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été baptisé Français par ses illustres parrains<br />
et promoteurs, Français il restera<br />
dans l’avenir.<br />
Cet avenir, nous en avons laissé entrevoir<br />
la prospérité matérielle, par quelques<br />
développements il est facile de faire toucher<br />
du doigt la grandeur de l’entreprise<br />
à des points de vue plus élevés.<br />
La télégraphie internationale par câble<br />
sous-marin est l’unique force motrice à<br />
la portée des intérêts, pour prendre langue,<br />
malgré d’énormes distances,en quelques<br />
minutes.<br />
C’est par son secours que le négociant,<br />
l’industriel, le spéculateur, reçoit commu- I<br />
nication des cours des produits, des den- j<br />
rées, matières premières , valeurs, etc., ;<br />
qu’il connaît les prévisions obtenues sur ;<br />
la stérilité ou l’abondance des récoltes ; i<br />
qu’il multiplie ou restreint ses ordres, lâ- j<br />
che ou tient ses prix en conséquence.<br />
<strong>Les</strong> gouvernements pour leurs communications<br />
urgentes à leurs agents utilisent<br />
aussi le câble, mais on comprend<br />
qu’ils n’en usent qu’autant qu’ils sont as- i<br />
surés que les textes qu’ils expé dient de- :<br />
meurent inviolés.<br />
Par cette courte énumération, on saisit<br />
combien il est important , même pour la<br />
prospérité des entreprises exploitant les<br />
grands organes du progrès moderne, que<br />
leur fonctionnement, soit protégé contre ;<br />
toute influence partiale ou hostile.<br />
Dans ces matières l’expérience veut que<br />
le télégramme international, qui est de la<br />
même famille que les lettres, soit absolument<br />
libre dans son trajet à travers son<br />
câble d’acheminement, c’est-à-dire qu’il<br />
ne doit être exposé ni a être retardé ni<br />
détroussé en route par des câbles intermédiaires.<br />
Ces conditions de tout bon service télégraphique,<br />
tant envers nos nationaux<br />
qu’envers notre gouvernement, sont elles<br />
remplies par les entreprises exploitant les<br />
cinq câbles reliant l’Europe à l’A.mérique?'<br />
Non, évidemment.<br />
Preuve : La France, par ses côtes bretonnes,<br />
est le point le plus rapproché du<br />
grand marché de New-York auquel il fait<br />
face à l’Atlantique, à travers l’écartement<br />
d’un degré géographique près, environ.<br />
Eh bien, cette proximité relative n’empêche<br />
pas qu’il se fait de notoriété que<br />
nos négociants de Nantes, St-Nazaire, le<br />
Havre, ne reçoivent très-souvent, pour ne<br />
pas dire toujours leurs, télégrammes d’Amérique<br />
plus de cinq heures après que<br />
Liverpool, Londres et les stations de leur<br />
rayonnement télégraphique ont reçu les<br />
leurs.<br />
De telle sorte que nos concurrents d’An-<br />
glerre, grâce à cette énorme avance de<br />
trois cents minutes, sur le vu des chiffres<br />
des cotes reçues et suivant qu'ils les<br />
ont trouvés favorables, ont pu transmettre<br />
leurs ordres d’achats et de ventes parallèlement,<br />
en recevoir confirmation, transformer<br />
les conditions de situation première<br />
du marché, avant que nos négociants<br />
aient pu obtenir aucun renseignement.<br />
A côté d’autres que l’on comprend sans<br />
qu’il soit besoin de les énumérer, voilà<br />
entre mille quelques-uns des inconvénients<br />
humiliants que nous subissons, et<br />
