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Redaction_ apres_COREAMR - DRIAAF Ile-de-France - Ministère ...

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Il existe 10 réserves naturelles en <strong>Ile</strong>-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>.<br />

La cause majeure d’érosion <strong>de</strong> la biodiversité est la transformation <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong>s terres par les activités<br />

humaines, et donc la <strong>de</strong>struction, la dégradation, l’altération ou la fragmentation <strong>de</strong>s habitats <strong>de</strong> nombreuses<br />

espèces animales et végétales. Un <strong>de</strong>s facteurs, mais ce n’est pas le seul, participant à l’altération <strong>de</strong>s habitats est<br />

l’utilisation <strong>de</strong> produits phytosanitaires.<br />

III.4- La qualité <strong>de</strong> l’air et la consommation d’énergie<br />

La qualité <strong>de</strong> l’air constitue un enjeu majeur <strong>de</strong> santé publique notamment en Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>, première région<br />

urbaine française. La pollution impacte également le patrimoine bâti et naturel. Si la baisse <strong>de</strong>s concentrations se<br />

poursuit pour certains polluants <strong>de</strong> l’air extérieur comme les oxy<strong>de</strong>s d’azote, le monoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone, le benzène,<br />

le plomb ou le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> soufre, en revanche, la situation est problématique pour certains polluants, dont les<br />

niveaux dépassent <strong>de</strong> manière récurrente les valeurs réglementaires.<br />

Les dépassements restent fréquents pour le dioxy<strong>de</strong> d’azote, et surtout la pollution en particules est élevée. Le<br />

secteur <strong>de</strong>s transports est toujours le premier responsable <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> polluants en Île-<strong>de</strong>- <strong>France</strong>. La part<br />

contributive d’autres secteurs, comme l’industrie, est en baisse alors que le secteur rési<strong>de</strong>ntiel et tertiaire participe<br />

<strong>de</strong> manière importante aux émissions (première source <strong>de</strong> particules fines) (cf. figure 7).<br />

La figure 7 met également en évi<strong>de</strong>nce que l’agriculture n’est pas le principal pollueur <strong>de</strong> l’air francilien, mais elle<br />

en subit aussi les effets (ex : impacts <strong>de</strong>s pollutions <strong>de</strong>s axes routiers sur les terres agricoles, incinérateurs).<br />

Figure 7 : Emissions franciliennes <strong>de</strong> NOx et <strong>de</strong> PM10 en 2008 (source : plan <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’atmosphère)<br />

En 2008, le trafic routier était responsable <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s émissions franciliennes <strong>de</strong> NOx. Le secteur agricole<br />

représentait seulement 3% <strong>de</strong>s émissions. La même année, l’industrie manufacturière, le secteur rési<strong>de</strong>ntiel, le<br />

tertiaire et le trafic routier étaient les secteurs les plus émetteurs <strong>de</strong> particules PM10. Les données présentées ne<br />

comptabilisent pas les émissions franciliennes générées par le transport aérien.<br />

La surveillance <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l'air ambiant est assurée en <strong>Ile</strong>-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> par AirParif, association indépendante<br />

chargée pour le compte <strong>de</strong> l'État et <strong>de</strong>s pouvoirs publics, <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> surveillance.<br />

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