P L A G E - Les Sables d'Olonne

More documents

Recommendations

Info

ELIXIR CONTRE tK. MAL DE MER Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140, rue du Temple. Sables-d’Olonne, O I > XZV, Pharmacien de première classe, ancien interne des hôpitaux de Paris. Et dans toutes les villes maritimes et de bain» de mer. Prix avec l’instruction 2 fr. 50 j. BERTRAND Correspondant de la Cie des Chemins de fer de la Vendée. VOITURES ETtÔIJS GENRES pour excursions. Service spécial d’omnibus pour tous les trains. Bureaux 1 AU CHALET DE LA PLAGE et chez B e r t r a n d , Hôtel des Voyayeurs, place de Nantes. GRANDE ÉPICERIE NANTAISE 1, rue de l’Hôtel—de—Ville FREDERIC DAVID Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs. Marchandises de 1er choix Prix modérés. — Gros et détail EPICERIE SABLAISE Sur le port, quai Guinée, 11. CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS Quincaillerie française et étrangère P a u l M AÏNGAUD 45, rue de l’Hôtel—de—Ville LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU Ustensiles de chasse et de pêche, G r r a n c i a s s o r t i m e n t BORGOGNO d’Oriéans, 5, Nantes; et place de l’Eglise, 2, AUX SABLES. Chemises el faux cols en tous genres GRAND CHOIX de cravates & foulards aux mêmes prix qu’à Paris. A VENDRE A L’AMIABLE Une maison Rue de l’Hôtel—"ie—Ville, 7. S’adresser au bureau dujourual. 10 Prom enades en m er {Le cssnoi n e u f A im a , pouvant contenir 34) personnes, est tous les jours à midi à la disposition des promeneurs. Demander le patron BRIZARD, cale du passage, aux Sables 13 Rue de l’Eglise, en face la rue qui descend de la place Bellevue M a is o n ile a u d o n SlEle W u treq u ii» à Nantes G ra itd c h o ix pour m o d e s, flla jte a ia x de baisas d« aut-r, r u b a n s , H e u rs et t h a ï e s d e la in e . 14, rue de VHôtel de-Ville R 0 NG1ER Draperie, rouennerie et nouveautés Costumes de bains, depuis 4f. 75 A VENDRE OU A LOUER Vaste maison meublée Au centre du Remblai Aux Sables S’adresser à IVT BARREAU, notaire auxdits Sables. 9 LE-BIEN PUBLIC DE PARIS Journal quotidien. politique et littérair» L E PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX Informations ranidés et précises Ezpidié par les trains poste du soir PRIMES EXCEPTIONNELLES L a R é f o rm e é c o n o m iq u e , L e J o u r n a l d e s J e u n e s M è re s , L a V ie d o m e s tiq u e , e tc . DÉPARTEMENTS Troiimois: I 5 fr. | Sii ra'is: 3 0 fr. | Un an: 6 0 fr. Un Numéro : 15 centimes ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS .-A Sur demande par lettre affranchit P a ris, R u e C o q -H é ro n , 5 rLE LAIT ANTÉPHÉLIQUE'' p u r ou coupé d ’e au , dissipe R O U SSEU R S, ÎÎALE M ASQUE D E GROSSESSE ROUGEURS, PE A U FA R IN E U S E ç> V BOUTONS , RIDES " G ERÇURES & ■ e ^r' o e au cl Les Sables au Mans. 1.2.3 1.2.3 (P ar Orléans) l re cl. 1 re cl. 1.2.3 1.2 cl. (Par Vendôme) 1.2.3 1.2.3 matin Coutras. . arr. 4 34 1clas. 1 5n 4.2.3 1.2.3 soir soir soir matin dép. 5 13 5 3 2 30 matin soir soir matin Limoges. . Paris. . . . dép. 8 15 8 45 Il 45 9 10 Libourne. dép. 5 40 5 18 3 5 Les Sables....................dép. dép. 7 30 5 15 Paris................. dép. 4 » 6 30 Puy-Imbei dép. 4 10 Étampes.. . dép. 9 15 9 54 1 6 10 16 Bordeaux. arr. 6 57 b 55 4 27 soir Brétigny. . . . dép. 5 23 7 53 Echange. Orléans. . . dép 10 13 11 6 2 18 11 40 Châteaudun. . . dép. 8 50 Il 16 arr. 4 18 Arçay. . arr. 1 2 9 40 Blois. . . . dép. 11 28 min35 4 17 1 13 soir (Ville). dép. 1. 