dont la création du nouveau câble de Paris<br />
à New-York va enfin nous délivrer.<br />
Qu’on ne s’y trompe donc pas ; cette affaire<br />
debout, dans nos mains : c’est d’abord<br />
l’affranchissement de nos grands organes<br />
d’approvisionnements de réalisé ; c’est le<br />
Havre armé de son crédit colossal, sur<br />
pied d’égalité avec Liverpool, lui disputant<br />
le monopole des richesses commerciales<br />
en entrepôt avant leur répartition aux besoins<br />
de l’Europe.<br />
C’est la certitude pour nos grandes industries<br />
cotonières et autres, y compris<br />
celles de nos limitrophes, de se pourvoir<br />
librement en tout temps aux sources le s<br />
plus rapprochées de la production sans<br />
payer tribut au parasitisme mercantile.<br />
En un mot, c’est notre pays disposant<br />
d’un instrument derelationsinternationales<br />
en rapport avec son crédit et son importance<br />
politique, et, haussé tout à coup au<br />
niveau économique de nos puissants voisins,<br />
pouvant en conséquenc,comme eux,<br />
aborder de front, directement les marchés<br />
du nouveau monde, et toucher à tout, de<br />
première main, en toute liberté.<br />
Je n’ajoute qu’un mot : C’est le 22 courant<br />
que la Société de crédit industriel et<br />
commercial ouvre ses guichets à la souscription<br />
des 66,000 actions du câble de<br />
Paris à New-York ; qu’on ne perde pas<br />
de temps, que ceux qui veulent avoir<br />
quelques actions de cette grande entreprise<br />
s’y prennent à la première heure,<br />
car à la dernière, il se pourrait bien qu’il<br />
fût trop tard pour en obtenir.<br />
Extrait de la semaine financière (D. L.)<br />
1231 J. B. DELAVAULT.<br />
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D e r n i è r e s n o u v e l l e s<br />
C’est un fait acquis à la science, quel<br />
toutes les maladies de poitrine sont guéris-J<br />
sables par l’emploi de la F arine mexicaine,<br />
del doctor Benito del Rio dejfj<br />
Mexico. Cet aliment est non-seulement le|<br />
plus sûr, mais encore le plus agréable re -|<br />
mède pour guérir les maladies de poitrine,!<br />
bronchites, catarrhes, maladies du larynx,!<br />
phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies!<br />
consomptives, vieux rhumes, anémie et l’é-g<br />
puisement prématuré.<br />
S’emploie pour la nourriture des vieillards,!<br />
des convalescents et des jeunes enfants. Dix|<br />
ans de succès et '100 mille malades guéris,!<br />
le plus souvent, alors qu’on les croyait p e r-|<br />
dus e* sans ressources, prouvent qu’on n c|<br />
doit jamais désespérer.<br />
La F arine m exicaine sé troave|<br />
aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, nego-|<br />
[ g ciant.<br />
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W athia, préservatif du croup et de la |<br />
coqueluche.<br />
ÉTRANGERS<br />
ARRIVÉS AUX SABLES<br />
21° Liste<br />
M. Dupont Louis, propriétaire à Poitiers, chez M. Ravon, place de la Digue.<br />
M- Ghernier Achille, propriétaire à Lencloitre, chez M. Ravon, place de la Digue.<br />
Mme et M. Vézin, directeur des écoles à Angers, chez M. Ravon, place de la<br />
Digue. t<br />
Mmes Quintard, propriétaires à Poitiers, chez M. Ravon, place de la Digue.<br />
Mme et MM. Henry, propriétaires à Nantes, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />
M. E. Corbineau, propriétaire à Saumur, chez M. Bourdin, sur le Remblai<br />
Mlle Constance Parisse, propriétaire à Nantes, chez M. Delongrais, maison Bellier.<br />
Mme veuve Origet, propriétaire à Paris, au Couvent.<br />
Mme Chauvel Clémence, propriétaire à Paris, au Couvent.<br />
Mlle Origet, propriétaire à Paris, au Couvent.<br />
Mlle Ogereau Marie, propriétaire à Tours, au Couvent.<br />
Mmes Loiseleur, rentières à Tours, chez M. Delongrais.<br />
Mlle Elisa Raynaud, propriétaire à Poitiers, au Couvent.<br />
Mnes et MM. Nartier, propriétaires à Paris, chez M. Savarit-Audrin, rue des<br />
Halles.<br />
Mme Brottier, propriétaire à St-Georges (Poitiers,) chez M. Savarit, teinturier, rue<br />
des Halles.<br />
Mme et M.Boutelouz, propriétaires à Chenillé, chez M. Savarit, teinturier, rue des<br />
Mme et MM. Couché, propriétaires à Chinon chez M. Déplanc, sur le Remblai.<br />
Mme et M. Valet , propriétaire, chez Mme veuve Proust, rue du Palais.<br />
M. Bouzant, propriétaire à Bressuire, chez Mlle Françoise, rue de l’Hôtel-de-ville.<br />
Mlle, Mme et M. Georges Grégoire, propriétaire à Bressuire, chez Mlle Françoise<br />
rue de l’Hôtel-de-ville.<br />
Mme et M. Latrille, propriétaire à Salignac, chez M. Fèbvre, place du Minage.<br />
Mme et M. Couet, propriétaire à Tours, chez M. Fèbvre, place du Minage.<br />
Mlle du Commun, propriétaire à Paris, chez M. Fèbvre, place du Minage.<br />
Mlle, Mme et M. Parrot, négociant à Nantes, chez M. Moreau, rue du Puits-<br />
perdu.<br />
MM. de Browne, propriétaires à Tours, au Casino.<br />
M. de Saint-André, propriétaire à Cholet, au Casino.<br />
Mmes Rougier, propriétaires à Tonnay-Charente, au Casino.<br />
M. Mochenaud, propriétaire à Hiersac, au Casino.<br />
M. L’homme, propriétaire à Nantes, au Casino.<br />
M. Allard, propriétaire à Angers, au Casino.<br />
M. Gantard, propriétaire à Nantes, au Casino.<br />
M. Butrat, architecte à Lyon, au Casino.<br />
M. Berger, propriétaire à Lyon, au Casino.<br />
M. Bars, propriétaire à Chambon, au Casino.<br />
M. Malle, Ernest, propriétaire à Montluçon, au Casino.<br />
M. Hocher, Edouard, étudiant à Tours, au Gasino.<br />
M. Comter, Hippolyte, propriétaire à Paris, au Casino.<br />
M. Sane, Léon, cultivateur à Versailles, au Casino.<br />
Mmes et MM. Le Maiguon de l’Écosse, propriétaire à Morrnaison (Vendée), chez M.<br />
Dantony, cours Blossac.<br />
Mlle Le Besque, institutrice à Morrnaison (Vendée), chez M. Dantony, cours Blossac.<br />
Mme et M. de Lauzou, propriétaires à Bazoges-en-Parreds, chez M. Dantony, cours<br />
Blossac.<br />
Mme et M. Raguil fils, propriétaires à Châtellerault, chez M. Bobinet, sur le Remblai.<br />
Mme Augustine Méline, propriétaire à Châtellerault, chez M. Bobinet, sur le Remblai.<br />
Mmes et M. Dasquiet, propriétaires à Evreux, hôtel de France.<br />
Mme et M. Ducluseau, propriétaires à Angoulême, hôlel de France.<br />
Mme et M. Fennebresque, propriétaires à Tours, hôtel de France.<br />
M. Desfoyers, commerçant à Mirebeau, hôtel du Cheval-Blanc.<br />
M. Chicoisne, Jacques, propriétaire à Veigné, listel de l’Etoile.<br />
M. Boisseau, Jean, propriétaire à Montbazon, hôtel de l’Etoile.<br />
Mme et M. Gasse, notaire à Vouvray, chez M. David, sur le Remblai.<br />
Mmes Jégou d’Herbeline, propriétaire à Nantes, chez M. David, sur le Remblai.<br />
M. Laurent, professeur de musique à Chinon, chez M. Roy, rue du Thabor.<br />
