04 67 79 15 42 2012-2013 SEMEST - University of Minnesota

ET
Esthétique - épistémologie de l’art
Sébastien Galland
Psychanalyse de l’art
À partir du travail du rêve tel que le reconstitue Freud, nous proposerons une présentation des principales notions du discours
analytique. Qu’est-ce que l’inconscient ? Pourquoi ignore-t-il le temps, et relève-t-il d’une logique paradoxale ? Quels sont les
liens entre le rêve, l’acte manqué, le mot d’esprit et le symptôme qui sont des formations de l’inconscient, et l’oeuvre plastique,
qui est une production de l’art ? Qu’est-ce que la condensation et le déplacement, et pourquoi le refoulement est-il distinct de la
sublimation ? Il restera à évoquer « l’ombilic du rêve », ce point obscur qui échappe à la connaissance, et que seul l’art peut
approcher.
BIBLIOGRAPHIE
Freud (Sigmund), L’inquiétante étrangeté et autres essais, Paris, Gallimard, 1985.
Freud (Sigmund), Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci, Paris, Gallimard, 2003.
Freud (Sigmund), L’interprétation des rêves, Paris, PUF, 1967.
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Esthétique - épistémologie de l’art
Karine Pinel
Psychologie sociale de l’Art :
La psychologie sociale est l’étude des activités de l’individu, dans la mesure où cet individu s’insère dans une société et est
influencé par elle : elle est l’étude notamment de l’interaction sociale, du comportement de l’individu dans la société, de
l’individu dans des situations sociales, de l’influence des facteurs sociaux sur l’individu. Elle est en relation directe avec la
psychologie générale, la sociologie et l’ethnologie. Après une présentation générale (aperçu historique, présentation des
fondateurs) nous verrons en quoi les méthodes et problématiques de recherche de la psychologie sociale peuvent intéresser et
soutenir une recherche en Arts Plastiques et permettre une compréhension de la définition, de la dimension et de la fonction de
l’Art dans nos sociétés. Nous considérerons pour cela certaines théories, certains concepts et modèles.
BIBLIOGRAPHIE
Benesch (Hellmuth), Atlas de la psychologie (1995 pour la première édition française). Version française dirigée par Jalley
Emile. Edition : Librairie Générale
Française, collection Le Livre de Poche, 2003
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Esthétique - épistémologie de l’art
Jérôme Rizzo
Histoire de l’Art
Après un rappel des sources antiques (Vitruve, Pline l’Ancien), médiévales (Moine Théophile, Cennino Cennini) et renaissantes
(Alberti, De Vinci, Vasari), nous aborderons avec De Piles, von Sandrart et Winckelmann, les fondements de l’Histoire de l’art
moderne. Une fois ces bases posées, les grandes théories du XXe siècle pourront être étudiées dans leurs particularismes :
formaliste avec Wölfflin, iconographique et iconologique avec Warburg et Panofsky, critique avec l’École de Francfort,
sociologique avec Francastel, psychologique avec Gombrich, moderniste avec Greenberg, etc. Néanmoins, que l’on considère
l’Histoire de l’art en tant que Kunstwissenschaft ou, comme le suggérait Daniel Arasse, en tant que « science des pratiques
artistiques », l’examen historiographique de cette « discipline humaniste » dévoile tout autant la pluralité des histoires que celle
des formes artistiques. Somme toute, c’est probablement la formulation « histoires des arts » qu’il conviendra d’ancrer au cœur
de ce vaste débat.
BIBLIOGRAPHIE
PLINE L’ANCIEN, Histoire naturelle, Livre XXXV.
WINCKELMANN (Johann Joachim), L’Histoire de l’art dans l’Antiquité, 1764 (Le Livre de Poche, 2005).
WÖLFFLIN (Heinrich), Principes fondamentaux de l’histoire de l’art, 1915 (Gallimard Idées, 1966).
PANOFSKY (Erwin), L’oeuvre d’art et ses significations. Essais sur les « arts visuels », NRF Gallimard, 1969, (1re éd. 1957,
Meaning in the Visual Arts).
RESSOUNI-DEMIGNEUX (Karim), Les grands traités de peinture, TTM éditions, Paris, 2010.
Vendredi 8h15-10h15 Amphi H
LICENCE 2
E41AP3 Histoire des arts (52h CM) – 4 c
Histoire sociale de l’architecture à la seconde moitié du XXe siècle
Frédéric Saint-Cricq
Avec l’essor d’un nouveau monde industriel et capitaliste, des nouveaux rapports de forces singulières influencent l’architecture
qui se disloque en courants architecturaux épars. Selon des degrés de résistance à ces changements, ces courants architecturaux
et urbains persistent ou mutent sans toutefois opérer une rupture avec la question du style. L’espace et son articulation ne seront
interrogés qu’à la fin du 19e siècle en Amérique et cette question sera l’ouverture à la rupture moderne du 20e siècle.
BIBLIOGRAPHIE
Ruskin (John), Les sept lampes de l’architecture, Paris, édition Klincksieck, 2008
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