P L A G E - Les Sables d'Olonne

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Le great attraction de la soirée était incontestablement la présence de M. des Roseaux, l’incomparable chanteur comique si connu, que nous avons eu maintes fois l’avantage d’entendre dans les concerts. M. des Roseaux a chanté avec cette verve et cet entrain qui le caractérisent plusieurs chansonnettes qui ont été chaleureusement applaudies. Mais nous regrettons d’être obligé de mêler le blâme aux éloges. En effet, vers la fin de la soirée, M. des Roseaux a déclamé le suffrage universel des bêtes, composition inédite de M. Na- daud. C’est une violente satire du suffrage universel dans laquelle M des Roseaux a jugé à propos de faire intervenir un de nos personnages politiques. Les animaux sont assemblés et délibèrent avant de procéder à l’élection. Nommera-t-on le lion ? non, parce qu’il est le roi des animaux. Le cheval ? non, parce qu’il est un noble animal, etc., etc. Bref, après avoir passé en revue tous les animaux de la création et leur avoir donné à chacun une qualification quelconque, M. des Roseaux, changeant le texte, termine par cette affreuse plaisanterie : Restait le cochon et le baudet, On nomma, qui ? Barodet. Est-ce vraiment bien spirituel ? Non, assurément ! Et nous nous demanderons si M. des Roseaux a bien réfléchi à la portée de cette cruelle facétie du plus mauvais goût dans une réunion d’invités. Nous avons, trop bonne opinion de lui pour ne pas croire qu’il a été le premier à regretter ce lapsus linguæ. Disons cependant à la louange des personnes qui assistaient au concert, que, à part quelques rares approbateurs, la majorité des invités a fait un accueil glacial à cette trop regrettable allusion. Nous les félicitons de cette attitude digne, qui est la seule que doivent garder les gens bien élevés et respectueux des convenances, en présence d’un semblable oubli. Nous recevons plusieurs réclamations au sujet du tarif des omnibus. Il serait à désirer qu’il y eût, comme partout, un prix unique et qu’on ne soit pas soumis à la discrétion des conducteurs, qui réclament aujourd’hui 50 centimes, et demain soixante-quinze. Nous croyons qu’il suffira de signaler cet état de choses à MM. les entrepreneurs pour éviter à l’avenir le retour de semblables abus. Dimanche matin, le bruit courait aux Sables que quatre naufragés, après avoir été longtemps ballottés par les flots, venaient d’être jetés sur le rivage. Renseignements pris, nous avons su que les quatre naufragés en question n’étaient autres que deux messieurs et deux dames qui, en sortant du bal du Casino, étaient allés respirer l’air pur du matin dans les rochers et avaient été surpris par un violent orage. A vrai dire, on pouvait s’y trom- FEUILLETON ' UNE ROUSSE PAR ANDRÉ TREILLE. Lorsque Jane de Retzy arriva en face de Mortem^r, elle n’échappa point à cette impression fâcheuse. « Qu’elle idée avait poussé Blanche à se confiner dans cette aire de vautours ? Telle était la question qui pour la millième fois venait flotter dans son esprit et que mille fois déjà elle avait résolue de mille façons, sans s’arrêter cependant à aucune solution. La vue de sa rivale qui vint au devant d’el e, le sourire aux lèvres, les bras ouverts et rayonnante de beauté, ne changea point le cours de ses pensées ; et elle ne franchit le pont-levisqu’avec défiance prévent contre l’habitation, et contre l’habitant- La jeune châtelaine de Mortemer lui cette méfiance sur le visage de Jane, et comme elle avait son plan tout arrêté d’avance, elle s'étudia à chercher tout ce qui pourrait