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»), en théorie politique (bien commun). Ces deux concepts restent des références majeures parfois concurrentes pour définir ce
qu’est la morale. On les retrouve en théorie politique au moment de savoir quelles sont les priorités d’une communauté politique.
A cela s’ajoute la délimitation du terrain du droit. Justice morale, justice politique, justice juridique : on étudiera ces trois
approches avec pour fil conducteur le lien ou l’absence de lien qu’elles entretiennent avec la notion de bien.
BIBLIOGRAPHIE
Aristote, Ethique à Nicomaque, trad. J. Tricot, Vrin
St Augustin, La Cité de Dieu, livre XIV, Folio essais
Hobbes, Le Léviathan, trad. F. Tricaut, Dalloz
Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, poche
Montesquieu, De l’esprit des lois, GF
Beccaria, Des délits et des peines, trad. M. Chevallier, GF
Kant, Métaphysique des Moeurs, « Introduction »
Hegel, Principes de la philosophie du droit, trad. J.-F. Kervégan, PUF ou Quadrige
Franz L. Neumann, Béhémoth. Structure et pratique du national-socialisme, trad. G. Dauvé, Payot
John Rawls, Théorie de la justice, trad. C. Audard, Folio essais
Paul Ricoeur, « Le juste, entre le légal et le bon », Revue esprit, sept. 1991 - Le juste, la justice et son échec, L’Herne
Jürgen Habermas, « De l’usage pragmatique, éthique et moral de la raison pratique » in De l’éthique de la discussion, Champs
Flammarion
Nancy Fraser, « Penser la justice sociale : Entre redistribution et revendications identitaires », Politique et société, vol. 17, n°3,
1998
Charles Taylor, Les sources du moi. La formation de l’identité moderne, trad. Ch. Melançon, Seuil
Carol Gilligan, Une voix différente. Pour une éthique du care, trad. A. Kwiatek et V. Nurock, Champs essais
CM Lundi 15h45-17h15 H229 I. Aubert
TD1 Lundi 12h45-14h15 H229
TD2 Lundi 14h15-15h45 H229
E25PH3 Philosophie des sciences (39H) – 3c
Comment la science moderne est-elle venue au monde ?
Il s’agit d’étudier la constitution de la conception moderne de scientificité à la lumière des recherches récentes. Nous prendrons
ainsi conscience de la multiplicité des acteurs et de la pluralité des voies qui ont contribué à façonner la science moderne. Celleci
est le produit d’un syncrétisme philosophique et d’un amalgame de pratiques d’une fécondité insoupçonnable. Ainsi, verronsnous
la remise en cause de la cosmologie aristotélicienne et les diverses tentatives de développer une nouvelle philosophie
naturelle jusqu’à la solution proposée par Newton au XVIIe siècle.
BIBLIOGRAPHIE
Lectures préparatoires (une bibliographie détaillée sera donnée au début du cours) :
FONTENELLE, Entretiens sur la pluralité des mondes, Paris, GF Flammarion, 1998 et rééd.
KOYRÉ, Alexandre, Du monde clos à l’univers infini, Paris, Gallimard, 1988.
GALILÉE, Le messager des étoiles, Paris, Seuil, 1998 et rééd.
KUHN, Thomas, La révolution copernicienne, Paris, Fayard, 1973 et rééd.
CM Jeudi 11H15-12h45 H229 A Brenner
TD1 Mercredi 10h15-11h45 H229 A. Brenner
TD2 Jeudi 9h45-11h15 H229 A. Brenner
LICENCE 2
E42PH3 Histoire de la philosophie (39h : 19,5h de CM et 19,5h de TD) – 3c
Aristote : Physique I et II
Nous utiliserons l’édition suivante : Aristote, Physique, tr. P. Pellegrin, Paris, GF-Flammarion,2000.
BIBLIOGRAPHIE
L. Couloubaritsis, La physique d’Aristote. L’avènement de la science physique, Bruxelles, Ousia, 1997.
F. de Gandt et P. Souffrin (dir.), La physique d’Aristote et les conditions d’une science de la nature, Paris, Vrin, 1991.
Heidegger, « Ce qu’est et comment se détermine la phusis », Questions II, Paris, Gallimard,
1968.
Mardi 15h15-18h15 H328 R. Calin
E41PH3 Epistémologie et formes de la rationalité (52h) – 4 c
Les discours des origines
Longtemps l'épistémologie a considéré que la rationalité ne pouvait avoir qu'une seule forme. On parlait de « la » raison et il
allait de soi qu'elle était une et toujours la même. Paradoxalement, ce sont les progrès de cette même raison qui ont conduit à
réviser cette idée : la science s'est avérée diverse, multiple, porteuse de discours aux rationalités variées. Prenant acte de ce
constat l'expression « formes de la rationalité » s'est progressivement substituée à l'expression « raison » dans le lexique des
épistémologues. Dans le même temps s'ouvrait une nouvelle question : si la raison n'est pas unique mais qu'elle se diffracte en
multiple « formes de la rationalité », qu'est-ce qui permet de distinguer les productions de la raison d'autres discours qui
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