Mme et M. Méchine, Hilaire, bottier à Chinon, chez M. Edouard Garnier, rue Napoléon.<br />
Mme etM. Héron, horloger à Cognac, hôtel du Cheval-Blanc.<br />
Mme et M. Duboz, propriétaires a Chinon, rue du Palais.<br />
Mmes Chauvigné, propriétaires à Angers, chez M. Goineau, rue du Thabor.<br />
Mlles Menuisier, propriétaires à Angers, chez M. Goineau, rue du Thabor.<br />
MmesNoirmant, propriétaires à Niort, à l’hospice.<br />
Mmes Jeannet, propriétaires à Tours, à l’hospice.<br />
Mmes Dupeux, propriétaires à Tours, à l’hospice.<br />
Mme et M. Guérineau, fils, propriétaires à Faye-PAbesse, à l’hospice.<br />
Mme et M. Ballif, anc,notaire à Tours, à l’hospice.<br />
Mines Janin, propriétaires à Mirebeau, à l’hospice.<br />
M. le vicomte d’Orfeuille, propriétaire à Mirebeau, à l’hospice.<br />
Mme d’Archon et sa famille à Gennes, à l’hospice.<br />
M. l’abbé Poisson, économe du Petit séminaire, à Montmorillon, à l’hospice.<br />
Mlle de la Charie, propriétaire à Noyant, à l’hospice.<br />
M. l’abbe Brunt, curé à St-Benoist, à l’hospice.<br />
Mme la comtesse de la BoutelUère, propriétaire à Châlons-sur-Marne, chez Mme<br />
Boureau, rue du Palais.<br />
Mme la comtesse, Mlle et M. le comte de Sapinaud, propriétaires à Angers, chez<br />
M. Sochet, rue des Halles.<br />
Mme et M. Pichot, propriétaires à Buzançais, chez M. Stineau, place du Palais.<br />
Mmes et M. Victor Demoalin, propriétaires à Paris, chez Mme Lauret, débitante,<br />
rue du Palais.<br />
Mme Câlin Habert, propriétaire à Paris, chez Mme Lauret, débitante, rue du P*~<br />
lais.<br />
Mlle Rio, Théodora, artiste à Nantes, chez M. Joyaux, rue des Corderies.<br />
M. Bénard, propriétaire à Oiron (Deux-Sèvres), à l’hôtel de France.<br />
M. Chenevrier, négociant à Bressuire, à l’hôtel de France.<br />
M. Biguenet, négociant à Bressuire, à l’hôtel de France.<br />
M. Bertin, négociant à Bressuire, à l’hôtel de France.<br />
M. Normandaine, négociant à Saumur, à l’hôtel de France.<br />
M. Désnouveau, négociant à Paris, à l’hôtel de France.<br />
M. Beaumont, contrôleur à Parthenay, à l’hôtel de France.<br />
M. Bazantav, propriétaire à Faveraye de Thouarcé, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />
M. Poitou, propriétaire à Martigné, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />
M. Guyon, François, propriétaire à Fierbois, près Doué, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />
M. Gigot, Prosper, propriétaire à Doué, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />
Mme et M. Grandmange, lieutenant au 32e de ligne à Thouars, au Casino.<br />
M. Canton, propriétaire à Thouars, au Casino.<br />
Mme et M. Bernardin, percepteur à Thouars, au Casino.<br />
Mme et M. Beaudry, propriétaire à Bourgueil, à l’hôtel des Voyageurs.<br />
M. Gripouilleau, fabricant à Tours, à l’hôtel des Voyageurs.<br />
M. Brothier de Lavaux, propriétaire à Nantes, chez M. Locquin, rue des Corderies.<br />
Mme Chouteau, propriétaire au Creuil (Maine-et-Loire), chez Mme Arnaud, rue du<br />
Palais.<br />
Mme et M. Guertin, rentiers à Chinon, chez M. Planchot, rue Bergère.<br />
Mme Neveu, rentière à Chinon, chez M. Planchot, rue Bergère.<br />
M. Frédéric Blandin, propriétaire à Nevers, Cité Genty, villa n- 3.<br />
Mlle Mme et M, Blavier, ingénieur à Angers, Cité Genty, villa n- 3.<br />
Mme et MM. Blavier, propriétaires à Vincennes, Cité Genty, villa n- 3.