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P L A G E - Les Sables d'Olonne

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d’elle. La lettre qui nantissait le prêt est<br />

ouverte.<br />

Elle ne contenait qu'une feuille de papier<br />

blanc.<br />

* L a b a r o n n e Be s a in t p o c h a Hd . —<br />

Encore une célébrité à la mer !<br />

Mme la baronne de Saint-Pochard vient<br />

de mourir subitement, dans le quartier<br />

de la place Maubert, où elle était connue<br />

depuis plus de vingt ans.<br />

Cette dame, raconte ^Evénement, dont<br />

le nom était Mme Ewling, appartenait à la<br />

haute aristocratie anglaise ; elle avait un<br />

air de grandeur et de dignité rare, et était<br />

toujours vêtue avec une certaine élégance.<br />

Sa passion dominante, irrésistible, était<br />

de s’enivrer, non dans le secret de son appartement,<br />

mais dans les plus ignobles<br />

cabarets.<br />

Elle ne buvait que de l’eau-de-vie et<br />

de l’absinthe, et souvent l’ivresse l’avait<br />

entraînée à des folies et à des excentricités<br />

qui dépassaient toute permission<br />

; aussi était-ellè connue dans tous<br />

les postes de polise des environs.<br />

Ce sont ses camarades de comptoir,<br />

pour la plupart chiffonniers ou balayeurs,<br />

qui lui avaient donné ce joli surnom de<br />

« baronne de Saint-Pochard. ><br />

Elle était excessivement riche, mais sa<br />

famille veillait seulement sur elle pour lui<br />

envoyer une forte pension, car, en vertu<br />

de ce principe de la liberté anglaise que<br />

chacun est maître de ses actes, on ne contrariait<br />

en rien ses penchants.<br />

Il y a deux ans, elle rencontra un soir<br />

dans un cabaret un étudiant de quarante-<br />

cinquième année, nommé Couturier, et<br />

connu au quartier latin sous le nom de<br />

Jésws-Ghrist. 11 fit sa conquête, comme<br />

buveur émérite d’abord et comme chanteur<br />

de chansons à boire ensuite.<br />

Il v a six mois, son mari mourut misérablement<br />

des suites d’une combustion<br />

instantanée après une trop forte absorption<br />

d’alcool. La baronne affligée noya<br />

davantage son chagrin dans l’absinthe.<br />

Cette é>range femme occupait, rue<br />

Maubert, 47, un bel appartement dans<br />

lequel elle vient d’être trouvée morte,<br />

comme son mari, par suite de ses funestes<br />

abus d'alcoolisme.<br />

• 11 y a des femmes par trop impressionnables,<br />

de ce nombre est Mme Boucher,<br />

qui, pour avoir touché une chenilte,<br />

a trouvé la mort avec des douleurs horribles.<br />

Voici dans quelles circonstances est<br />

survenu cet accident :<br />

Cette jeune femme, se trouvant à<br />

Nogent-sur-Mame, était allée s’étendre<br />

sur le bord de l’eau. Tout en se reposant,<br />

elle s'amusa à arracher des brins d’herbe.<br />

Tout à coup, elle se releva d’un bond,<br />

en poussant un cri terrible, et tomba en<br />

proie à une violente attaque de nerfs. Sur<br />

l’un des brins d’herbe, il y avait une ch«-<br />

nille, et cette chenille était dans sa bou­<br />

che.<br />

la perspective d’une soirée agréable qui<br />

vous attriste ainsi ? De notre temps, lorsqu’il<br />

s’agissait de danser, nous y mettions<br />

plus d’entrain. Nous étions prêles, bien<br />

avant l’heure. — Tenez, voici votre carton<br />

à fleurs. — Nous aimions à nousamu-<br />

ser f _ Laquelle de ces deux écharpes<br />

préférez-vous ? — Nous ne prenions pas j<br />

comme vous de grands airsmélancoliques. !<br />

Nous étions de notre âge.<br />

Tout en parlant, la bavarde maman ran^<br />

geait partout, sur les chaise,s sur les fauteuils,<br />

sur le lit, sur le guéridon, les divers<br />

objets qui devaisnt servir à la toilette<br />

de sa fille. Ici les fleurs, là les rubans,<br />

plus loin les coffrets à bijoux. Quant à<br />

Jane, elle était retombée dans sa chaise<br />

longue, heureuse de rentrer dans sa rêverie<br />

calme et inqiïiète à la fois, heureuse<br />