dissiper les doutes et les inquié- 17 LA PL âGE per en voyant ces quatre malheureux touristes dans l’état le p lus piteux qu’on puisse imaginer, ruisselants d’eau, ayant perdu qui un bas, qui ses chaussures, qui sou chignon, qui son faux.. .. Arrêtons-nous ici. Un violent orage qui a duré une heure environ s’est abattu dimanche matin, vers six heures, sur les Sables. La foudre est tombée sur la poissonnerie et n’a causé de dommage qu’au paratonnerre placé sur l’établissement. Un de nos abonnés nous adresse l’article suivant concernant l’exposition qui a îeu en ce moment aux Sables : De la place de la Liberté, dont les frais ombrages attirent le promeneur, nos regards se portent sur de longues oriflammes, décorant l’entrée d’un bâtiment récemment construit au bas des jardins de l’hospice. Nous approchons. Une affiche nous invite à une exposition faite au profit de l’église des Sables. La salle est en ce moment encombrée de visiteurs, dont les convoitises sont vivement surexcitées par mille objets divers rangés avec autant de goût que d’art. Celui-ci admire un magnifique écran en perles , ou une fine broderie œuvre de quelque fee, cet autre un superbe coflre en bois, ce troisième une riche coupe en porcelaine de Chine qui n’a de comparable que cette belle jardinière en verre de Bohême dont les regards sont frap pés en entrant. Les enfants soupirent après les plus belles poupées. Pour nous, nous circulions silencieux, sinon indifférent, lorsque notre attentio/i fut tout à coup éveillée par un ouvrage en huit volumes portant cette mention « rare et curieux. » L’ouvrir fut l’affaire d’un instant ; et nous serions encore à le feuilleter, si une aimable dame, gardienne sans doute de ce trésor, ne s’était approchée pour s’associer à notre curiosité, tout en provoquant notre envie par l’offre gracieuse de billets dont lemoindre porte avec lui les plus belles espérances. Comment résister. Plus prudent serait à nous de garder le silence en attendant la réalisation de ces espérances, mais ce serait le' silence de l’égoïste. Venez donc à votre tour, baigneurs, nous dirons-nous, feuilleter cet ouvrage dont la souscription n’a rien de prétentieux. Le titre à lui seul provoque la curiosité : Costumes historiques de la France depuis les temps les plus reculés de nos jours. D’après les monuments les plus authentiques, statues, bas-reliefs, tombeaux, sceaux, monnaies, peintures à fresques, tableaux, vitraux, miniatures, dessins, estampes, etc., etc. Avec un texte descriptif par le célèbre bibliophile Jacob. tudes de celle-ci, aussi Mlle de Retzy fût- elle fort surprise, elle qui s’attendait presque à une lutte ouverte, à des colères, à des cris, à des larmes, elle qui, en prévision d’un orage, s’était entouré le cœur d’un triple airain, de voir que Blanche ne lui parlait que chiffons et babioles; de se voir l’objet des plus délicieuse prévenances ; de retrouver la bonne et charmante amie d’autrefois, au lieu de la furieuse et âpre rivale qu’elle s’imaginait. La journée se passa vite; elle fut ravissante; et quand il fallut se quitter, Jane ne se défiait plus ; elle se reprochait à elle-même d avoir soupçonné une de ses meilleures compagnes d’enfance, dix fois elle fut sur le point de tomber à ses genoux et d’implorer son pardon. Elles étaient toutes deux assises sur le perron, ei sur le point de se donner le baiser du départ, lorsque Blanche proposa de reconduire Jane. « Les étoiles sont splendides elle ciel est d’une pursté magique ; si au lieu de te laisser aller seule je te conduisais jusqu’au moulin de la Blanchardière. Nous irons