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P L A G E - Les Sables d'Olonne

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ABONNEMENTS<br />

Payables d'àvmce<br />

Un mois. . . S<br />

Pour la saison<br />

des bains. . £<br />

lO centimes 1* numéro.<br />

BUREAUX: Librairie Ma yeux, r, du Centre<br />

MAREES<br />

HEURES DE PLEINE-MER<br />

Mardi 25, 6 h. 3 in.— 6 h. 27 s.<br />

Mercredi 26, 6 h. 52 m. — 7 h. 22 s.<br />

Jeudi 27, 7 h. 54 m. — 8 h. 29 s.<br />

LES BAINS DE MER (1)<br />

des<br />

s a b l e s - b ’o l o n n e<br />

« Rien n’est plus commun,en fait d’eaux<br />

minérales, dit Anglada, que d’aller chercher<br />

au loin, à travers de grandes fatigues<br />

et de fortes dépenses, ce qu’on trouverait<br />

souvent près de soi avec utilité et agrément<br />

». Lorsque le savant médecin écrivait<br />

ces lignes, il ne se doutait pas qu’un<br />

jour, de généreux esprits partageraient<br />

ses vues, et guidés par un patriotisme qui<br />

fait honneur à la science médicale française,<br />

revendiqueraient pour leur pays<br />

une réputation usurpée par l’étranger et<br />

notamment par l’Allemagne. «Le séjour<br />

aux borde du Rhin, disait M. le professeur<br />

Gubler, dans son cours si remarquable,<br />

fait en -1872, à la Faculté de médecine<br />

deParis, est devenu intolérable pour nos<br />

compatriotes ; s’il faut en croire les renseignements<br />

parvenus à quelques-uns de<br />

nos plus distingués confrères, des malades<br />

des deux sexes auraient été insultés par<br />

cela seul q u ’ils appartenaient à la nationalité<br />

française. D’ailleurs, fussent-ils moins<br />

inhospitaliers, nous devrions encore déserter<br />

les stations allemandes, car nous<br />

n’avons plus comme jadis le moyen de<br />

payer noire gloire. Dieu merci ! le désastre<br />

n’est pas aussi complet que l’avaient<br />

espéré nos vainqueurs : l’abîme pourra<br />

être comblé : il pourra l’être à force de<br />

travail et d’économie ; mais enfin nous<br />

sommes appauvris pour longtemps et ce<br />

serait désormais une duperie que d’aller<br />

porter notre argent àHombourg et à Bade<br />

quand nous possédons chez nous toutes<br />

les ressources de la thérapeutique thermale<br />

la plus diversifiée et la plus efficace.<br />

« Nulle contrée ne surpasse la richesse de<br />

la France en e au x médicales naturelles...<br />

Même en faisant abstraction des bains de<br />

mer, absents des côtes ingrates de la mer<br />

du Nord et de la Baltique, si nombreuses<br />

au contraire sur nos côtes de la Manche,<br />

de l’Océan et de la Méditerranée, avec<br />

leurs plages de sable ou leurs criques<br />

abritées par des rochers, avec leurs conditions<br />

climatériques variées et ordinairement<br />

avantageuses, nous n’avons rien à<br />

envier à nos voisins sous le rapport des<br />

eaux pélagiennes. »<br />

» Ainsi nous possédons, dès à présent,<br />

les principaux éléments d’un succès légitime<br />

et durable... mon espoir est que les<br />

eaux médicales françaises mieux connues<br />

et plus fréquentées, continueront au<br />

retour de la prospérité matérielle de notre<br />

malheureux pays. »<br />

Ces dernières paroles me frappèrent :<br />

nous n’avons rien à craindre, il est vrai,<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

Ü B<br />

ÎO centimes le numéro<br />

année. — N° 11 — 25 juillet 1<br />

BBS SABLES-»’OÏ,ONNE -•<br />

cl Littéraire, paraissant le Mardi, le: Jeudi et le Dimanche<br />

de l’Allemagne ; et la plage des <strong>Sables</strong>-<br />

d’Olonne ne saurait se comparer à Kissin-<br />

gen qui offre « aux buveurs du fameux<br />

Racokzy les bienfaits de l’atmosphère maritime<br />

en leur faisant respirer l’air au voisinage<br />

des fagots sur lesquels s’égoutte<br />

l’eau salée. »<br />

Mais maintenant que la vérité se fait<br />

jour ; que grâce à l’émulation, l’étude des<br />

eaux et des stations balnéaires françaises<br />

sepoursuit et se complète, j ’ai pensé qu’il<br />

serait peut être utile de faire connaître la<br />

station de bains de mer des <strong>Sables</strong>-d’O-<br />

lonne, digne de rivaliser à plus d’un titre,<br />

avec les plages les plus fréquentées de la<br />

Manche et de l’Océan.<br />

A mesure que l’étranger approche de<br />

cette plage où il vient chercher à la fois<br />

les distractions, les forces et la santé,<br />

il est frappé de la région qu’il traverse et,<br />

bien avant de voir la mer, il la soupçonne.<br />

Le soir, surtout, l’air est plus frais, plus<br />

vif ; le visage, les mains se recouvrent<br />

d’une sorte de moiteur. Ici, ce sont

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