quequelqu’un s’occupât, à sa place, de<br />

ces mille et un riens qui font, à l’ordinaire,<br />

tourner la tête aux jeunes filles. Son repos<br />

ne fut pas long.<br />

— Jane ! Jane ! nosinvités vont arriver.<br />

J ’entends déjà ton père marcher à pas impatientés<br />

dans le salon. Tu n’as qu’à te<br />

presser si tu veux te faire belle.<br />

— C’est bien inutile, chère maman. Pour<br />

paraître belle, il faudrait que je le sois<br />

vraiment, et je ne me fais point illusion.<br />

— Comment, petite folle ! Tu es bien la<br />

On accourut à son secours, on lui prodigua<br />

les soins les plus empressés. Peine<br />

perdue. <strong>Les</strong> attaques succédèrent aux<br />

attaques, et elle mourut le soir même<br />

dans la maison où on l’avait transportée.<br />

UN. BRIGAND CIVILISÉ DE l ’HERZÉGOVINE.<br />

—Ilya quelque temps, un homme à l’extérieur<br />

brillant, se disant le comte de Mar-<br />

villers, faisait grand bruit dans le monde<br />

élégant et facile de Paris.<br />

Il faisait de fortes dépenses, vivait en<br />

grand seigneur et parlait constamment de<br />

ses terres, châteaux en Bosnie et en Herzégovine.<br />

Le comte de Marvilliers payait<br />

largement et toujours ; et personne ne mit<br />

en doute sa grande fortune<br />

Un beau jour, il disparut, et l’on n’en<br />

aurait plus entendu parler sans les réclamations<br />

de nombreux créanciers et prêteurs<br />

sur gages auxquels il devait de fortes<br />

sommes.<br />

<strong>Les</strong> créanciers attendaient toujours le<br />

retour du comte, qui était peut-être allé<br />

voir ce qui se passait en Herzégovine ;<br />

mais un prêteur sur gages, qui lui avait<br />

avancé beaucoup d’argent contre des re ­<br />

connaissances du Mont-de-Piété, sur des<br />

bijoux de grand prix, remarqua un jour<br />

qu’il était temps de renouveler plusieurs<br />

de ces reconnaissances.<br />

Il s’en alla au Mont de-Piété remplir<br />

cette formalité. Là, on le pria de passer<br />

dans le cabinet du commissaire spécial attaché<br />

à l’établissement.<br />

Ce magistrat lui déclara qu’il avait entre<br />

les mains des reconnaissances falsifiées,<br />

lavées à l’aide d’un procède chimique et<br />

remplies ensuite de prêts exorbitants,<br />

imaginaires.<br />

Ainsi une reconnaissance d’un paletot,<br />

sur lequel on avaitprêté3 francs, portait un<br />

engagement d’un bijou de 3,000 francs.<br />

Toutes ces reconnaissances étaient faites<br />

au nom de Gatelain.<br />

Le parquet fut saisi de l’affaire ; bientôt<br />

on découvrit que le brillant comte de Marvilliers<br />

et Gatelain n’étaient qu’un seul et<br />

même individu.<br />

Gatelain avait des antécédents judiciaires,<br />

mais, malgré les plus actives recherches,<br />

on ne parvint pas à le découvrir<br />

d’abord. Enfin, il y a quelques jours,<br />

le fameux comte fut arrêté à Bruxelles par<br />

les agents français.<br />

L’extradition fut accordée et de Mar*<br />

villiers-Catelain a été ramené la nuit dernière<br />

au dépôt de la préfecture de police,<br />

où il a été parfaitement reconnu par les<br />

chefs et les employés pour un des plus<br />

habiles et plus fins pick-pockets français.<br />

Cette affaire, qui viendra aux prochaines<br />

assises, promet de curieuses révélations.<br />

<strong>Les</strong> animaux ont de la rancune contre<br />

ceux qui les maltraitent. Un charretier, le<br />

sieur Sanlavilu, en a fait la cruelle expérience.<br />

Dans le courant du mois de mai<br />

dernier, Sanlavilu, qui conduisait un âne,<br />

le frappa à coups redoublés. L’âne se<br />

première à qui j ’entends dire qu’elle n’est<br />

pas jolie. Qui t’a mis cela dans l’esprit ?<br />

— Mon miroir, maman.<br />

— Ton miroir est un menteur. C’est<br />

moi qu’il en faut croire, et je suis fière de<br />

toi, petite fille.<br />

— Je ne suis ni brune ni blonde, et vous<br />

savez bien que ce n’est pas être belle, aux<br />

yeux du monde, que d’être rousse.<br />