7 dép. 9 46 5 20 Tours (g. Or.) arr. min41 1 50 5 36 2 38 arr. Vendôme. . . . dép. 10 10 midi 4 arr. y 5 matin matin matin matin soir matin Angoulême. Bordeaux aux Sables. Loudun. 1 20 9 58 dép. dép. y 33 4 50 1 25 10 3 arr. 1.2.3 classe 1.2.3 1.2.3 Tours (gare Orl.) dép. min. 2 1 56 arr. 10 17 5 30 3 35 11 50 4.2.3 1.2.3 1.2.3 4.2.3 matin matin soir matin Soir dép. 10 21 5 34 soir matin matin matin matin Tours (gare d’Orl.). dép. Tours (g.V“) dép. 2 15 6 15 3 40 Tours (gare Ve“). dép. 2 15 3 40 dép 11 16 6 34 4 15 6 25 Bordeaux. . dép. 6 40 Chàteau-du-Loir. . dép. 4 18 8 8 Loudun. . . dép. ?.rr‘ 5 35 arr. 4 18 5 35 soir 5 25 7 53 Libourne.. . dép. 4 23 Loudun. . . • 7 46 8 15 5 38 dép. Le Mans. . • • 4 23 5 38 arr. midi 7 arr. 24 6 44 9 2i Arçay. . . . arr. » 8 25 5 48 arr. » Saintes. 5 48 dép. mid30 7 33 Courtras. . . ?,rr' 8 12 dép. 9 » dép. » Arçay.............. 8 29 5 50 dép. » 5 50 Les Sables. . arr. 10 35 2 7 s. 10 34 Les Sables. . . arr. 10 35 10 34 Les Sables. arr. 6 20 2 7 St-Mariens.. 9 52 Le Mans aux Sables. 9 57 1.2.3 1.2 3 Jonzac. . . . dép. 11 » matin matin Les Sables à Angers. s aux Sables. soir Le Mans. dép. 2 15 11 55 midlO 1.2.3 1.2.3 cl. 1.2.3 1.2.3 1.2.3 Les Sables à Niort. Niort a u x Sables. Saintes.. . . ^ soir 7 33 mid30 Château-du-Loir. . . dép. matin soir mat. mat. soir 3 33 1 19 Les Sables.dé. 7 3n i » Angers. .d. 4 17 4 50 3 3 Rochefort. . f,1 r' 8 41 1 31 soir Tours (gare d’Orl.). arr. 4 55 2 45 1.2.3 1.2.3 1 2 3 1 9 3 dép. 8 50 1 3 4 F> Tours (gare Vdée). 11 26 4 22 a. 4 36 b lb dép. 3 29 6 45 3 40 Bressuire.. 11 35 4 36 Possonnière'- e i matin soir mat. soir d. 5 21 5 21 3 34 Les Sables, d. 7 30 midi La Rochelle. ,a,rr- 9 36 2 14 4 55 arr. 8 8 5 35 Niort. . . d. 5 36 inid2ï) dép. 5 50 10 » 2 22 5 10 soir soir dép. 8 15 5 38 ar. 8 6 14 a. 11 26 4 22 a. 2 12 7 20 Bressuire./ Bressuire. 7 51 3 25 soir Possonnière , dé. 10 9 7 23 Bressuire. soir d. 10 9 7 23 8 45 d. 2 21 7'36|8’5Ï' soir d. Roche-s-Yon. J1^ ' 1 2 4 46 8 » Arçay.................... arr. 8 25 5 48 dép. 8 29 5 50 2 44 6 14 soir 9 15 1 12 5 4 9 42 soir Angers. . .a. 2 54 8 12|9 9 Les Sables.ar. ar. 2 7 10 34 Niort. . . a. 5 4 8 19 Les Sables.a. 2 7 10 34 Les Sables. . arr. 10 35 2 7 6 20 10 34 Lès Sables......................arr. arr. 2 7 10 34 Jpoivr l’indication complète, départs et arrivées de tons les trains des chemins de fer de la Vendée et des Charentes et voies correspondantes, voir : LE GUIDE DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFICIEL (Livret RibandMiu «t Chevallier) — En vente dans toutes les gares£et chez les libraires ; prix : 20 centimes. - W =3' S g. m 5 § « F H cd e jà I l s S î ü lù * en » # S ? a o i » d 1 3 S‘ *Tl © ^ ^ÇD (5 •~i * a, C3 I Q* (D J I s a Q-ft SI 2' * M CD 23 D $ g P m M ® "’iq i « ‘ m S s- o S 2 d 5 g * * O ! ° 3 i* p a £ ° c 9 ?~ c ï 9 Œ 9 0* M 9 m * œ S= ï f I & W H O S C g < $ CD • l-M Z i sa 0 £. H* -?1 d o H M ® B.» z i cd Q ^ P § » "n oCD g » en CD CMj I 01 a o ai 3 tï ■< m c X sra œ es o a O o 2 fi N-< ^ S $ {Tj h- ^ s O s : ^ a s • 5s M C/5 I H 1 O tu §.E=Ï ^ G fi § ° os 1—3 M O rji c ? S. M S. S! ^ a s; a 03 M H i Q) § o a 2 s- w to c:! a & CS a !
