Redaction_ apres_COREAMR - DRIAAF Ile-de-France - Ministère ...

- 28 517 ha irrigués
- 22.5 millions de m3 par an
- 790 m3 / ha / an
Peu de surfaces irriguées en proportion de la SAU des grandes cultures, mais un volume d’eau important
malgré tout
Les principales cultures irriguées sont : le blé tendre d’hiver, la betterave industrielle, l’orge de printemps
L’irrigation en cultures spécialisées : 35.6% de la SAU des exploitations de cultures spécialisées
sont irrigués, soit :
- 2 426 ha irrigués
- 4.36 millions de m3 par an
- 1797 m3 / ha / an
Plus d’un tiers de la SAU en cultures spécialisées est irriguée, avec un volume d’eau par hectare plus de deux
fois supérieur à celui des grandes cultures
Le tableau 4 met en évidence que les volumes d’eau prélevés, quel que soit le département de grande couronne et
à la fois en 2008 et en 2009, les plus élevés concernent le prélèvement d’eau potable. L’irrigation ne concerne
qu’une faible part des prélèvements.
Tableau 4 : Volumes prélevés en grande couronne (en milliers de m3) en 2008 et 2009 (source : Agence de l’eau
Seine Normandie)
Département
Alimentation
en eau
potable
Volumes prélevés en Grande Couronne (en milliers de m³)
2008
2009
Irrigation Industrie Total
Alimentation
en eau
potable
Irrigation Industrie Total
77 99 639 9 718 11 934 121 292 100 669 10 153 11 952 122 774
78 145165* 1 839 2 065 149 069 152717* 2 537 1 892 157 144
91 19 182 3 778 4 550 27 510 22 616 4 288 3 975 30 879
95 14 115 367 1 248 15 730 21 599 461 1 078 23 139
*A Croissy et Aubergenville (78) 25millions de m³ sont pompés en Seine pour réalimenter la nappe après traitement
Le contexte du changement climatique, pouvant être la cause de sécheresses plus fréquentes, impose qu’une
vigilance toute particulière soit mise en place en matière d’irrigation.
De fortes pressions sur la ressource en eau en Ile-de-France
Des efforts à consolider en matière de dépollution des eaux
Des prélèvements en eau qui seront de plus en plus dépendants des questions liées au changement climatique
III.3- La biodiversité
L’Île-de-France est un territoire à la croisée de plusieurs influences biogéographiques. Située dans le domaine
atlantique, elle subit des influences méditerranéennes et continentales qui engendrent une biodiversité importante
(autant d’espèces végétales que l’ensemble du Royaume-Uni). Cette situation de carrefour confère à la région une
responsabilité de sauvegarde de la biodiversité et, dans un contexte d’évolution climatique rapide, la nécessité de
préserver pour toutes les espèces une possibilité de migration pour trouver des conditions de survie.
De nombreuses zones naturelles d’intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) sont réparties sur le
territoire francilien. L’Ile-de-France compte six zones d’importance pour la conservation des oiseaux et des zones
d’importance communautaire (cf. carte 28 de l’annexe 6). Les milieux ouverts sont riches en diverses espèces.
D’après les données de NatureParif :
Le nombre d’espèces considérées comme menacées d’extinction au niveau mondial par l’IUCN présentes en Ilede-France
est de 5. Cette liste rouge est particulièrement utile comme outil pour définir les priorités de
conservation des espèces. Il existe des déclinaisons de ces listes au niveau européen, national et régional. En Ilede-France,
il existe ainsi une liste rouge régionale des oiseaux nicheurs et une liste rouge régionale de la flore
vasculaire.
35 sites sont labellisés Natura 2000 en Ile-de-France couvrant un peu plus de 130 000 ha de milieux naturels et
plus de 700 sites d’intérêt écologique ont été identifiés (cf. carte 29 de l’annexe 6). 10 des 35 sites sont motivés
par la protection des oiseaux et 25 autres sites le sont pour la protection des habitats naturels ou des habitats
d’espèces de faune ou de flore sauvage vulnérables, rares ou nécessitant une attention particulière.
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