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2,000 fr. 3 kil ; do 3,000 fr. et au-dessus<br />
4 kil.<br />
<strong>Les</strong> chevaux entraînés dans l’ancienne<br />
division du Nord, courant contre ceux entraînés<br />
dans l’ancien arrondissement de<br />
l’Ouest ou l’ancienne division du Midi,<br />
porteront 3 kil. de surcharge. Ils porteront,<br />
en outre, les surcharges auxquelles<br />
ils seraient astreints en raison des prix<br />
qu’ils auraient précédemment gagnés.<br />
Distance : 3,500 m. environ 12 obstacles.<br />
Entrées : 50 fr. au fonds de courses.<br />
Poids : 3 ans, 50 kil.; 4 ans, 60 kil.;<br />
5 ans, 65 kil.; 6 ans et au-desus 70 kil.<br />
Le gagnant d’une course de haies ou<br />
d’un steeple-chase de 1,000 fr. portera<br />
2 kil., de surcharge ; de 2,000 fr. 3 kil.<br />
de 3,000 et au-dessus 5 kil.<br />
Dans chaque course, trois chevaux partant<br />
bonâ fide, ou pas de course.<br />
Tout gentleman courant dans l’une des<br />
courses ci-dessus contre les Jockeys recevra<br />
2 kil. de décharge, excepté dans les<br />
courses au trot.<br />
5 kil. de décharge seront accordés, dans<br />
les mêmes courses, auxchevaux demi-sang<br />
couranten concurrence avec des chevauxde<br />
pur-sang les décharges ne peuvent se cumuler<br />
: dans le cas ou le même cheval<br />
aurait droitauxunes et aux autres, il devra<br />
seulement bénéficier de la plus considérable,<br />
sauf toutefois les conditions spéciales<br />
à la course de haies.<br />
Dans les courses au trot, il ne sera admis<br />
que des Jockeys français.<br />
<strong>Les</strong> propriétaires qui veulent faire courir<br />
leurs chevaux, les engagent par lettres<br />
adressées franco à M. Baudrouet, secrétaire<br />
de la société de courses, rue de la<br />
Paix, n°32, jusqu’au 2 août à 2 heures du<br />
soir, les lettres d’engagements; doivent<br />
toujours être accompagnées du montant de<br />
l’entrée.<br />
<strong>Les</strong> courses seront régies par l’arrêté<br />
ministériel du 16 mars 1866.<br />
Fait et arrêté par les commissaires, aux<br />
<strong>Sables</strong>-d’Olonne, le 18 juin 1876.<br />
Courses de chevaux et grand<br />
carrousel à Saumur.<br />
La Compagnie des chemins de fer de la<br />
Vendée a l'honneur d’informer le public<br />
qu’à l’occasion des courses de chevaux<br />
qui auront lieu à Saumur, les dimanche<br />
20 et mardi 22 août et du grand carrousel<br />
qui aura lieu le 21 août, il se ra délivré, au<br />
départ d’Azay-le-Rideau, Bressuiie, Poitiers<br />
et de toutes les gares interm édiaiR es<br />
comprises entre ces points et Saumur, des<br />
billets aller et retour, avec réduction de<br />
4 0 %<br />
Ces billets seront délivrés les dimanche<br />
20, lundi 21 et mardi 22 août, et valables<br />
pour le retour jusqu’au premier<br />
train du 23 août.<br />
FAITS DIVERS<br />
UN ENFANT TERRASSÉ PAR UN' OURS. — •<br />
Hier, des enfants sortaient de l’ecole dans<br />
un petit village de Seine-et-Marne (à<br />
causait avec M. d’Hissonnière, en la regardant.<br />
Elle aurait voulu le connaître et<br />
n’osait s’approcher de lui. Pourquoi ? —<br />
Elle sentait donc déjà l’amour lui monter<br />
au cœur, sans savoir que cette flamme<br />
inconnue qui la brûlait s’appelait l’amour.<br />
EUese souvint alors que Blanche avait<br />
dit tout bas, bien bas ; « je le connais ».<br />
Elle se retourna en cherchant dans le salon,<br />
pour aller à elle ; mais au même moment<br />
l’orchestre entamait la première mesure<br />
d’une mazurka, et l’inconnu mystérieux<br />
qui avait à si haut point le dont de l’émouvoir,<br />
passait dans un tourbillon, tenant<br />
Blanche enlacée.<br />
Quand Jane le vit penché sur cette admirable<br />
Blanche, et la contemplait avec<br />
extase, quand elle vit l’inc innu, la main<br />
dans la main de son amie, dévorant sur<br />
celle-ci du regard et de la pensée, elle<br />