ABONNEMENTS Payables Æàvànce Un mois. . . S Pour la saison des bains. . gj ElO centimes le numéro. BUREAUX: Librairie Ma yeux, r. du Centre, CHRONIQUE AU VOL DE LA PLUME. Vivent les vacances ! Vive la mer ! Tels sont les cris que, dans leur contentement, les écoliers laissent échapper à cette époque de l’année où la liberté leur est rendue et où, jeunes et gais oiseaux, ils songent, avec bonheur, à prendre leur essor vers des horizons nouveaux. Voir la mer est le rêve du collégien. Pour lui, c’est là seulement que se réalise l’idéal du bonheur que promettent les va- vances ; c’est là qu'il respire à pleins poumous ; c’est là, enfin, qu'il se sent à l’aise et qu’il goûte les douceurs de la liberté. Demandez à l’écolier ce qu’il désire pour son prix de thème ou de version ? Demandez-lui ce qu’il préfère d'un voyage à travers nos'-grandes villes ou d’une excursion au bord de la mer ? Il choisira, sans hésiter, ce dernier but. Et dès que rentré sous le toit paternel, chargé de couronnes et de livres, le collégien a jete de côté son uniforme pour rev ê t i r le costume tant tiésiré du péhin, sa première question est celle-ci : Où allons- nous ? Et si les parents trop liers et trop heureux du succès de leurs enfants lui laissent le soin de décider, il demande les bains de mer. On fait alors ses malles et on se dirige vers une plage quelconque. Nous sommes donc arrivés à cette époque si chère aux écoliers, à l’époque des vacances. L’année scolaire vient de finir, et partout, dans les pensions , dans les lycées, les pris se distribuent. kussi chaque jour amène-t-il sur noire belle plage bon nombre de jeunes baigneurs. La plage des Sables, en effet, est la plage de prédilection de la jeunesse. Pourquoi ? Parce qu’elle est grande, étendue ; parce que les plaisirs et les divertissements de toutes sortes y sont nombreux ; parce qu’on peut, sans courir le moindre danger, faire de charmantes promenades en barque en longeant la plage , parce que la ville des Sables, par sa position, par son industrie, par ces mille petits riens qui é ch ap p en t aux grandes personnes, fait les délices des enfants, parce qu’enfin on y voit l’Océan dans toute sa splendeur. On dirait vraiment que c’est pour notre plage qu’ont été faits ces beaux vers de Barbier : C’est la mer! c’est la mer! d’abord calnie et [sereine. La mer aux premiers feux du jour, Chantant et souriant comme une jeune reine, La mer blonde et pleine d’amour ; La mer baisant le sable et parfumant la rive Du baume enivrant de ses flots. Et berçant sur sa gorge ondoyante eC lascive Son peuple brun de matelots; Puis la mer furieuse et tombee en demence, Et de son lit silencieux, Se redressant geante, et de sa tête immense, Allant frapper les sombres cieux... Mais laissons là les magnifiques vers de Barbier et passons à une des distrac r ' ' fel DES SABLES-B’OLONNE ^ el Littéraire, paraissant le Mardi, ie Jeudi et le Dimanche tions les plus appréciées par les enfants. Nous voulons parler de la promenade à âne. Quelle joie ! quel bonheur pour tout ce petit monde, de se réunir, de se former par pelotons comme des soldats, d'enfourcher ces montures capricieuses et de faire de grandes évolutions. Chacun choisit son coursier dans le parc aux ânes et examine scrupuleusement sa carrure. Eh ! père Guignard, est-il bon ? galope-t-il bien ? Le père Guignard, en homme qui ne contrarie jamais personne, répond toujours affirmativement, ne sachant trop souvent où donner de la tête, surtout quand il est assiégé par ces petits sportsinen partant tous à la fois. Puis l’escadron se met en marche ; on fait des courses et des steeple-chase d’ânes. Quelquefois un cavalier tombe , alors on rit, on bat des mains, on frappe sur les coursiers parfaitement blasés sur ce mode de correction. Rien n’est aussi égayant que de voir tous ces petits cavaliers s’excitant les uns les autres et prenant des poses de jokeys sur ces intéressantes montures. Et ce n’est pas tout encore ; les petites voitures, les breaks traînés par des ânes sont aussi très-appréciés