospice.<br />
M. Hervé, propriétaire à Thorigné, à l’Hospice.<br />
Mme et M. Le Bailly, fils, propriétaires à Paris, à l’Hospice.<br />
M. Ernest Gras, propriétaire à Poitiers, à l’Hospice.<br />
Mmes Dulin, propriétaires à Blois, à l’Hospice.<br />
M. l’abbé Montet à Neuvic, à l’Hospice.<br />
M. l’abbé Lussaud de Fontenay-le-Comte, à l’Hospice.<br />
Mme veuve Carré, propriétaire à la Roche-sur Yon, chez M. Bouteau, rue du Puits-<br />
Perdu,<br />
Mme et MM. Pineau, docteurs à Poussais, chez M. Proux-Menou, cours Blossac.<br />
Mme et M. Picard-Séquin, propriétaires à Fontenay, chez Mme Duval, rue des Cor-<br />
deries.<br />
Mlle et M. Pineau, propriétaires àChoilet, chez M. Bugeon, rue Lafayette.<br />
Mme et MM. Baumier, propriétaires, Puy-de-Dôme, chez M. Hériau, rue desCanards.<br />
M. Bourmansais, propriétaire, Puy-de-Dôme, chez M. Hériau, rue des Canards.<br />
Mmes et MM. Touchais, propriétaire à Nantes, à la cité Genty, villa n° 3.<br />
M. Henri Daviau, propriétaire à Bocheversière, chez Mme Naud, sur le Remblai.<br />
Mmes et M. Clochard, docteur, à Rocheversière, chez Mme Naud, sur le Remblai.<br />
M. Esgonnière René, propriétaire à la Chaize-le-Vic@mte, chez Mlle Delannée.<br />
D e r n i è r e s u o u v e l l e *<br />
C’est un fait acquis à la science, que<br />
toutes les maladies de poitrine sont guéris<br />
sables par l’emploi de la Farine mé-<br />
xicaine, del doctor Benito del Rio de<br />
Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />
plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />
pour guérir les maladies de poitrine,<br />
bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />
phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />
consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />
prématuré.<br />
S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />
des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />
ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />
le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />
et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />
doit jamais désespérer.<br />
La Farine mexicaine se trouve<br />
aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, nego<br />
ciant.<br />
Aux mêmes dépôts : Oaf