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Des exploitations plus nombreuses en périphérie de la région
Le tableau 2 met en évidence l’évolution de la SAU francilienne entre 2000 et 2010. Durant cette période, la SAU a
baissé de 2% et le nombre d’exploitations de 22% (contre une baisse de 26% au niveau national). La superficie
moyenne de l’exploitation francilienne est passée de 89 à 112 ha (en comparaison la SAU moyenne française est
de 55 ha en 2010).
Tableau 2 : Utilisation du territoire en Ile-de-France en 2010 (source : Agreste, statistique agricole annuelle, 2010)
L’Île-de-France se classe au 19 ème rang français pour son potentiel économique agricole global mais au 4ème
rang si on rapporte cette valeur à l’exploitation.
Une chute du nombre d’exploitations et de la SAU entre 2000 et 2010 en Ile-de-France mais moindre par
rapport aux baisses observées au niveau national.
La SAU régionale représente 2 % de la SAU nationale (4% pour les grandes cultures).
Figure 1: part de la contribution des
exploitations à la SAU régionale en
2010 en fonction de leur taille
(source : premiers résultats du
recensement agricole 2010)
D’après la figure 1, 51% des exploitations franciliennes ont une superficie de plus de 100 ha : elles contribuent à
84% de la SAU régionale.
La SAU d’Ile-de-France représente une part significative de la SAU française pour les cultures suivantes
- 10,5 % des protéagineux
- 10,3 % des betteraves industrielles
- 5,8 % des pommes de terres, de légumes frais et secs
- 4,8 % des fleurs et de plantes ornementales et 4,8 % de pépinières ligneuses
- 3,8 % des céréales
- 3,4 % d’oléagineux
- 3,2 % des plantes à fibres
- 2,4 % des plantes aromatiques, médicinales et à parfum
- 2,2 % des légumes frais
Les exploitations spécialisées franciliennes (maraîchage, arboriculture, pépinière, horticulture, légumes de plein
champ) ont un poids économique significatif (15%), malgré leur faible nombre (10% des exploitations, 1% de la
SAU) en 2010.
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