à pied, si tu veux ; ce sera bien plus agréable. — Volontiers, mignonne ! dit Jane. Elle glissa son bras sous celui de Mlle Vernou et l’entraîna dans sa course. Si différente? toutes deux, elles étaient char- Cet ouvrage a été tiré à un très-petit nombre d’exemplaires, en beaux caractères, sur papier vélin. Plus de 600 gravures sur acier en décorent le texte. Elles ont trait aux sujets les plus variés, et reproduisent les costumes des divers âges. Pour les dames surtout, c’est le journal de mode le plus ancien et le plus complet. Le donateur de ce précieux ouvrage a voulu, nous dit-on, garder l’anonyme. Sa modestie, qu’il nous permette de le dire ici, n’a d’égal que son désintéressement. Par ce don, en effet, il contribuera puissamment au succès d’une loterie dont le dernier mot est une bonne œuvre. Un bibliophile. Régates et Coursee AUX SÀBLES-D’OLONNE Les 20 et 21 août 1876. La compagnie des chemins de fer de la Vendée a l’honneur de prévenir le public que le samedi 19 août 1876 des trains de plaisir de 2e et 3e classes auront lieu au départ de Tours, Poitiers et Saumur et stations intermédiaires pour les Sables- d’Olonne et retour. P rix des places. ( Aller et Retour). De Bressuire jusqu’à Ghavagnes, inclus, aux Sables-d’Olonne, 2e classe, 9 fr. ; 3e classe, 6 fr. De Chatonnay jusqu’à la Ghaize-le-Vi- comte, inclus, aux Sables-d’Olonne, 2e classe, 6 fr. ; 3e classe, 4 fr. De la Roche-sur-Yon aux Sables-d’O- lonne. 2e classe, 4 fr. ; 3e classe, 3 fr. A l’aller — Les billets de 2e et 3e classe à prix réduits sont valables pour les trains dont la marche est fixée ci-dessous et tous les trains réguliers du dimanche et du lundi. La Compagnie délivre au départ de toutes les gares et stations des billets de saison de toutes classes pour les Sables- d'Olonne avec réduction de 40 % valables pendant 7 jours. Ces billets sont admis dans tous les trains. Heures de départ des trains de plaisir. — Aller. — Bressuire, dimanche, 1 h. 15 du matin ; St-Mesmin, 1 h. 53 ; Chanton- nay, 2 h. 40 ; La Roche-sur-Yon, 4 h. ; la Mothe-Achard, 4 h. 36; arrivée aux Sables-d’Olonne, à 5 h. Au retour. — Les billets seront valables pour tous les trains du dimanche et du lundi, jusqu’au premier tram du mardi partant des Sables à 7 h. 30 du matin. Grandes fêtes, illuminations, feu d’artifice, bal et spectacle au Casino et au Chalet. Première Journée. — Dimanche 20 août. RÉGATES Les Régates auront lieu dans la rade, et mantes ainsi. Maintenant que Jane était décidée à écarter de son esprit tous les soupçons que la conduite de son amie lui avait fait concevoir, elle se sentait plus disposée à lui confier son bonheur ; la douceur enivrante de la soirée portait d’ailleurs à l’expansion ; et bien dur est le cœur qui ne chante pas en face d’un ciel clair et dans une tiède atmosphère. Elle se mit donc à creuser peu à peu et Blanche l’entraîna rapidement sur la pente des confidences les plus intimes. — Pourquoi ne m’avoir pas parlé de ton bonheur ? dit-elle avec abandon. C'est par une autre que je le sais. C’est bien mal de cacher ainsi ses secrets à une amie comme moi. Jane futfraache ; elle eut tort. — Je craignais, vois-tu, de te rappeler de fâcheux souvenirs. —• Et esque:s ? — Ne t’a-t-il pas aimée, toi aussi ? — Aimer ? Débiter de> galanteries entre deux valses, ce n’est pas là de l’amour, ma chère ; et tu peux être aimée et aimer, sans me causer d’autre sentiment que le bonheur de te Voir heureuse. — Ah ! tu es bonne, et je me reproche bien d’avoir douté de toi. — Tu as douté de moi? Voyez donc, cette jalouse ! Il t’aime donc bien ? ajouta- t-elle