des enfants. Nous n’en finirions pas, du reste, s’il nous fallait détailler les mille choses que l’on trouve sur notre plage et qui sont tout-à- fait en harmonie avec les goûts et le caractère de la jeunesse. Ce n’est donc point exagérer que de dire que, de tout temps, la station des Sables a été une des stations .es plus avantageu- ges, sous tous les rapports, pour les en- fauts. Et maintenant qu’à l’extrémité du Remblai, autrefois désert, s’élève un magnifique Casino où sont donnés bals, spectacles, concerts, toutes choses, enfin, qui reposent agréablement le corps après ces longs exercices équestres et gymnasti- ques si salutaires aux enfants, la petite colonie étrangère proclamera, certainement, la plage des Sables la première plage de l’Océan ; qui sait même si, dans son enthousiasme juvénile, elle n'ira pas jusqu’à faire des Sables la première ville du monde ? La saison est vraiment splendide. Les journées sont toutes également belles et la chaleur est tempérée par les brises rafraîchissantes qui nous viennent de l’Océan. Les étrangers sont chaque jour plus nombreux. A quatre heures, l’heure habituelle du bain, la plage est couverte de baigneurs,et de baigneurs obligés maintenant de faire queue à la porte des cabines qui sont, pour ainsi dire, prises d’assaut. Lesmaîtres-baigneurs feraient bien d’augmenter leur matériel,qui n’est plus suffisant, en raison de l’affluence de monde que nous avons aux Sables. Les représentations du théâtre du Casino sont des mieux suivies. Lundi on jouait la fille du régiment. C’était la seconde fois que ce délicieux opéra-comique, dont nous avons parlé dans notre dernier numéro, était donné sur la scène du Casino. Mme Brunei a, cette fois encore, remporté un véritable triomphe et provoqué de chaleureux applaudissements. Pourtant, parfois on hésitait à applaudir, tant l’attention était soutenue, tant on l’écoutait religieusement, de crainte de perdre une de ces vocalises si franches, si précises, si conformes au style de la musique et qui font de Mme Brunet une chanteuse d’un mérite incontestable. Nouveau succès également pour M. Dangon, qui possède à un haut degré l’intelligence musicale et dont la voix ample et sonore fait valoir chaque note avec infiniment d’art. Nous avons entendu dans cette soirée notre nouveau ténor, M. Mareux, qui possède un bel organe, qui chante avec méthode, mais qui manque un peu de hardiesse. M. Mareux a certainement du talent, sa voix est souple et agréable, et nous lui devons des éloges pour la façon dont il a chanté la romance du second acte. Nous avons entendu seulement deux fois M. Mareux, dans le Châlet et dans la fille du régiment, mais nous pouvons néanmoins lui assurer qu’il a déjà conquis les sympathies des habitués du théâtre. Mardi on a donné les Domestiques, une désopilante comédie de MM. Eugène Orangé et Raymond Deslandes. Nous n’analyserons pas la pièce, letiire nous dit ce qu’elle doit être ; c’est une co~ pie parfaite de nos moeurs, de ce que sont nos valets d’aujourd’hui ; c’est,en un mot, une délicieuse comédie pleine d’esprit et de vérité, et qui a tenu le rire sur toutes les lèvres. Nous dirons seulement que MM. Kuntz et Victor ont été parfaits,— ce qui n’éton- nera personne, — et ont joué, comme toujours, avec cette verve endiablée qui les rend tous deux si amusants. M. Livry a réussi avec infiniment de naturel le type du domestique et du valet insolent et autoritaire. Nous sommes heureux de saisir cette occasion pour adresser nos plus sincères compliments à Mlle Massue, qui possède de brillantes qualités comme soubrette et qui joue avec beaucoup de naturel, d'intelligence et d'entrain. Mlle Massue est une artiste précieuse et d’un réel mérite, qui a fait, l’an dernier, l’admiration des Tourangeaux et qui est certainement très- appréciée au Casino. N’oublions pas Mme Bovery,qui a grandement contribué, par son jeu fin et défi» cat, au succès de la pièce. Une bonne nouvelle, en terminant: On nous annonce la prochaine arrivée de Mme Galli-Marié, qui donnerait, paraît-il, une