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P L A G E - Les Sables d'Olonne

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lia èdlfflÆ?Wililil<br />

ÎO centunesjle numéro.<br />

BfUR'E'AiüX i Lifir.îuriê i\ ttd a Æ e n te j: tfo<br />

ABONNEMENTS -<br />

( m M M _ „ ■£avance < ': 1<br />

I l . V JP j^’V ; • Yj ?r,7fi ®<br />

PË2 ' Four: Ta saison H<br />

desbams.<br />

MAREES<br />

[ararrj<br />

HEURES DE PLEINE-MËR<br />

Dimanche 30, 11 h. 39 rn. — » h. » s.<br />

Lundi 31, 0 h. 12 rriî — 0 h. i l s.<br />

Août Mardi 1, lh . 9 m .— 1 h. 35 s.<br />

Nos lecteurs liront avec intérêt la<br />

critique suivante due à la plume d’un<br />

de nos amis, M. Nicot, président honoraire<br />

du conservatoire de Nîmes et<br />

qui est, eu même temps, écrivain distingué<br />

et musicien émérite. Cette critique<br />

musicale s’occupe exclusivement<br />

des morceaux exécutés par l’orchestre<br />

du casino. Nous l’insérons<br />

avec plaisir, et nous espérons bien<br />

que M. Nicot ne s'en tiendra pas à ce<br />

début dans nos colonnes. P. B.<br />

Nous ne voulons brouiller personne ;<br />

ennemis des rivalités, nous désirons<br />

voir régner parmi les hommes et les chose<br />

s le plus parfait accord. Mais au risque<br />

d'ameuter contre nous peintres et poètes,<br />

nous ne pouvons nous empêcher de constater<br />

la supériorité de la musique sur les<br />

autres arts, quant à la variété des jouissances<br />

qu’elle procure. On relit vingt fois<br />

un bon poème avec plaisir et on est tou­<br />

jours frappé des beautés enfantées par<br />

l’imagination de l’écrivain.<br />

Un tableau de maître plait toujours à<br />

quiconque est sensible aux charmes de la<br />

peinture ; ce sont des objets sur lesquels<br />

l’admiration ne saurait s’user, mais le<br />

plus grand éloge que l’on puisse faire soit<br />

du poème soit du tableau, c’est de dire<br />

qu’ils ne perdent point de leur action sur<br />

l’esprit et sur les yeux, l’un par des lectures<br />

répétées, l’autre par l’habitude qu’on<br />

a de le voir.<br />

Il en est tout autrement d’une belle partition<br />

d’Opéra, d’un concerto, d’une symphonie<br />

que l’on apprécie davantage à mesure<br />

que les .auditions se multiplient et<br />

qui vous procurent des sensations nouvelles<br />

en raison de la connaissance que<br />

l’on acquiert de leurs qualités.<br />

Une première fois,l’auditeur a été frappé<br />

de l’ordonnance générale de l’ouvrage et<br />

de l’ensemble de ses différentes parties :<br />

ce n’est qu’ensuite et successivement qu’il<br />

peut en a p p ré c ie r les détails : chaque exécution<br />

nouvelle lui révèle des beautés<br />

qu'il n’avait pas aperçues : la musique se<br />

compose d’éléments trop nombreux et trop<br />

variés pour qu’une seule opération' de<br />

l’intelligence puisse les embrasser tous à<br />

ja fois dans une seule audition ; la complication<br />

des détails échappe à l’analyse<br />

de l’oreille.<br />

Ces réflexions nous sont dictées p a rle<br />

plaisir,sans cesse augmenté à chaque audition<br />

nouvelle des morceaux de concert<br />

qui composent le vaste répertoire musical<br />

de l’orchestre du Casino.<br />

g littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi el le Di<br />

Ce1 répertoire, déjà êi varie , s est enrichi<br />

encore de quelques gracieuses pro<br />

ductions^ûes à M. Leguay, chef de musique<br />

cj^èjAuipages de la flotte à Toulon.<br />

Notre jnM ie dilettante a sa - constater<br />

dans le^Ètiazurkas, les polkas de cet élégant<br />

cgk^Srositeur, beaucoup de charme et<br />

de distinction. Mais son ouverture, Valen-<br />

tine de Rôsy, sé recommande surtout par<br />

l’originalité du Sujet, la variété des ta­<br />

bleaux, la couleur vraie des idées, l’élévation<br />

et la grâce de la pensée musicale.<br />

Il y a, dans ce morceau, des effets d’une<br />

harmonie sage,correcte, dénuée d’afféterie<br />

et d? excentricité, Une verve chaleureuse<br />

qui déborde de, toute parts, et la richesse<br />

d’une instrumentation brillante toujours*<br />

jamais bruyante, et d’autant plus remarquable<br />

qu’elle est infiniment simple en apparence.<br />

Sans être dans la forme classique de<br />

nos belles ouvertures de Weber, Méhul,<br />

Rossini etc, la musique de M. Leguay<br />

est claire et élégante. Un mouvement de<br />

valse plein d’entrain succède à l’intioduc-<br />

lion et la coda en 2j4 est arrangée avec<br />

coquetterie,* esprit et goût.<br />

On ne saurait reprocher à cette ouverture,<br />

sans se rendre coupable d’injustice<br />

ou de contresens, un défaut d’unité de<br />

pensée;— cette unité, cette logique qui<br />

brillent à sihaut point dans les oeuvres du<br />