se sentit mordre au cœur. Ces deux sensations<br />
successives, qui l’avaient frappé<br />
s i vite, dont l’une est la conséquence de<br />
l’autre, et qui n’étaien t point encore des senti<br />
ments, l’inquiétaient. Aunembryond’auiour<br />
s u c c é d a i t un embryon dejalousie.Un rien de<br />
p l u s , et amour et jalousie allaient éclore<br />
avec violence dans cette âme neuve, et<br />
causer dans l’organisation délicate de la<br />
p a u v r e enfant des ravages effrayants.<br />
Le vieux marquis d’Hissonnière, bras<br />
Henné) vers dix heures du matin et s’arrêtaient<br />
sur la place de la Mairie à contempler<br />
trois ours que leur maître (un de<br />
ces rouleurs qui parcourent les cam pagnes<br />
et s’y livrent à des exibitions les<br />
jours de foire et de fête patronale) faisait<br />
manœuvrer. Cette curiosité, d’ailleurs<br />
bien innocente, faillit coûter cher à un-de<br />
ces petits, âgé de quatre ans.<br />
L ’un des animaux, le plus fort des trois<br />
se rua sur l’enfant, le terrassa et, s'acharnant<br />
sur lui, paraissait devoir le dévorer,<br />
Le maître de l’école se précipita heureusement<br />
sans la moindre hésitation au secours<br />
de son élève. Il fut secondé, hâtons-nous<br />
de le dire, par le propriétaire<br />
des ours, qui eut la bonne pensée de jeter<br />
à l’ours des os pour lui faire lâcher prise.<br />
Le petit garçon, qui avait bien conscience<br />
du danger, en a été quitte pour ln peur.<br />
Le maire a immédiatement signifié au<br />
montreur d’ours d’avoir à quitter sa commune<br />
; la gendarmerie l’a, à son tour,<br />
expulsé du canton de Bray. C’est là une<br />
excellente mesure de prévoyance.<br />
* f UN NOYÉ QUI SE PORTE BIEN. — Il était<br />
près de minuit, dimanche, quand une société<br />
assez nombreuse qui clôturait par<br />
une promenade une joyeuse journée vint<br />
à passer près du pont du Ramponneau, à<br />
Lille. Au même instant, un pêcheur retirait<br />
son carré dont le poids exceptionnel<br />
attira l’attention des promeneurs, curieux<br />
de connaître le résultat de cette pêche mi<br />
raculeuse. Un cadavre s’offrit à leurs<br />
Jir<br />
yeux « C’est Marquilly , s’écria M. D...,<br />
c’est mon locataire. Il était sorti depuis<br />
samedi malin. Je le reconnais, c’est bien<br />
lui. » — « C’est bien lui », répondirent<br />
les autres trompés par une ressemblance<br />
assez marquée, par la demi obscurité et<br />
par l’affirmation d e D ... qui, mieux que<br />
tout autre, devait connaître son locataire.<br />
Le cadavre fut porté à la Morgue et<br />
chacun s’en fut coucher. D... constata que<br />
la porte de la chambre de Marquilly était<br />
fermée et se promit de réclamer la clef<br />
dès le lendemain aux personnes chargées<br />
LA PLAGE<br />
de dépouiller le corps,<br />
D'un autre côté, une personne qui avait<br />
confié des meubles à l’ouvrier ébéniste fit<br />
Dernières nouvelles<br />
apposer les scellés sur une cave, louée C’est un fait acquis à la science, que<br />
par Marquilly et dans laquelle étaient enfermés<br />
ses outils et divers meubles. Bref,<br />
toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />
par l’omploi de la Farine mexicaine,<br />
del doctor Benito del Rio de<br />
on s’occupait déjà des détails de son enterrement,<br />
quand le prétendu mort descendit<br />
de sa chambre à la stupéfaction,<br />
jMexico. Cet aliment est non-seulement le<br />
plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />
pour guérir les maladies de poitrine,<br />
bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />
presque à l’épouvante de ces braves gens. phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />
consomptives, vieux rhumes, anémie et l’é<br />
11 fallut bien se rendre à l’évidence ;<br />
puisement prématuré.<br />
Marquilly n’était pas mort, et l’identité S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />
du noyé restait à établir.<br />
Mais il ne manque pas de bonnes femmes<br />
qui flairent,là quelque tour du diable<br />
dés convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />
ans de succès et 100 mille malades guéris,<br />
le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />
et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />
et plus d’une n’abordera plus l’ébéniste<br />
sans une superstitieuse terreur-<br />
Quant au cadavre, il a été reconnu à la<br />
[doit, jamais désespérer.<br />
La ITai-ine mexicaine sè trouve<br />
[aux <strong>Sables</strong>, chezM. MOURAILLEAU, négociant.<br />
Morgue pour être celui du sieur H -J.<br />
Mouret, menuisier en voilure, âgé de<br />
50 ans, et demeurant à Lambersart .<br />
Aux mêmes dépôts : Café Bax-lerin,<br />
2 médailles d’honneur, et Collier<br />
jVVatliia, préservatif du croup et de la<br />
oqueluche.<br />
dessus bras dessous, avec M. de Retzy,<br />
vint à passer devant Jape alors debout et<br />
pensive.<br />
« On ne daase donc pas ? lui dit-il en<br />
riant. Savez-vous que ce n’est pas bien,<br />
ce que vous faiies-là, ma chère, vous avez<br />
l’air de bouder !<br />
Jane prit un air calme : « Parrain, dit-<br />
elle au marquis, vous allez me trouver<br />
bien curieuse ; mais qui est ce M. de Vil-<br />
lours qui danse en ce moment avec Blanche<br />
et qui eausait tout à l’heure avec<br />
vous.<br />
— Ah ! répondit le marquis, c’est un<br />
bien charmant jeune homme.<br />
— Possible, mais que fait-il?<br />
— Un artiste ! Il chante admirablement<br />
et peint avec un charme inexprimable.<br />
— Je suis fort heureuse de lui connaître<br />
tous ces talents ; mais, marquis, ce n’est<br />
pas tout<br />
— Un poète ! — Je pourrais vous montrer<br />
des vers de lui que ne dédaignerait<br />
pas Lamartine et qu’aurait signé M. de<br />
Voltaire.<br />
— Mon Dieu, parrain, que vous êtes<br />
agaçant ? Est-ce que je vous demande tout<br />
cela, moi? Je ne veux que savoir qui il<br />
est : ce ne doit pas être si long à dire.<br />
— Et pourquoi ? Je t’ai tout dit.<br />
— Oh ! un simplô motif de curiosité......<br />
ÉTRANGERS<br />
ARRIVÉS AUX SABLES<br />
2e Lüte<br />
Mme et M. de Cazejur, chef-d’escadron de gendarmerie, à Limoges, chez M.<br />
Febvre, place,Bèllevùe.<br />
M. le vicomte de Flavigny, propriétaire Mareuii-lePort, chez M. Perrocheau, au<br />
remblai.<br />
Mmes et M. Parent, ingénieur de la Cie de la Vendée, à Tours,chez M. Perrocheau,<br />
au remblai.<br />
Mlles et M. Pelleault, commerçant, à Chinon, chez M. Schonemberger, rue du<br />
Puits-Landais.<br />
M. Batiot, Georges, propriétaire, à La Roche, chez M. Coussot, au remblai.<br />
Clément de Kansty, conseiller de préfecture, à l’hôtel Dupuy.<br />
M. Cortelly, propriétaire à Argenton-Château. à l’hôtel Dupuy.<br />
M. Arrault, propriétaire à Paris, à l’hôtel Dupuy.<br />
Mme et Mlle Venau, propriétaires à Paris, à l’hôtel Dupuy.<br />
Mme Levasseur, institutrice, à l’hôtel Dupuy.<br />
M. de Tinguy, Georges, propriétaire à Némy, chez M. Léard-, rue Constantine.<br />
Mme et M. de Hansy, conseiller de préfecture à Blois, chez M. Dahlépyl, rue des<br />
Halles.<br />
MM. Théodore et Edmond de Hansy, chez M. Dahlépyl, rue des Halles.<br />
Mme Goguet, rentière chez M. Dahlépyl, rue des Halles.<br />
Mme Mlle et M. Rageau, à Chinon, chez Mme veuve Potier, rue du Palais.<br />
Mme etM. Bouyé, propriétaire à Cognac, à l’hôtel de France.<br />
M. Rabie, négociant à Chollet, à l’hôtel de France.<br />
Forgeri, propriétaire à Luçon, à l’hôtel de France.<br />
M- Berthé, propriétaire à Alençon, à l’hôtel de France.<br />
Mme, Mlle et M. Leclerc, propriétaire à Thouars, au casino.<br />
Mme. Mlle et M. Brondeau, docteur à Légé, au casino.<br />
Mme et M. Thierrol, propriétaires à Montaigu, chez Mlle Loriant, au remblai.<br />