représentation au Cacino. Paul Buisson. LES BAINS DE MER (1) d e s S a b l e s - d ’O l o n n e (Suite) (Voir le n° du 25 juillet) Si la coutume des bains de rivière est aussi ancienne que l’homme, l’usage rai ÎO centimes le uuméro année. — N° 18 — 10 août 1 TARDES INSERTIONS l ' f Payables d'avance |f f i ' Il Annonces , 20e la ligne |\ J | I R éclam es; 50e ___ Iffi il Faits, 00e _ _ Ê n È sonné des bains de mer est une habitude toute moderne. Sans nul d o u t\ les peu- —ité, v. isins des côles, de- N *r à ces derniers et y chercher ie_ ueat et la fraîcheur, mais il faut arriver au dix-huitième siècle pour voir Richard Russell, étudiant les conditions avantageuses du bain de mer, composer le livre où, le premier, il en formula les principes raisonnés. Hoffmann avait dit : « Revenez à la nature, suivez-la dans la médecine. » Le docteur Russell ajouta à son tour : a II ne s’agit pas de guérir,mais de refaire et de créer. » Pour lui, le grand modificateur, l’agent essentiel est la mer. Aussi son ouvrage, qu’il écrivit en 1750, peut-il se résumer en ces mots : l - se baigner dans l’eau de mer, y boire, et manger toule chose marine où sa vertu est concentrée ; 2- vêtir très-peu l’enfant, le tenir toujours en rapport avec l'air. C’est, en résumé, de nos jours, la base de la médication maritime. Bientôt les Anglais mirent en pratique les préceptes de leur compatriote : des plages, jusqu’alors désertes, devinrent très-fréquentées, des villas et des établissements s’élevèrent sur leurs bords, et maintenant l’île de Wiiite, Brrghton, Mar- gate, Harwick, Ramsgate et bien d’autres encore, sont devenues, en même temps que le rendez-vous du high-life, des villes de bains de premier ordre où souvent l’on se livre à cet exercice salutaire en hiver comme en été. Les médecins des nations voisines s’emparant de la pratique des anglais entrèrent bientôt dans la même voie. Lichten- berg, après avoir pris des bains àMorgate s’était écrié: « pourquoi donc l'Allemagne ne possède-t-elle pas un établissement de bains de mer, quand je dois à mon séjour dans cette ville les jours les plus juste de nia vie? » Mais malgré les tenta tives de Vogel à Dobéran, les travaux d- Neuber, Cari Mühry, les étrangers qui y accouraient ont fui ces plages froides et tristes, où le soleil ne se montre que voilé par d’épais brouillards, que ne tiédit jamais le vent du midi. Ils viennent demander aux côtes plus hospitalières de France la santé et la farce que leur refuse le climat sous lequel ils ne sauraient plus longtemps demeurer. Bientôt, la France entra en lice, et sut en quelques années conquérir une place. Dieppe la première, construisit un établis sement de bains, tandis que Lefrançois étudia l’eau de mer au point de vue de ses effets. Boulogne, Trouville, et d’autres stations balnéaires se firent connaître; puis ce fut au tour dePréfailles, Pornic, Royan Arcachon, Biarritz, La l’ochellemême, qui voulurent avoir leurs bains, et quelques unes sont devenues aussi florissante que leurs aînées. Il était alors peu question de la plage des Sables-d’Olonne. Située sur l’Océan, à l’extrémité du pays connue autrefois sous le nom de Poitou, éloignée des grandes voies d’accès qui sillonnaient depuis quelques années la France, perdue pour ainsi dire au fond d’un pays inconnu, et dont l’histoire est encore à faire, elleigne
Page 1 and 2:
ABONNEMENTS Payables d'avance centi
Page 3 and 4:
Les courses seront régies par l’
Page 5 and 6:
ABONNEMENTS Payables d'avance lO ce
Page 7 and 8:
2e COURSE. — AU GALOP. Prix de la
Page 9 and 10:
ABONNEMENTS Payable s davànce X O
Page 11 and 12:
d’elle. La lettre qui nantissait
Page 13 and 14:
ABONNEMENTS Payables d'àv'ance Un
Page 15 and 16:
M. Louis Jarry, propriétaire à St
Page 17 and 18:
1 O oentim ot BUREAUX . ! /ibrAii A
Page 19 and 20:
2,000 fr. 3 kil ; do 3,000 fr. et a
Page 21 and 22: ABONNEMENTS Payables d'avànce Un m
Page 23 and 24: né à la peine de mort pour avoir
Page 25 and 26: ABONNEMENTS Payables d'avance Î O
Page 27 and 28: ..............LEN0S D ÆMILI.......