— Et c’est cela qui te chagrine, ma<br />

fille ! Vraiment, tu peux te plaindre ! Cette<br />

couronne d’or, continua madame de Retzy<br />

en plongeant s«s mains dans la chevelure<br />

soyeuse et épaisse de sa fille, cette couronne<br />

d’or ! combien seraient fières de la<br />

posséder. Trouvez-moi des cheveux aussi<br />

fins, aussi longs que ceux-là. Mais, mignonne,<br />

c’est là ton originalité, et ce dont<br />

tu te fâches, c’est précisément de ta beauté.<br />

Et je parierais que tu le sais bien et que<br />

ta modestie est un peu feinte !<br />

Madame de Retzy était une grande<br />

femme brune, belle, malgré les cinquante<br />

ans bien sonnés dont elle n’avouait jamais<br />

que quarante-deux. Son œil noir était encore<br />

brillant et p ’ein d’énergie ; ses ma-<br />

nières et son maintien se ressentaient d’une<br />

emphase voulue. Madame de Retzy aimait<br />

à paraître majestueuse.<br />

Malgré la grandeur et la dignité qui<br />

semblaient devoir l’attacher éternellement<br />

LA PLAGE<br />

dressa sur ses pieds de derrière, posa, ses<br />

pieds de devant sur son conducteur, et,<br />

l’avant jeté à terre, piétina avec rage sur<br />

son corps. Peu de temps après, Sanlavilu<br />

mourut des blessures qu’il avait ainsi<br />

reçues.<br />

Sa veuve assignait ces jours derniers,<br />

devant le tribunal de Lyon, le propriétaire<br />

de l’âne, M. Roux, en payement de 10,000<br />

fr. de dommages-intérêts. Devant le tribunal,<br />

M. Roux a rappelé que Sanlavilu<br />

avait l’habitude de frapper brutalement<br />

l’animal à lui confié, et que, pour ce fait,<br />

il avait même été condamné à 5 francs d’amende.<br />

Le tribunal a repoussé la demande de<br />

Mme Sanlavilu.<br />

*.* Il y a quelques jours.à six heures et<br />

demie du matin, avenue du Roi-de-Rome,<br />

à Paris, le nommé François Bedet,<br />

âgé de trente-trois ans, charretier, au service<br />

du sieur Liclo, nourrisseur, aquéreur<br />

du fumier de l’écurie, était descendu dans<br />

la fosse contenant ce fumier afin de la vider,<br />

quand il est tombé asphyxié par les<br />

vapeurs méphitiques qui s’en exhalaient.<br />

Le cocher, nommé John, témoin de sa<br />

chute, descendit aussitôt pour le secourir,<br />

mais il tomba sans mouvement près de lui.<br />

Aux cris poussés par un jeune groom,<br />

plusieurs.personnes du voisinage accoururent,<br />

et, en prenant les précautions nécessaires,<br />

parvinrent à retirer les deux<br />

hommes.<br />

Deux médecins réussirent à ranimer le<br />

cocher John ; quant au charretier, il avait<br />

cessé de vivre. Cet infortuné était marié et<br />

père de deux enfants en bas âge.<br />

Avoir été quelque chose... dans les<br />

épluchures, et n’être plus même considéré<br />

à l’égal d’un zingueur, d’un fumiste,<br />

voire d’un plombier ; en un mot, en terme<br />

maritime, (puisque nous sommes aux bains<br />

mer) ne pas compter plus qu’un zéro au<br />

piedduinât , on enconviendra,c’est fort...<br />

ennuyeux.— Tel est le cas d ’un personnage<br />

important assez connu pour que nous<br />

croyions inutile de le désigner autrement.<br />

Etre au mât zéro, et rien de plus... c’est<br />

maigre pour un homme gras, et pourtant<br />

c’est ea,<br />

BOURSE DU 3 JU ILLET<br />

C om s de 3 heures<br />

Rente 3 0/0<br />

Rente 4 1/2<br />

Rente 5 0/0<br />

Clôture der. cour<br />

précédente du jour<br />

()7 50 67 35<br />

97 80 PB »»<br />

101 95 104 70<br />

Liste des Étrangers<br />

ARRIVÉS aux sables<br />

Le nombre considérable d’étrangers arrivés<br />

aux <strong>Sables</strong> depuis deux jours nous<br />

au rivage,elle approcha de la pSyçhé un<br />

fauteuil, y fît asseoir Jane, l’attiffa, la<br />

pomponna la poudra. Elle lui mit elle-<br />

même de charmants petits souliers de satin<br />

blanc, elle fît appel à tout son artpour<br />

disposer, comme il fallait, les admirables<br />

tresses de cheveux roux ; sur une robe de<br />

simple mousseline décolletée tout juste<br />

