Modélisation du processus de pilotage d'un atelier - Les thèses en ...
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Partie II : <strong>Les</strong> outils d’ai<strong>de</strong> à la décision pour le <strong>pilotage</strong> d’<strong>atelier</strong><br />
La Figure II.8 met <strong>en</strong> évi<strong>de</strong>nce le nombre d'applications <strong>de</strong> simulation dans chacune <strong>de</strong><br />
ces phases. Même si les applications <strong>de</strong>stinées à concevoir ou améliorer un <strong>processus</strong> sont<br />
aujourd'hui les plus courantes, les perspectives offertes par la simulation « on-line » pour<br />
l'ai<strong>de</strong> au <strong>pilotage</strong> <strong>d'un</strong> <strong>processus</strong> sont prometteuses.<br />
Figure II.8 : répartition <strong>de</strong>s applications <strong>de</strong> simulation <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> la phase <strong>du</strong> cycle <strong>de</strong> vie <strong>du</strong> <strong>processus</strong><br />
II.3.2.4. Contraintes d’utilisation <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> simulation<br />
Nous avons vu un aperçu <strong>de</strong>s avantages d’application <strong>de</strong> la simulation et ses pot<strong>en</strong>tiels<br />
très vastes dans les différ<strong>en</strong>ts niveaux hiérarchiques <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>treprise, dans tous les types <strong>de</strong> flux<br />
et dans toutes les phases <strong>du</strong> cycle <strong>de</strong> vie d’un pro<strong>du</strong>it. Cet outil pourrait être un outil<br />
performant et utile dans toutes les phases, si elle était utilisée pertinemm<strong>en</strong>t [Kosturiak et<br />
Milan, 1997]. Cep<strong>en</strong>dant concrètem<strong>en</strong>t, aujourd’hui, ce pot<strong>en</strong>tiel et ces possibilités ne sont<br />
pas appliquées dans leur totalité [Vernadat, 1999]. Par la suite, nous abor<strong>de</strong>rons les limites<br />
<strong>de</strong>s applications <strong>de</strong> la simulation.<br />
(i)<br />
(ii)<br />
Le problème <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> données utilisées dans la simulation : cet outil permet<br />
toujours d’obt<strong>en</strong>ir un résultat, mais n'apporte ri<strong>en</strong> quant à sa validité par rapport<br />
au système réel que l'on simule. Un point très important concerne la qualité <strong>de</strong>s<br />
données utilisées par la simulation. Elle n’est pas capable <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s résultats<br />
justes si les données sont imprécises. Il est indisp<strong>en</strong>sable <strong>de</strong> vérifier la validité<br />
<strong>de</strong> ces données sous peine d’obt<strong>en</strong>ir <strong>de</strong>s résultats sans commune mesure avec<br />
ceux obt<strong>en</strong>us sur le système réel. Cela est particulièrem<strong>en</strong>t critique quand le<br />
système simulé est <strong>d'un</strong> niveau <strong>de</strong> complexité ne permettant pas une vérification<br />
analytique <strong>de</strong>s résultats fournis par la simulation.<br />
La difficulté <strong>de</strong> modéliser jusqu’à un niveau <strong>de</strong> détail représ<strong>en</strong>tatif <strong>du</strong> système<br />
réel : ils ne peuv<strong>en</strong>t décrire les caractéristiques d’un système qui n’a pas été<br />
complètem<strong>en</strong>t modélisé. La phase <strong>de</strong> modélisation se déroule généralem<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />
plusieurs étapes. On comm<strong>en</strong>ce par construire un modèle global <strong>du</strong> système,<br />
puis on l’affine progressivem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> validant chaque étape avant <strong>de</strong><br />
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