Lecture-écriture au cycle II : évaluation d'une démarche ... - Cndp
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ANALYSE DES PRATIQUES PEDAGOGIQUES<br />
jeunesse, des poèmes, des chansons et des comptines, un peu moins d’extraits<br />
de manuels <strong>au</strong>x enfants ; en fin d’année, un nouvel outil apparaît en plus des<br />
<strong>au</strong>tres, la presse écrite. En 1997, les maîtres utilisent plus fréquemment les<br />
livrets d’apprentissage et les livres de littérature enfantine, en revanche les<br />
bandes dessinées le sont moins. Donner à lire des textes dont les enfants sont<br />
les <strong>au</strong>teurs semble être une pratique occasionnelle et l’utilisation du matériel<br />
informatique en lecture est rare. Quant <strong>au</strong>x outils fonctionnels tels que les<br />
encyclopédies et les dictionnaires, ils sont très peu utilisés. En ce qui concerne<br />
le coin lecture, en 97 comme en 90, les enseignants sont très nombreux à dire<br />
que les enfants y vont quand ils ont fini leur activité. Le risque est alors que<br />
seuls les bons élèves aient la possibilité de l’utiliser. D’une façon générale, ces<br />
trav<strong>au</strong>x montrent que les livres occupent une part limitée dans l’enseignement<br />
de la lecture.<br />
En 1990, les activités d’<strong>écriture</strong> servent pour 62% des enseignants à<br />
vérifier les acquisitions des élèves en lecture. Les enfants écrivent donc<br />
essentiellement pour être évalués. Les activités les plus proposées en <strong>écriture</strong><br />
sont du type, dictée ou copie et les moins fréquentes sont les activités de réelle<br />
production. En 1997, elles ne servent plus seulement à contrôler les acquisitions<br />
des enfants en lecture mais <strong>au</strong>ssi à les sensibiliser à la production<br />
d’écrits.<br />
Selon les données de 97, il semble qu’en début d’année, les activités<br />
collectives occupent en moyenne un peu plus de la moitié du temps et<br />
seulement un tiers du temps en fin d’année. Durant cette même période, la<br />
proportion moyenne consacrée <strong>au</strong>x activités individuelles passe d’un tiers à la<br />
moitié du temps scolaire. Les activités en sous-groupes, ateliers ou équipes<br />
progressent légèrement entre le début et la fin de l’année, sans toutefois<br />
dépasser le sixième du temps scolaire (Th<strong>au</strong>rel Richard, 1999). J. Fijalkow et<br />
E. Fijalkow (1994) semblent frappés par le poids de la tradition dans les<br />
réponses des enseignants et par l’homogénéité pédagogique qui règne dans<br />
l’échantillon. Les pratiques différentes sont largement minoritaires et les<br />
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