a^ec un sourire contraint. commenceront à 1 heure de l’après-midi. Le parcours sera déterminé le matin même des Régates, selon la direction des vents et l’état de la mer. Première course. A la voile Pour bateaux de pilotes et grandes chaloupes de pêche ne dépsassant pas 16 mè“ très de rablure en cablure à la flottaison. Point de conditions d’équipage. Point de conditions de voitures. Donnés : 150 fr. par le Conseil général de la Vendée, et 300 fr. par la ville des Sables et la compagnie de la Vendée. Premier prix. — 250 fr. et une ju melle. Deuxième prix. — 150. Troisième prix. — 50 fr. Deuxième Course. — A la Voile. Pour embarcations non-pontées, de sept mètres et au-dessus, faisant la pêche de la sardine. Equipage : cinq hommes, y compris le patron. Point de conditions de voiture. Donnés par la compagnie des chemins de fer de la Vendée et par la ville des Sables. Premier prix. — 200 fr. Deuxième prix. — 100 fr. Toisième Course. — A la Voile. Pour chaloupes de pêche attachées au port des Sables-d’Olonne. Point de conditions d’équipage. Point de conditions de voiture. Donnés ; 150 fr. par le conseil général de la Vendée, 100 francs par le ministre delà Marine et 200 fr. par la ville des Sables et la Compagnie de la Vendée. Premier prix. — 250 fr. et un baromètre anéroïde. Deuxième prix. — 150 fr. Troisième prix. — 50 fr. Quatrième fcourse. — A la voile. Pour embarcations non pontées de sept mètres et au-dessous, faisant la pêche de la sardine. Equipage cinq hommes y compris le patron. Point de conditions de voiture. Donnés : 20 ) frrncs par le conseil général de la Vendée, 100 fr. par la ville des Sables et la compagnie de la Vendée. Cinquième course. — A la Godille. Pour petites embarcations dites youyous. Chaque concurrent devra être seul dans son bateau, qu’il ne pourra conduire qu’à la godille. Donnés par la ville des Sables-d’Olonne et la compagnie des chemins de fer de la Vendée. Premier prix. — 30 fr. Deuxième prix. — 20 fr. Troisième prix. — 10 fr. Quatrième prix. — 5 fr. Dans toutes les Courses, les engagements pourront se faire par lettre affranchie adressée au sécrétaire de la Société des Régates, rue de la Paix, 32. Les engagements peuvent être faits jusqu’au moment de la course; seulement, les bateaux engagés après le tirage au sort des numéros se placeront après ceux qui — S’il m’aime ? Je ne puis le dire ! mais c’est ainsi que je voulais être aimée; — Chère mignonne, tu ne saurais dire quelle joie tu me causes. Elle ne dit plus rien ; mais attirant vers ses lèvres le front pâle de Jane, elle y mit un long baiser, le baiser de Judas à Jésus. Il fallait se quitter, en effet ; on était arrivé au détour de la route qui descend au moulin. L’eau du ruisseau glissait limpide, le long de la chaussée et bruis- sait doucement contre les vannes, scintillait d’une lueur étrange au clair de lune. — Te voilà bientôt rendue, reprit Blanche ; au revoir, Jane ; au revoir, madame. — Folle, va ! Puis, elles se dirent adieu par un dernier baiser. Jane s’éloigna ; une joie immense emplissait son cœur. El le rencontra André un peu plus loin, et lui sauta au cou. — Qui donc vous accompagnait, Jane ! — Une personne que vous avez bien aimée. — Blanche ? (La suite au prochain n°)