pour laisser deviner des trésors de jeunesse<br />

et de fraîcheur, elle sema quelques<br />

rosés naturelles, quelques fleurs aussi<br />

dans la chevelure, en diadème, et U toilette<br />

de Jane fut terminée.<br />

Alors, tîêre de son ouvrage, la mère<br />

contempla la fille avec orgueil, la tourna,<br />

la retourna, arrangeant un pli, effaçant<br />

l’autre lui mit un baiser sur le front, et<br />

appela M. de Retzy pour lui faire admirer<br />

son chef-d’œuvre.<br />

Jano laissait faire. <strong>Les</strong> rêves, joyeux<br />

ou tristes , dont personne ne pouvait deviner<br />

la nature , l’obsédaient toujours. Elle<br />

eût préféré, au tumulte du bal qui se préparait,<br />

la calme solitude de son sanctuaire<br />

virginal.<br />

Au moment même où madame de Retzy<br />

était en extase devant sa fille, un maître<br />

coup de sonnette retentit à la grille.<br />

— Voici du monde, et je ne suis point<br />

habillée ! s’écria-t-elle ! et elle sortit avec<br />

précipitation.<br />

obligea remettre la publication de notre<br />

liste à notre prochain numéro.<br />

THEATRE DU CASINO<br />

DES SABLES-D'OLONNE<br />

Direction Jules Mcrgy<br />

Mardi 24 juillet 1876<br />

LA GRAMMAIRE<br />

Vaudeville en 1 acte.<br />

La Poule et ses Poussins<br />

Comédie en 2 actes.<br />

Dernières nouvelles<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Farine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sùr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et '100 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : C a f é Barle-<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et Oollier<br />

’W a t h i a , préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— ToU R S .<br />

t»Jgü ....................il i i<br />

Annonces diverses<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE^<br />

I Banque-Chiffres<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes ànuméros,breveléesS.G.D.G.<br />

qui ne sont que'des chiffres.<br />

La Banque-Chiffrés est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, Ju q u in , rue de Lanerv,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M a y e u x , rue du<br />

Centre. — Veuve F o u c h e u , rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

Librairie E. MAYEUX<br />

3, rue du Centre.<br />

EditeurduGUIDE DE L’ETRANGER<br />

aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, un Vol. in-12<br />

illustré avec plan de la ville, If. 50<br />

Musiques et location de pianos,<br />

— Livres en lectures. — Journaux.<br />

— Souvenirs sablais, coquillages,<br />

poupées sablaises. Vues et costumes.<br />

Bijouterie religieuse et fantaisie.<br />

— Parures vendéennes,<br />

décalcomanie.<br />

Vue des <strong>Sables</strong><br />

Ce n’était, heureusement, que le coiffeur.<br />

H<br />

Neuf heures sonnaient à toutes les pendules<br />

de l’hôtel, s toutes les horloges de<br />

la ville, lorsque le sable de la cour cria<br />

sous les roues de la première voiture<br />

Depuis longtemps, Mlle de Retzy était habillée<br />

; depuis longtemps, Mme de Retzy,<br />

superbe dans sa théâtrale robe de velours<br />

noir, attendait au salon ; depuis longtemps,<br />

M. de Retzy pestait et grondait contre la<br />

lenteur de ses hôtes.<br />

Le malheureux homme était toujours<br />

prêt avant tout le monde, et, aussitôt<br />

prêt, ne savait plus attendre. Vingt fois,<br />

il avait crié à sa femme de se hâter; vingt<br />

fois, il avait ouvert les fenêtres du vestibule,<br />

cherchant des yeux, dans la nuit<br />

noire qui venait; vingt fois, en entendant<br />

carillonner à la porte, il était descendu<br />

jusqu’au bas du grand escalier; mais il<br />

n’avait encore réussi à remplir ses devoirs<br />

de maître de maison que vis-à-vis d’un<br />

marmiton, d’un pâtissier, et de nombreux<br />

gens de service.<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

(La suite au prochain n°)

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