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Redaction_ apres_COREAMR - DRIAAF Ile-de-France - Ministère ...

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En 2010, les exploitations d’élevage représentaient 26 989 ha <strong>de</strong> la SAU totale d’<strong>Ile</strong>-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>, pour une SAU<br />

moyenne par exploitation d’environ 53.7ha. Le nombre d’exploitations s’élevait à 503 (cf. tableau 20).<br />

Malgré quelques zones dédiées traditionnellement à l’élevage, les troupeaux ovins et bovins sont en perpétuel<br />

recul. Il ne subsiste que quelques centaines d’exploitations d’élevage, souvent <strong>de</strong> taille importante en élevage<br />

bovin.<br />

Zone <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong>s Brie <strong>de</strong> Melun et <strong>de</strong> Meaux, l’<strong>Ile</strong>-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> ne figure pourtant pas parmi les gran<strong>de</strong>s<br />

régions d’élevage laitier. Les cheptels bovin et ovin représentent une part infime <strong>de</strong> l’effectif français, avec<br />

respectivement 0,15 % et 0,16% (cf. tableau 15). Traditionnellement, l’<strong>Ile</strong>-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> est une région tournée vers la<br />

production végétale et l’absence d’élevage est un fait relativement ancien, dû aux faibles superficies en prairies<br />

permanentes (STH, cf. carte 66). Il y a quarante ans, le poids <strong>de</strong> l’élevage bovin francilien dans le total national<br />

était d’environ 0,2%. Ce sont les équidés qui sont les plus représentés en <strong>Ile</strong>-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> en 2010 : ils<br />

représentaient 1,87% du total national.<br />

En 2000, près <strong>de</strong> 600 exploitations agricoles possédaient <strong>de</strong>s bovins, dont 500 <strong>de</strong>s vaches. Parmi celles-ci, 38%<br />

développaient un atelier laitier, 55% étaient orientés vers la production <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, tandis que les 7% restants<br />

avaient à la fois <strong>de</strong>s vaches laitières et <strong>de</strong> vaches allaitantes.<br />

Depuis les années 1970, le nombre d’exploitations agricoles avec une production laitière a connu une chute<br />

vertigineuse : -93%.Les cartes 53 à 55 mettent en évi<strong>de</strong>nce le fort recul <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> bovins entre 1970 et 2010.<br />

Tableau 15 : le cheptel francilien en 2010 (nombre <strong>de</strong> têtes) (source : recensement agricole 2010, DRIAA F)<br />

Les vaches laitières et allaitantes<br />

La figure 43 met en évi<strong>de</strong>nce le fort recul <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> bovins entre 1970 et 2010. Tandis que le cheptel<br />

francilien comptait un peu moins <strong>de</strong> 35 000 têtes en 1970, il n’en compte que 6 394 pour les vaches laitières et<br />

6 256 pour les vaches allaitantes (cf. tableau 12 et figure 43).<br />

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