môme genre des illustres maîtres que nous<br />

venons de citer,ne pouvaient se rencontrer<br />

dans le morceau de M. Leguay, il n’avait<br />

même pas à le rechercher. M. Leguay<br />

ne devait point se préoccuper des conditions<br />

de l’ouverture proprement dite qui<br />

n’est que la préface animée de l’œuvre<br />

qu’elle précède. M. Leguay a bien fait,<br />

nous l’en félicitons hautement.<br />

F . N ic o t .<br />

CHRONIQUE THEATRALE<br />

LA PLUME AU VENT.<br />

<strong>Les</strong> dames ont le monopole de l’éventail.<br />

C’est l’accessoire indispensable de leur<br />

toilette. Cependant, par cette chaleur excessive,<br />

nous le revendiquerons au nom<br />

de l’humanité, pour le sexe fort. Et pourquoi<br />

pas ? L’éventail était autrefois dans<br />

les habitudes masculines, mais on a tant<br />

changé,tant modifié les moeurs et les modes<br />

que celles que nous voulons rétablir<br />

a passé comme les autres dans le gouffre<br />

des réformes.<br />

Vous riez, lectrices ? Vous n’avez donc<br />

pas pitié de notre sort quand, après une<br />

longue valse, nous nous épongeons avec<br />

notre mouchoir tandis qu’une fraîche<br />

brise vous arrive au moyen de l’éventail.<br />

Allons, laissez-vous toucher, mesdames,<br />

et permettez-nous d’user de l'éventail,<br />

non pas comme ornement, mais comme<br />

objet de première nécessité. Nous n’en<br />

abuserons pas, du reste, et les chaleurs<br />

XO centimes le numéro.<br />

3X 0 9 j: & r&üfmî 9np 4-^orm ÊO nivÿ^h^Stiao s<br />

/eiirtab 01)00 aaflb aàanor<br />

passées,; nous vous le restituerons en<br />

pleine propriété.<br />

Chaque jour apporte aux; <strong>Sables</strong> son<br />

petit contigent d’événements nouveaux.<br />

Depuis quelques soirs, on remarqué<br />

dans les Salons du Casino le gracieux<br />

uniforme des officiers de la marine française.<br />

L& Phoque, un aviso de l’Etat qui explore<br />

les cqtes est venu mouiller dans le port<br />

des <strong>Sables</strong>. C’est un jo li. petit bâtiment à<br />

hélice, composé de six officiers et de soif<br />

x'irUe hommes d’équipage. N ous l’avons<br />

visité en compagnie decharmaates dames<br />

et nous avons reçu à bord la plus franche<br />

et la plus cordiale hospitalité. On peut<br />

bien dire que, si la galanterie française<br />

était bannie de la terre, elle se retrouverait<br />

chez les marins français.<br />

Jeudi les salons du Casino étaient remplis<br />

de petits enfants venus pour le bal<br />

que nous avions annoncé dans notre dernier<br />

numéro.<br />

On a dansé de 3 heures à 4 h. 1/2 sans<br />

trêve ni repos. Danseurs et danseuses<br />

n’ont pas voulu'-perdre un instant de ce<br />

plaisir si court qui leur était offert. Polkas,<br />

quadrillles,galops, se succédaient sans relâche<br />

et pourtant quand il a fallu se séparer<br />

on voyait encore des larmes dans les<br />

yeux de quelques bébés qui trouvaient<br />

qu’on finissait trop tôt.<br />

Quoi de plus charmant qu’un bal d’enfants<br />

? Comme cette joie enfantine est<br />

franche et. honnête ! Rien de forcé chez<br />

eux, tout est naturel. Tous dansant ensemble,<br />

sans scrupule et sans crainte de<br />

compromettre leur dignité et leur beau<br />

nom,<br />

Et pourtant ces petites filles si gaies, si<br />

naïves, seront un jour de grandes demoiselles<br />

graves, sérieuses. A la place de ces<br />

blonds cheveux qui retombent gracieusement<br />

sur leurs épaules, elles auront une<br />

chevelure brune ou rousse suivant lamode<br />

et Dieu veuille qu’elles n’aient que cela de<br />

faux. . . • J<br />

<strong>Les</strong> petits garçons seront à leur tour<br />

mauvais sujets et. moqueurs et peut être<br />

riront-ils, en voyant passer leurs danseuses<br />

d’autrefois.<br />

Salle pleine, jeudi, au Casino pour la<br />

première: représentation du Procès Veau-<br />

radieux, comédie nouvelle de MM. Dela-<br />

cour et Hennequinqui obtint, un immense<br />

succès au théâtre du Vaudeville.<br />

On pourrait l’appeler en sous titre: de<br />

'■'influence des belles-mères sur le tempéram-<br />

ment des gendres. <strong>Les</strong> belles-mères y sont<br />

assez maltraitrées, heureusement que<br />

toutes ne ressemblent pas à Mme Laigui-<br />

sier.<br />

Armand Fauvinard, avocat à Paris est<br />

affligé d’une belle-mère qui lui a rendu le<br />

domicile conjugal insupportable. Aussi se<br />

console-t-il de son infortune près d’une<br />

jolie femme chez laquelle au moins, il est<br />

sûr de ne pas rencontrer son cauchemar<br />

quotidien.<br />

a f j B i 0 3 J 33 c i<br />

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V A nnonces, 20e la ligne<br />

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