Page 29 and 30: * ABONNEMENTS Payables d'svince Un
Page 31 and 32: ÉTRANGERS ARRIVÉS AUX SABLES 5“
Page 33 and 34: ABONNEMENTS Payables davàace Un mo
Page 35 and 36: THEATRE DU CASINO Direction de M. J
Page 37 and 38: ABONNEMENTS Payable, s Æàvànce 1
Page 39 and 40: tout ce que les bains de mer n’on
Page 41 and 42: ABONNEMENTS Payables Æavànce 10 c
Page 43 and 44: ÉTRANGERS ARRIVÉS AUX SABLES 8e L
Page 45 and 46: ABONNEMENTS Payables d'àvmce Un mo
Page 47 and 48: ciété des jolies, spirituelles et
Page 49 and 50: ABONNEMENTS Payable s d&Y&nce Un mo
Page 51 and 52: FAITS DIVERS * u n s u ic i d e o r
Page 53 and 54: lia èdlfflÆ?Wililil ÎO centunesj
Page 55 and 56: Etat-civil des Sables-d’Olonne Du
Page 57 and 58: y .10 centimes le numéro ABONNEMEN
Page 59 and 60: ’ Dans la province de Dalarne, en
Page 61 and 62: ABONNEMENTS Payables d'av'ançe Un
Page 63 and 64: FAITS DIVERS Un drame mystérieux o
Page 65 and 66: ^ | 1 0 c e n t i m e s l e n u m
Page 67 and 68: aux préjugés nobiliaires de l’
Page 69 and 70: ABONNEMENTS Payables d'a.v'ance 110
Page 71: M. Fanni, propriétaire au Mans, à
Page 75 and 76: THEATRE DU CASINO Médecins-dentist
Page 77 and 78: A B O N N E M E N T S Payables d'av
Page 79 and 80: ÉTRANGERS ARRIVÉS AUX SABLES 17e
Page 81 and 82: . / f l O centimes l e n u m é r o
Page 83 and 84: . auront eu les derniers numéros d
Page 85 and 86: ABONNEMENTS ■Payables d'àvànce
Page 87 and 88: Elle se tenait toujours debout, mun
Page 89 and 90: ABONNEMENTS Payables iav&nce Un moi
Page 91 and 92: Dans chaque course, trois chevaux p
Page 93 and 94: ABONNEMENTS Payables Ækvsnee Un mo
Page 95 and 96: été baptisé Français par ses il
Page 97 and 98: ABONNEMEJWS Bntôles â&vïiiçe Un
Page 99 and 100: foëne ou leu < ;er les reins avec
Page 101 and 102: ABONNEMENTS Payables Æa.van ce Jn
Page 103 and 104: voulurent se reii rr. ils fermèren
Page 105 and 106: ABONNEMENTS P ayables tLa-m ce Un m
Page 107 and 108: ve,a déjà reçu douze canons du m
Page 109 and 110: ABONNEMENTS Payables devance Vu moi
Page 111 and 112: FAITS DIVERS * UNE FEMME ENRAGÉE.
show all

P L A G E - Les Sables d'Olonne

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?