Mlles Berthe, Alice et MauriceThierrot chez Mlle Loriat au remblai.<br />
Mlles Chauois et Barrault, bonnes chez Mlle Loriant, au remblai.<br />
Mme et Mlles Marie et Emile Mercier, propriétaire à Montaigu, chez M. Ferrand, au<br />
remblai.<br />
Mlle et M. le comte de Quatrebarbes, propriétaire à St-Laurent, chez M. Proust, rue<br />
du Palais.<br />
M. de la Lande, propriétaire à Montaigu (commune de Boulans,) chez M. Rouillé, au<br />
remblai. ' 1<br />
Mme veuve Delhumeau, propriétaire à Montaigu (commune de Boulans,) chez M.<br />
Rouillé, au remblai.<br />
Mlle Modeste, propriétaire à Montaigu (commune de Boulans,) chez M. Rouillé, au<br />
remblai.<br />
Mme Houdaye, propriétaire à Montaigu, (commune de Boulans,) chez M. Ror.denet,<br />
rue du Quartier.<br />
M. Victor, propriétaire à Montaigu (commune de Boulans,) chez M. Rondenet, rue<br />
du Quartier.<br />
Mme, et MM. A. et Victor, à Rioche-Montreuil, chez M. Gravouille, rue du Rempart.<br />
Mlle Mme et M. Audriau, Louis, chauffournier à Montreuil, chez M. Gravouille, rue<br />
du Rempart.<br />
Jagou, Pierre, ex-gendarme à Challonnes, chez M. Turmel, rue de L’hôtel-de-<br />
Ville.<br />
M. Bernie, négociant à Cahors, au casino.<br />
Mlle Laigle Cardinau, propriétaire à Tours, au casino.<br />
M. <strong>Les</strong>age, propriétaire à Richelieu, à l’hôtel Dupuy.<br />
— Vraiment, un simple motif de curiosité,<br />
répéta le marquis en fixant sa filleule<br />
de ses petits yeux gris railleurs soulignant<br />
ses paroles. Eh bien ! Demandez à Retzy.<br />
— Voyons, d’Hissonnière, dit le papa,<br />
pourquoi causer tant d’impatiences à cette<br />
petite. Jane, tu ne connais pas ce jeune<br />
homme.' C’est le fils d’un de nos chers<br />
amis, au marquis et à inoi. Ce pauvre<br />
ami étant mort glorieusement, en 1815, à<br />
Waterloo-, en se battant contre l'usurpateur,<br />
le marquis fut chargé de la tutelle<br />
du fils, qui s’appelle André, André de Vil-<br />
lours.<br />
— Merci, papa ; mais pourquoi ne me<br />
l’as-lu pas présenté, dis ?<br />
— On ne saurait songer à tout ! Voilà<br />
maintenant qu’il faut faire des présentations<br />
aux petites filles ! Ah ! mon Dieu !<br />
où va ce siècle.<br />
Heureux d’avoir trouvé un prétexte à<br />
pe&ter contre'le siècle, M. de Retzy entraîna<br />
son vieil ami vers une table de<br />
whist. Et, comme ils manœuvraient tous<br />
deux à travers les groupes, pour y arriver,<br />
le marquis lui dit tout bas :<br />
— Ta fille est amoureuse.<br />
— Ah bah ! C’est impossible ; à quoi<br />
vois-tu çà ? fit M. de Retzy avec stupeur<br />
et en écarquillant ses gros yeux.<br />
— Je te dis que ta fille est amoureuse.<br />
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— Eh ! tu es fou et tu te tromper ; sa<br />
mère l’a trop bien élevée.<br />
Ahuri de cette réponse profonde, le<br />
marquis se contenta dehausser les épaules.<br />
III<br />
André de Villours, dont M. de Retzy<br />
vient de parler, est un garçon de vingt-<br />
neuf ans. Beau, il l’est ; Jane l’a bien dit.<br />
Spirituel, il l’est aussi ; riche, c’est autre<br />
chose. De sa fortune, il ne lui reste que<br />
des débris, suffisant tout juste à lui donner<br />
une aisance agréable. C’est, un artiste<br />
dans toute la force du terme , il en a les<br />
allures franches et frondeuses.<br />
Après avoir mené la vié la plus excen-<br />
triqus et la plus aventureuse, après avoir<br />
rempli de ses folies les quatre coins du<br />
globe, André était venu depuis cinq ou<br />
six jours s’enterrer Montmorillon. U avait<br />
changé sa vie remplie et tapageuse pour<br />
une vie cachée et paisible, loin de sss<br />
amitiés, loin de ses goûts, loin de Paris.<br />
Simple fantaisie d’un esprit inquiet et remuant,<br />
ou bien au;re chose? Pourquoi<br />
une telle résolution, contraire à ses goûts,<br />
à ses habitudes, à ses sentiments ?<br />
(La suite an prochain »“ )