. auront eu les derniers numéros de la course à laquelle ils voudront prendre part. Tous les patrons de bateaux engagés ou qui voudront s’engager, devront se trouver le dimanche 20 août, à 8 heures du matin, à la mairie des Sables-d’Olon- ne pour prendre connaissance du Règlement et tirer leurs numéros. Ils devront tous être porteurs de guidons de couleur, qui leur seront remis à la mairie, pour les différentes courses auxquelles ils voudront prendre part, sous peine d’être mis hors de course. THÉÂTRE DU CASINO Direction Jules Mergy. Mardi 15 août 1876. 2e représentation redemandée de : LE TO RÉA D O R ou l’accord parfaH Opéra comique en deux actes, par M. T. Sauvage. Ouverture de la Dante B lanche (Boïeldieu). exécutée par l’orchestre. Ordre : 1° Ouvertu re ; 2° Le Toréador. Demain mercredi 16 août 1876. Représentation extraordinaire donnée par Mme GALLI-MAR1É, premier sujet du Théâtre National^ de l’Opéra-Comique, et Mme Irma MARIÉ, cantatrice des théâtres de Paris. M ercredi f 6 août 1876 Abonnements et entrées de faveur généralement suspendus. Unèseul réprésentation extraordinaire Donnée par : Mme GALLI-MARIÉ, 1er sujet du théâtre national de l’Opéra comique de Paris, Et Mlle IRMA MARIÉ, cantatrice des théâtres de Paris. LE PASSANT, Opéra en vers en un acte,de COPPÉE. DISTRIBUTION : Zanette Mmes Galli-Marié. Silvia Irma Marié. LE PIANO DE BERLUE Comédie en un acte, par Th. BARRIÈRE et J. LORIN. DISTRIBUTION : Frantz M. Mergy. Berthe Mlle Monnet. Julie Mlle J. Massue. Un domestique M. Louis. CONCERT 1. Zampa (Ouverture), exécutée par l’orchestre. Hérold. 2. Air de Philémon et Beaucis, chanté par Mme Irma Marié. Gounod. 3. A. Sorrentine de Piccolino. Guiraud. B. Romance de Mignon , chantée par Mme Galli-Marié A. Thomas 4. Duo de Béatrix et Bénedict, chanté par Mmes Galli-Marié et Irma Marié. Berlioz 5. Guillaume Tell (Ouverture), exécutée par l’orchestre. Rossini. 6. Villanelle, chantée par Mme Irma Marié. Reber. 7. Havanaise, chantée par Mme Galli-Marié. X*** Le piano sera tenu par M. EMMANUEL. Ordre : 1- Le Piano de Berthe ; 2- Le Passant; 3- Concert. Prix des places pour cette représentation, 6 fr. On peut dès à présent retenir ses places au bureau de location du Casino, ouvert de 11 heures à 4 heures. SOUSCRIPTION des Actions de la compagnie française DU TÉLÉGRAPHE DE PARIS A NEW-YORK Statuts passés devant M° Dufour, notaire CONSEIL D’ADMINISTRATION MM. POUYER-QUERTIER, G. 0. ancien minisire des iinances, sénateur, président. De DOMPIERRE-d’HORNOY, G. 0 . ïfc vice-amiral, ancien ministre de la marine, sénateur, vice- président; ‘ Comte d’HESPEL, sénateur; Comte de VALON ancien député, conseiller général de l’Eure; Le marquis de LA ROCHE-LAM- BERT, $£, trésorier-payeur général ; Le comte de LAMBERTYE ; Emile GALLET, 0. LA PLAGE ÉTRANGERS ARRIVES AUX SABLES 18e Liste Mlles et M. Laurent, négociant àVix, chez Mme veuve Massé, rue du Puits-Perdu. Mme et MM. Bordron, propriétaires aux Essarts, chez Mmeveuve Massé, rue du Puits- Perdu. Mme et M. Hamard, propriétaires à Orléans, chez Mme veuve Massé, rue du Puits Perdu. M. Brunelière, propriétaire à Orléans, chez Mme veuve Massé, rue du Puits- Perdu. Mme et M. Legludie, propriétaires à la Rocheserviêre, chez Mme Nau, sur le Remblai. Mme Legailais, propriétaire à Tours, au Couvent. Mme Lardière, propriétaire à Paris, au Couvent. Mlles Cartier et Carré, propriétaires à Tours, au Couvent. Mme la comtesse, Mlle et M. de la Béraudière, propriétaires au château de Bouzal (Maine-et-Loire.) chez Mme veuve Jouet, rue du Palais. Mlle Anne Buchillet, propriétaire au château de Bouzille (Maine-et-Loire,) chez Mme Jouet, rue du Palais. Mme et MM. Courtois, propriétaires à Chinon, chez M. Vidy,rue du Palais. Mme et MM. Busseau, propriétaires à Niort, chez M. Lamoureux, quai Franque- ville. Mmes et MM. Barjolle, propriétaires à Nantes, chez Mme veuve Guiochet, rue des Corderies. Mlle et M. Baron, propriétaires à Romagne (Maine-et-Loire,) chez M. Fermé, rue des Dunes. Mlle Marie Maillet propriétaire à Gbalonne sur-Loire, chez M. Vindack, dentiste. Mlle Alphonsine Amard, propriétaire à St-Mathurin(Maine-et-Loire,) chez M. Vindack, dentiste, Mlie et M. Radé, propriétaire à Tours, à l’Hospice. Mme Ledain, propriétaire à Parthenay, à l'Hospice. Mlie de la Rouveradé, propriétaire à Poitiers, à l’Hospice. Mlle et M. Berger, propriétaire à Huriel (Allier,) à l’Hospice. M. l’abbé Grensuilleau, à Combrée, à l’Hospice. \ Mme et M. Aubry, percepteur à Bécon, à l’Hospice. • M. l’abbé Amélmeau, à la Chaize-Giraud, à l’Hospice, j Mmes Dubrac, propriétaires à Pierre-Bussière, à l’Hospice. | Mlle Pécard, institutrice à Montluçon, à l’Hospice. \ Mme la marquise et M. le marquis de Ste-Hermine, conseiller de préfecture à Niort, à | l’Hospice \ M. Laurent-Ferchaud, propriétaire à Saumur. Canton. chez M. Cahuau, au Grand- M. Bellion, François, propriétaire à Thabor. Lafaye-Monjault, chez M. Buchet, rue du Mme et M. Bazanté, fermier à St-Clémentin, chez M. Buchet, rue du Thabor. Mme et M. Richard, menuisier à Soings, chezM. Buchet, rue du Thabor. Mmes et MM. Palais. Rampillon, propriétaires à Largère, chez Mme Guérineau, rue du Mme et M. Léonce de Pontlevoye, propriétaires à Chantonnay, chez Mlle Berthelot, rue du Centre. Mme et M. Granger, négociant a Chalostnes, chez M. Chessé, rue de la Poissonnerie. M. du Temps, propriétaire àFontenay, chez M. Chessé, rue de la Poissonnerie. Mme etM. Moinet, à Paris, hôtel de la Boule-d’Or. M. Touchard, entrepreneur à Thouars, hôtel des Voyageurs. Mmes Siroteau, propriétaire à Beaugé, hôte! des Voyageurs. M. Chalerie, propriétaire à Beaugé, hôtel des Voyageurs. M m e e t M. Bisson,propriétaire à Châteauroux, hôtel de l’Océan. M. Paul Aubin, propriétaires à Poitiers, hôtel de l’Océan. M. Bisson, négociant à Châteauroux,hôtel de l’Océan. M. Thichereau, étudiant à Paris, hôtel de 1 Océan. Mmes et M Chacot, propriétaires à St-Jourçain. hôtel de l’Océan. Mme et M. Elie Larzat, propriétaire à St-Jourçain, hôtel de l’Océan. M. Beaufreton, négociant à Nantes, hôtel du Cheval-Blanc. M. Deluen, négociant à Nantes, hôtel du Cheval-Blanc. Mme etM. Chevalier, propriétaires à Angers, chez Mlle Pépion, rue du Centre. | Mme et M. Bourdevaire, professeur à l’école normale à La Roche-sur-Yon, chez M. \ Chusseau, place de la Digue. ? Mme et M. Pinaud, agent-voyer à St-Jean-d’Angély, chezM. Chusseau, place de la | Digue. I Mme et M. Alexis, C. Joliclerc et leur famille, négociant à Paris, chez Mme veuve j His, rue Napoléon. I à Paris les 25 juillet et 8 août 1876. Capital social : 33 millions de francs Divisés en 66,000 actions de 500 fr. chacune. De CHAUVIN, ingénieur-électricien. OBJET DE LA SOCIETE. La Compagnie a pour objet la création et l’exploitation d’une communication télégraphique entre ia France et l’Amérique. Le droit d’établir cette communication a été accordé à M. Pouyer-Quertier par le gouvernement français. En 867, nn câble a été établi entre Brest et Duxbury (près Boston), mais la Société qui le possédait l'a vendu avec un bénéfice considérable, et, depuis lors, toutes les lignes qui relient l'Europe à l’Amérique appartenant à des Compagnies anglaises, l'intérêt de notre commerce et de nos relations extérieures né cessite la création nouvelle. RENDEMENT Le bénéfice peut s’évaluer d’après les recettes réalisées dans les 12 derniers mois parles lignes anglaises. La Compagnie directe, avec un seul câble, fonctionnant sans interruption depuis cinq mois au milieu d
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